
Profondément ancrée dans le blues rock américain, énergique et pleine de sensibilité, la musique de LARKIN POE vous va droit au cœur.
Formé par Rebecca & Megan Lovell, originaires de Géorgie et désormais basées à Nashville, LARKIN POE – nominé aux GRAMMY® Awards – est de retour cet automne avec un sixième album studio. Intitulé Blood Harmony, ce nouvel opus seradisponible en digital, le 11 novembre 2022 et en CD & vinyle, le 18 novembre 2022 sur Tricki-Woo Records (sortie française)
Au fil des albums, les deux sœurs ont réussi à se façonner une belle identité blues rock, insufflant une nouvelle énergie au genre avec une perspective avant-gardiste et une approche résolument féminine.
Alors que Megan se charge des harmonies vocales et de sa désormais fameuse guitare lap-steel au son chatoyant, Rebecca nous ensorcelle avec son chant brut et bluesy, tout en s’occupant du songwiting, de la guitare et des claviers. Pour cet album, elles ont également recruté des membres de leur groupe live de longue date, dont le batteur Kevin McGowan et le bassiste Tarka Layman. Et elles ont coproduit ce disque aux côtés du musicien texan et mari de Rebecca, Tyler Bryant.
La force musicale, la richesse de l’écriture et l’ingéniosité des arrangements se déploient tout au longue de ce nouvel album : du blues hypnotique et marécageux qui révèle le morceau d’ouverture Deep Stays Down, au riff brillant et explosif de Bad Spell, de l’hommage chaleureux et émouvant à leur terres natales avec Georgia Off My Mind et Southern Comfort imprègnes des doux riffs de guitare blues sudiste, à la chanson titre Blood Harmony, dédiée à leurs relation familiale riches et étroites, du superbe Might as Well Be Me avec ses voix planantes et le son majestueux solo enflammée jusqu’à la ballade obsédante Lips as Cold as Diamonds.
Blood Harmony est une explosion de sonorités blues rock, des refrains contagieux imprégnés de beaucoup d’énergie, de l’ombre et de la lumière, un album qui exploite pleinement la vitalité que l’on ressent lors de leurs performances live dynamiques et incendiaires.
J’ai eu le grand plaisir de rencontrer les adorables, Rebecca et Megan à Paris. Nous avons parlé de leur carrière musicale, de leurs inspirations, de leur style et évidement de Blood Harmony.
Bienvenue à Paris. Vous venez très souvent en France. Après votre concert sold-out à Paris en mai dernier, vous êtes revenus en France pour des festivals d’été.
Megan : oui, le concert à Paris a été tellement fun. Le public a été incroyable. Tellement énergique.
Rebecca : et puis, on a joué cet été à Cognac, Villerupt et Arras. C’est vraiment incroyable. On a hâte de revenir avec le nouvel album.
Comment avez-vous ressenti cette tournée postpandémie ? Après une si longue période sans concerts, quelque chose a-t-il changé ?
Rebecca : Je pense que j’ai été surprise par la rapidité avec laquelle les choses sont revenues à la normale. Il y avait beaucoup de bonne énergie de la part des gens qui venaient aux concerts. Beaucoup de gratitude. On a certainement ressenti tellement de gratitude de pouvoir revenir pour faire ce que nous aimons faire. Cette énergie reflétée par le public que nous avons rencontré lors de notre tournée mondiale de 7 semaines, c’était incroyable.
Megan : On tourne normalement en Europe plusieurs fois par an. On a une base de fans incroyable ici, encore plus que chez nous. Et ne pas pouvoir venir pendant presque 3 ans, c’était vraiment bizarre. Et de pouvoir enfin revenir, c’était vraiment ce qui pouvait nous arriver de mieux : beaucoup de concerts à guichets fermés et jouer dans ces immenses salles. C’était magique.
Vous avez commencé à faire de la musique quand vous étiez pratiquement des bébés. Vous avez d’abord commencé avec de la musique classique, puis vous avez évolué aux fils de années pour arriver aujourd’hui à ce mélange parfait entre la musique américaine traditionnelle, le blues rock et le rock électrique. Comment décririez-vous votre évolution de carrière jusqu’à présent ?
Rebecca : On a eu la chance d’avoir une longue carrière. Ayant commencé si jeunes, nous avons eu de nombreuses années pour expérimenter et comprendre qui nous sommes musicalement. On a grandi en jouant beaucoup de musique traditionnelle américaine avec du blue grass et de l’Americana et on est ainsi devenus plus à l’aise pour intégrer nos influences modernes.
Parce que nous sommes toutes les deux nées dans les années 90, nous aimons beaucoup la musique pop et faire ce mariage de notre âme musicale et ces influences a pris quelques temps au fil des années.
Mais je sens que nous arrivons maintenant à un point fort de notre parcours. Nous nous sentons très bien en tant qu’individus et en tant que sœurs et je pense que les gens peuvent ressentir ça dans le nouvel album.
D’où vient cette passion de la musique ?
Megan : Je suis reconnaissante envers nos parents de nous avoir mis en cours de musique classique si tôt. Nous avons commencé par apprendre le langage de la musique. Je ne me souviens pas d’un moment où nous ne chantions pas ou ne jouions pas, je pense que Rebecca avait 3 ans et moi 4, donc presque avant d’avoir des souvenirs, je me souviens d’avoir chanté et joué.
Nous avons grandi en écoutant beaucoup de musique dans notre maison, très diversifiée : de Bach à Black Sabbath, donc nous avons eu très tôt l’amour et le bon goût pour la musique.
Puis, à l’adolescence, nous avons abandonné nos cours classiques parce que nous voulions vraiment pouvoir improviser, écrire notre propre musique et trouver quelque chose de nouveau qui nous a permis de faire toute la différence.
Blood Harmony est votre 6 – ème album studio, comment l’avez-vous écrit ? Quelle a été l’inspiration pour cet album ?
Rebecca : J’ai l’impression que pour chaque album que nous créons, on essaie de creuser profondément et de trouver quelque chose de nouveau. Une grande partie de notre processus d’écriture de chansons est inspirée par le temps que nous passons sur la route, en tournée.
Nous avons un lien très fort avec notre fan base, c’est l’une des choses que nous apprécions le plus. Faire de la musique est la façon dont la musique peut énergétiquement rassembler les gens.
Nous avons fait beaucoup de tournées en 2019 et lorsque la pandémie a frappé, nous avons eu beaucoup de temps pour réfléchir et manquer les concerts.
Donc, en écrivant cet album, je pense que nous rêvions les yