
17 morceaux, plus d’une centaine de solos joués par 30 guitaristes chevronnés, l’album « United Guitars Vol. 2» sort dans les bacs le 11 Décembre 2020. Fans de guitares vous allez adorer !
United Guitars est un projet guitaristique unique en son genre, initié en 2019 par Ludovic Egraz (guitariste, réalisateur et journaliste) et par la productrice Olivia Rivasseau (Mistiroux Productions).
Le concept : concevoir des albums instrumentaux, « orientés guitare » et composés exclusivement de titres inédits, en réunissant dans un même studio des talents de la guitare issus d’horizons, de générations et de milieux différents (sidemen, musiciens de studio, YouTubeurs).
Un an après la sortie de United Guitars Vol. 1, coup d’envoi unanimement acclamé par les fans de guitare (plus de 3000 exemplaires vendus) et quelques mois seulement après la première édition du United Guitars Fest (festival qui s’est tenu durant deux jours au Théâtre de l’Européen à Paris), le chantier de United Guitars Vol. 2 s’est mis en place dans un contexte pandémique particulièrement chaotique, avec 30 guitaristes, dont 14 nouveaux talents venus rejoindre l’équipe.
Le résultat : un superbe double album éclectique, véritable voyage musical au cours duquel la six-cordes embrasse une multitude de styles, du rock au hard rock en passant par le métal, le blues, le prog, la fusion, le funk et la world music.
“La guitare a perdu son statut d’instrument « héroïque », et moi, j’aime les guitar heroes, j’aime l’adrénaline, le volume, le dépassement de soi sur l’instrument. À mon modeste niveau, j’essaie par le truchement de ce projet de ramener les gens vers la guitare, de les sensibiliser à son pouvoir, à son infinie expressivité. J’espère que le boulot que nous faisons et que la musique que nous composons et que nous enregistrons tous ensemble enflammera des passions et générera des vocations”
Ludovic Egraz
Il ya quelques jours, Ludovic Egraz a eu la grande gentillesse de repondre à mes quetions et nous devoiler beaucoup de choses sur ce projet, sur sa passion pour la guitare, AC/DC et pas seulement. Découvrez l’interview et LET THERE BE GUITAR !
Comment tu traverses cette période Covid 2019?
Ludo : Salut ! Je la traverse comme tout un chacun, en prenant mon mal en patience, en faisant de mon mieux pour avancer, en essayant d’être bienveillant et à l’écoute des autres, ce qui me semble très important quand tout va mal. Les concerts me manquent. C’était très difficile psychologiquement de devoir annuler notre release party il y a un mois et demi. L’année dernière pour le premier album, toute l’équipe s’était retrouvée au Hard Rock Café avec les Kiss Kiss Bankers et les journalistes pour passer une bonne soirée. Ce sont des moments que l’on a hâte de retrouver.
Comment tu as eu l’idée de créer le projet United Guitares ?
Ludo : Cela fait un certain temps que je m’ennuie un peu dans le monde de la guitare. Le niveau technique est aujourd’hui incroyablement haut, mais côté création, il ne se passe pas grand-chose en comparaison de ce que j’ai pu connaître il y a 20 ou 30 ans. Il y a des choses intéressantes qui émergent ici et là de façon sporadique, que ce soit sur des albums ou sur le net, mais il n’y a plus trop d’émulation ni d’élan collectif. La guitare et le rock ont déserté depuis longtemps les médias généralistes, et les musiques qui ont le vent en poupe actuellement comme l’EDM ou le hip-hop moderne ne sont quasiment plus façonnées avec de vrais instruments, et quand on y entend de la guitare, elle tient un rôle plutôt mineur dans les arrangements. J’aime bien et je vis avec mon temps, mais je suis quand même frustré, même si côté live, les festivals de rock et de métal continuent de drainer du monde. Globalement, la guitare a perdu son statut d’instrument « héroïque », et moi, j’aime les guitar heroes, j’aime l’adrénaline, le volume, le dépassement de soi sur l’instrument. À mon modeste niveau, j’essaie par le truchement de ce projet de ramener les gens vers la guitare, de les sensibiliser à son pouvoir, à son infinie expressivité. J’espère que le boulot que nous faisons et que la musique que nous composons et que nous enregistrons tous ensemble enflammera des passions et générera des vocations.
C’était difficile de réunir tout ce line-up impressionnant des guitaristes ?
Ludo : Non, ce n’est pas si difficile. En France, comme partout dans le monde, il y a des guitaristes incroyables. Tous ne sont pas de bons compositeurs, mais de par mon travail de journaliste dans la presse « spécialisée guitare » et étant guitariste moi-même, j’ai pu repérer au fil des années ceux qui combinent créativité, haut niveau instrumental, et qui ont aussi de la personnalité. Je garde aussi une oreille très attentive aux nouveaux venus. Enfin, je m’efforce d’éviter les clivages de générations et de pedigrees afin que notre communauté se soude davantage. Il y a des guitaristes professionnels aguerris, qui viennent de la scène ou de l’univers des sessions de studio, des pédagogues qui n’ont pas souvent l’occasion de dévoiler leur personnalité musicale, ou bien des musiciens ayant émergé par le biais d’internet. On remarque que lorsque tous ces gens se retrouvent en studio pour travailler ensemble, ils parlent le même langage et vibrent pour les mêmes choses.
Il y a une seule fille, Nina Attal, parmi ces 30 guitaristes… comment tu expliques le fait il n’y a pas beaucoup de filles guitaristes dans le rock français.
Ludo : Le rock a longtemps été un milieu très misogyne. J’ai souvent interviewé des musiciennes qui m’avouaient avoir dû bosser trois fois plus que les mecs pour se faire respecter, sans parler des problèmes de harcèlement sexuel qui restent tabous, mais qui sont bien réels dans nos métiers. C’est vrai qu’il y a moins de filles, mais tout cela est en train de changer. Les filles sont très présentes sur internet, ce qui est bon pour populariser l’instrument. Le niveau global des filles était encore un peu faiblard il y a quelques années, mais il y a des musiciennes comme Nina ou Laura Cox qui ont émergé, qui envoient du bois et qui mènent des carrières, et elles sont suivies de près par une nouvelle génération qui a envie d’en découdre. Je pense notamment à Victoire Buffet, une guitariste que je suis depuis deux ou trois ans et qui joue vraiment super bien. J’aimerais vraiment écouter ses compos.
Comment vous avez écrit les morceaux de United Guitars 2? Quel a été le processus d’écriture ?
Ludo : On commence à écrire environ trois mois avant l’enregistrement. Pour ce nouveau disque, le petit changement, c’est que nous avons proposé aux guitaristes qui le souhaitaient de former des sortes d’ateliers et de composer à plusieurs. Un tiers des titres est le fruit de collaborations rapprochées, et je trouve que cette expérience a été concluante. Au bout d’un mois, je commence à recevoir un premier jet de maquette. Avec Olivia Rivasseau, la productrice, nous les écoutons très attentivement, et nous réajustons pas mal de choses avec les uns et les autres, que ce soit au niveau du format ou de la structure des morceaux. Comme il s’agit de musique instrumentale, il faut être stratégique, et faire en sorte que les morceaux s’écoutent avec une certaine fluidité. Généralement, il y a trois ou quatre versions de chaque démo. Un mois avant d’entrer en studio, les batteurs Yann Coste et Nicolas Viccaro ainsi que le bassiste François C. Delacoudre commencent à apprendre les morceaux et à faire des relevés. Il s’agit donc d’un processus rapide.
Combien de morceaux vous avez eus au début et comment vous avez choisi les 17 parmi les autres ?
Ludo : Nous composons précisément le nombre de morceaux nécessaire pour remplir l’album. Il n’y a pas de rabe.
Le plus gros challenge pour enregistrer cet album ?
Ludo : Les restrictions sanitaires, sans aucun doute. J’étais hyper anxieux à l’idée qui nous passions une semaine en studio avec des masques, parce que c’est assez oppressant. Finalement, le plaisir de jouer et de travailler ensemble nous a permis de prendre du plaisir en oubliant presque les protocoles. De toute façon, c’était soit ça, soit il fallait ajourner l’enregistrement.
Tu as un morceau préféré ou un riff préféré parmi les 17morceaux et les plus de100 riffs de United Guitars 2 ?
Ludo : J’aime tous les morceaux pour des raisons différentes. Je les ai vu naître pour ainsi dire, j’ai suivi leur évolution. J’avoue avoir un faible pour « First Will Be Last », le titre de Nym Rhosilir, qui possède une saveur toute particulière, avec ce mélange de heavy rock et de disco, pour « Reborn A Man » de Saturax, d’une part parce que je le trouve très chargé émotionnellement, et parce que les trois solos s’enchaînent à la perfection… « I Live in A Flat by the River » de Régis Savigny est également assez dingue avec cette ambiance planante qui nous fait voyager jusqu’en Inde avec des tablas et de la guitare fretless. « Hollywood Speen » de Thomas Fratti est vraiment sublime. Ce guitariste marseillais est un technicien hors-pair capable de shredder comme un fou (son solo due « Tea Time in Waggadüggü » est à couper le souffle), mais il n’a pas peur de montrer sa fragilité et d’être dans l’émotion pure.
Est-ce que vous envisagez un nouvel United Guitars Fest dès que les choses reviennent à la normale ?
Ludo : Oh oui ! Nous sommes tellement frustrés de ne pas pouvoir assurer la seconde édition de notre fest, pour les musiciens, bien sûr, mais également pour nos marques partenaires qui y exposent leur matériel, et bien sûr pour le public, cette communauté que nous sommes en train de fédérer. Gageons que les choses s’arrangeront et que le live reviendra en force d’ici quelques mois.
Quelles sont tes influences musicales ?
Ludo : Mes influences sont vastes. Violoncelliste de formation, j’ai d’abord été exposé au classique tout gamin, avec Dvořák dont j’adorais la Symphonie du Nouveau Monde, les Suites de J.S Bach pour violoncelle, ou encore l’Enfant et les Sortilèges de Ravel. Plus tard, vers l’âge de neuf ans, j’ai découvert AC/DC qui reste aujourd’hui mon groupe préféré. Guitaristiquement parlant, j’ai forgé mon jeu en décortiquant les morceaux d’Iron Maiden et d’Ozzy Osbourne avec Randy Rhoads et Jake E. Lee. J’ai vraiment saigné « Holy Diver » et « The Last in Line » de Dio avec Vivian Campbell. Ensuite, les guitaristes de l’école Varney (le label Shrapnel Records), et également Al Di Meola et George Benson. En fait, il y en a tellement…
Ton premier souvenir musical ?
Ludo : Mon père en train de jouer du piano dans le salon
Pour toi, quel est le plus beau riff de guitare de l’histoire du rock ?
Ludo: Je dirais celui « Highway to Hell » d’AC/DC. La première fois que je l’ai entendu, je me suis retrouvé dans un état de choc total. Encore aujourd’hui, il me donne le frisson. Il y a aussi « Down Payment Blues ». La tension du riff, la façon dont Angus attaque son solo, les paroles de Bon Scott… ça donne la chair de poule. Je suis aussi totalement fan des riffs de Page Hamilton du groupe Helmet. Sa musique me transperce. Je pense à des morceaux comme « Wilma’s Rainbow », « Pure » ou « Like I Care ». C’est simple, massif et à la fois extrêmement complexe, comme AC/DC. Je pourrais aussi citer « Loss of Control » de Van Halen.
Donc à l’origine tu jouais au violoncelle, comment tu as choisi la guitare ensuite ?
Ludo: Après avoir entendu AC/DC, je fantasmais à l’idée de jouer de la guitare électrique. Un jour, j’ai pu en approcher une chez des amis de mes parents. C’était une Stratocaster. L’objet m’a complètement fasciné. À cette époque, on ne pouvait pas trouver de documentation. Je n’avais que les photos sur mes albums et mon imagination qui galopait à toute vitesse.
Ta guitare préférée ?
Ludo: C’est un modèle de chez ESP Guitars qui s’appelle Horizon, parce que ce sont les guitares qu’utilise Page Hamilton, surtout les modèles sans vibrato avec un chevalet Tune-O-Matic comme sur les Les Paul, et avec les cordes traversantes. J’aime surtout les versions de la fin des années 80. J’en possède une extraordinaire qui appartenait auparavant à Stef Carpenter de Deftones et que l’on peut voir dans la vidéo de « Be Quiet and Drive ». Il s’agit de l’un des deux prototypes qui ont servi à créer son modèle signature. Actuellement, j’ai une Random Star façon Akira Takasaki, faite à partir d’une corps ESP de récupération qui a été peint en sonic blue par le luthier Mikael Springer, d’un manche réalisé sur mesure par Stéphane Garrigue (Tenfifteen Guitars) et qui est équipée de micros Dominger. Cette guitare est un monstre sonique !
Un conseil aux jeunes qui veulent se mettre à la guitare ?
Ludo : Soyer curieux et passionnés, n’ayez pas peur de vous faire mal et d’être frustrés par vos limites qu’il faudra sans cesse tenter de repousser. Pensez à vous débrancher de temps en temps de YouTube pour chercher à reproduire ce que vous entendez sur vos morceaux préférés en ne vous fiant qu’à vos oreilles et non à vos yeux. Écoutez autant de musique que possible, et surtout, sortez jouer avec des gens, même si c’est contraignant de transporter du matériel et de faire des kilomètres pour aller répéter. Le jeu en vaut la chandelle !
La rencontre la plus mémorable dans ta carrière de musicien et de journaliste
Ludo: Eddie Van Halen lorsque j’ai eu la chance incroyable d’aller chez lui à Los Angeles en 1996. L’interview a eu lieu dans le studio 5150. C’était complètement dingue.
Question mode – quels sont les 3 vêtements préférés dans ta garde-robe ?
Ludo: Je porte des cargo shorts camo que je fais faire sur mesure par une couturière. Le patron a été réalisé partir d’un modèle de la marque U.F.O rapporté de Philadelphie il y a une quinzaine d’années. Ils sont confectionnés à partir de tissu de l’armée de terre que j’achète dans des surplus militaires. Je les adore. Autrement, n’importe laquelle de mes paires de chaussures de skate, souvent des DC Shoes.
Est-ce que tu as découvert un nouveau talent ou une nouvelle passion pendant le confinement ?
Ludo: j’ai eu du temps pour me perfectionner en graphisme. J’adore Photoshop et Illustrator. J’ai aussi lu beaucoup d’ouvrages concernant les réseaux sociaux.
Est-ce qu’il y aura un United Guitars 3 ?
Oui, forcément !
Ton cadeau idéal pour Noël cette année ?
Ludo: Le cadeau idéal à offrir à tous vos amis, c’est le triple vinyle United Guitars, qui est absolument magnifique et qui sonne monstrueusement bien. Et sinon, la version double CD est vraiment cool également.
Merci beaucoup et Félicitations pour ce magnifique album ! Je te souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année !
Tout pareil, et merci pour cette opportunité.
Les 30 guitaristes sont : Doug Aldrich, Matt Hawk Asselberghs, Nina Attal, Michaal Benjelloun, Simon Borro, Fred Chapellier, Nico Chona, Youri De Groote, Fabrice Dutour, Ludovic Egraz, Thomas Fratti, Jean Fontanille, Florent Garcia, Nym Rhosilir, Yvan Guillevic, Judge Fredd, Yoann Kempst, Xavier Lacombrade, Jean-Philippe Lioret, Manu Livertout, Anthony Magro, NeoGeoFanatic, Pat O’May, Yarol Poupaud, Manou Rao, Saturax, Régis Savigny, François Tuphé, Swan Vaude et Pascal Vigné.
Vous pouvez découvrir tout sur ces fabuleux musiciens ICI
United Guitars vol 2 – Sortie le 11 décembre 2020
Formats : Digipack double CD, triple vinyle rouge blanc noir & digital
Vous pouvez commander le CD et le triple vinyle ICI

English Version

17 tracks, more than a hundred solos performed by 30 great guitarists, the album “United Guitars Vol. 2” is out on December 11, 2020. Guitar fans you’ll love it!
United Guitars is a one-of-a-kind guitar project, initiated in 2019 by Ludovic Egraz (guitarist, director and journalist) and producer Olivia Rivasseau (Mistiroux Productions). The concept: to do instrumental albums, “guitar-oriented” and composed exclusively of new tracks, bringing together in one studio guitar talents from different backgrounds and generations (sidemen, studio musicians, YouTubers).
One year after the release of United Guitars Vol. 1, an unanimously acclaimed kick-off by guitar fans (more than 3000 copies sold) and only a few months after the first edition of the United Guitars Fest (festival held for two days at the Théâtre de l’Européen in Paris), the writing of United Guitars Vol. 2 was set up in a particularly chaotic pandemic context with 30 guitarists, including 14 new talents who came to join the team.
The result: a superb eclectic double album, a true musical journey in which the six-string embraces a multitude of styles, from rock to hard rock through metal, blues, prog, fusion, funk and world music.
“The guitar has lost its status as a “heroic” instrument, and I love guitar heroes, I like adrenaline, volume, overtaking of oneself on the instrument. At my modest level, I try through this project to bring people back to the guitar, to make them aware of its power, its infinite expressiveness. I hope that the work we do and that the music we compose and record together will kindle passions and generate vocations.”
Ludovic Egraz
Ludovic Egraz was very kind to answer to my questions and tells us more about this project, his passion for guitars and AC/DC and much more. Discover the interview and LET THERE BE GUITAR !
Hey, Ludo, how are you? How are you going through this difficult period Covid 19?
Ludo: Hi! I go through it like everyone else, learn patience, doing my best to move forward, trying to be benevolent and listening to others, which seems very important when everything goes wrong.
I miss the concerts. It was very difficult psychologically to have to cancel our release party a month and a half ago. Last year for the first album, the whole team gathered at the Hard Rock Café Paris with the Kiss Kiss Bankers and journalists to have a good evening. These are moments that we can’t wait to see again.
How did you come up with the idea to create the United Guitars project?
Ludo: I’ve been a little bored in the guitar world for a while. The technical level is now incredibly high, but on the creative side, not much happens compared to what I knew 20 or 30 years ago. There are interesting things that emerge here and there sporadically, whether on albums or on the internet, but there is not too much emulation or collective momentum. Guitar and rock have long deserted the mainstream media, and music that is currently “in” like EDM or modern hip-hop is almost no longer done with real instruments, and when you hear the guitar, it plays a rather minor role in the arrangements.
I like and live with my time, but I’m still frustrated, even if rock and metal festivals continue to attract people. Overall, the guitar has lost its status as a “heroic” instrument, and I love guitar heroes, I like adrenaline, volume, overtaking of oneself on the instrument. At my modest level, I try through this project to bring people back to the guitar, to make them aware of its power, its infinite expressiveness. I hope that the work we do and that the music we compose and record together will kindle passions and generate vocations.
Was it difficult to gather this impressive line-up of guitarists?
Ludo: No, it was not that difficult. In France, as everywhere in the world, there are incredible guitarists. Not all are good composers, but because of my work as a journalist in the press “specialized guitar” and being a guitarist myself, I have been able to spot over the years those who combine creativity, high instrumental level, and who also have personality. I also keep a very attentive ear to newcomers. Finally, I try to avoid the divisions of generations and pedigrees so that our community welds more together.
There are professional guitarists, who come from the stage or from the world of studio sessions, educators who do not often have the opportunity to reveal their musical personality, or musicians who have emerged through internet. We notice that when all these people meet in the studio to work together, they speak the same language and vibrate for the same things.
There is only one girl, Nina Attal, among these 30 guitarists… how you explain the fact that there are not many girl guitarists in French rock and in rock in general
Ludo: Rock has been long time a very misogynistic medium. I have often interviewed musicians (women) who told me that they had to work three times more than the guys to be respected, not to mention the problems of sexual harassment that remain taboo, but which are very real in our job. It is true that there are fewer girls, but all this is changing. The girls are very present on internet, which is good to popularize the instrument. The overall level of girls was still a little bit low some years ago, but there are musicians like Nina or Laura Cox who have emerged, who are very professional and they are closely followed by a new generation that wants to fight. I think especially of Victoire Buffet, a guitarist that I have followed for two or three years and who plays really great. I’d really like to listen to her compositions.
How did you write the songs for United Guitars 2? How was the writing process?
Ludo: We start writing about three months before the recording. For this new record, the small change is that we proposed to guitarists who wanted to form some kind of workshops and compose together. One third of the tracks are the result of close collaborations, and I find this experience to be conclusive.
After a month, I start receiving the first demos. With Olivia Rivasseau, the producer, we listen very carefully, and we readjust a lot of things with the ones and the others, whether in terms of the format or the structure of the songs.
Since it’s instrumental music, you have to be strategic, and make sure that the songs are listened to with a certain fluidity. Generally, there are three or four versions of each demo. A month before entering the studio, the drummers Yann Coste and Nicolas Viccaro and the bassist François C. Delacoudre started to learn the songs. So, it’s a quick process.
How many songs did you get at the beginning and how did you choose the 17 among the others?
Ludo: We compose precisely the number of songs needed to fill the album. There is no extra.
The biggest challenge to record this album?
Ludo: Definitely, the health restrictions. I was very anxious about spending a week in the studio with masks, because it’s quite oppressive. Finally, the pleasure of playing and working together allowed us to have fun and we almost forgot the protocols. Anyway, it was either that or we had to postpone the recording.
Do you have a favourite song or riff among the 17ths and over 100 riffs of United Guitars 2?
Ludo: I like all the songs for different reasons. I saw how they were born. I followed their evolution. I admit having a preference for “First Will Be Last”, of Nym Rhosilir, which has a special flavour, with this mix of heavy rock and disco, for “Reborn A Man” by Saturax, on one hand because I find it very emotionally charged, and because the three solos follow each other perfectly… Régis Savigny‘s “I Live in A Flat by the River” is also pretty crazy with this soaring atmosphere that takes us all the way to India with tablas and fretless guitar. Thomas Fratti’s “Hollywood Speen” is truly sublime. This guitarist from Marseille is an outstanding technician capable of shredder like crazy (his solo due “Tea Time in Waggadgg” is breath-taking), but he is not afraid to show his fragility and to be in pure emotion.
Will you organise a new United Guitars Fest as soon as things get back to normal?
Ludo: Oh yes! We are so frustrated not to be able to do the second edition of our festival, for the musicians, of course, but also for our partner brands that exhibit their material, and of course, for the audience, this community that we are in the process of uniting. Let’s hope that things will get better and that “the live music” will come back stronger in a few months.
What are your musical influences?
Ludo: My influences are vast. Cellist by my training, I was first exposed to the classical music as a kid, with Dvořák whose New World Symphony that I loved, J.S Bach’s Suites for cello, and Ravel’s The Child and The Spells.
Later, around the age of nine, I discovered AC/DC which remains my favourite band today. As a guitar player, I forged my playing by dissecting the songs of Iron Maiden and Ozzy Osbourne with Randy Rhoads and Jake E. Lee. I really bled Dio’s “Holy Diver” and “The Last in Line” with Vivian Campbell. Then the guitarists of the Varney School (the label Shrapnel Records), and also Al Di Meola and George Benson. In fact, there are so many…
Your first musical memory?
Ludo: My dad playing the piano in the living room
For you, what’s the most beautiful guitar riff in rock history?
Ludo: I would say the one of « Highway to Hell » AC/DC The first time I heard it, I found myself in a state of total shock. Even today, it gives me the thrill. There is also “Down Payment Blues”.” The tension of the riff, the way Angus attacks his solo, the lyrics of Bon Scott… It gives you goosebumps. I’m also a big fan of Page Hamilton’s riffs from Helmet. His music pierces me. I think of songs like Wilma’s Rainbow, Pure or Like I Care. It’s simple, massive and at the same time extremely complex, like AC/DC. I could also say Van Halen’s “Loss of Control.”
So originally you played the cello, how did you choose the guitar then?
Ludo: After hearing AC/DC, I fantasized about playing the electric guitar. One day, I was able to approach one at the house of my parents’ friends. It was a Stratocaster. The object completely fascinated me. At that time, we could not find the documentation. I only had the pictures on my albums and my imagination that was galloping at full speed.
Your favourite guitar?
Ludo: It’s a model from ESP Guitars called Horizon, because these are the guitars that Page Hamilton uses, especially the vibrato-free models with a Tune-O-Matic bridge as on the Les Paul, and with the strings crossing. I especially like the versions of the late 80s. I have a fabulous one that belonged to Stef Carpenter of Deftones and that can be seen in the video for “Be Quiet and Drive”. This is one of two prototypes that were used to create his signature model.
Currently, I have a Random Star Akira Takasaki style, made from a recovery of
ESP body that was painted in sonic blue by the luthier Mikael Springer, a custom-made guitar neck made by Stéphane Garrigue (Tenfifteen Guitars) and which is equipped with Dominger pickups. This guitar is a sonic monster!
Your advice for young people who want to play guitar?
Ludo: Curious and passionate, don’t be afraid to hurt yourself and to be frustrated by your limitations that you will have to constantly try to push back. Remember to unplug from YouTube from time to time to try to reproduce what you hear about your favourite songs by relying only on your ears and not on your eyes. Listen to as much music as possible, and most importantly, go out and play with people, even if it’s hard to carry material and travel miles to rehearse. It’s worth it!
The most memorable meeting in your career as a musician and journalist
Ludo: Eddie Van Halen. I had the incredible chance to go to his home in Los Angeles in 1996. The interview took place in Studio 5150. It was crazy.
Fashion question – what are the favourite clothes in your wardrobe?
Ludo: I wear cargo shorts camo that are custom made by a seamstress. The pattern was made from a model of the U.F.O brand brought from Philadelphia about fifteen years ago. They are made from army fabric that I buy from military surpluses. I love them. Otherwise, I love any of my pairs of skate shoes, often DC Shoes.
Did you discover a new talent or passion during the lockdown?
Ludo: I had time to improve my graphics. I love Photoshop and Illustrator. I’ve also read a lot of books about social networks.
Will there be a United Guitars Vol 3 ?
Ludo: Yes, of course!
Your perfect Christmas present for this year?
Ludo: The perfect gift for all your friends is the triple United Guitars Vol 2 vinyl, which is absolutely beautiful and sounds monstrously good. And if not, the double CD version is really cool too
Thank you very much and congratulations for this wonderful album! I wish you a very happy holiday season!
Ludo: Same to you and thank you for this opportunity.
The 30 guitarists are : Doug Aldrich, Matt Hawk Asselberghs, Nina Attal, Michaal Benjelloun, Simon Borro, Fred Chapellier, Nico Chona, Youri De Groote, Fabrice Dutour, Ludovic Egraz, Thomas Fratti, Jean Fontanille, Florent Garcia, Nym Rhosilir, Yvan Guillevic, Judge Fredd, Yoann Kempst, Xavier Lacombrade, Jean-Philippe Lioret, Manu Livertout, Anthony Magro, NeoGeoFanatic, Pat O’May, Yarol Poupaud, Manou Rao, Saturax, Régis Savigny, François Tuphé, Swan Vaude et Pascal Vigné.
You can find out all about these fabulous musicians HERE
United Guitars vol 2 – Sortie le 11 décembre 2020
Formats : Digipack double CD, triple vinyl red white black & digital
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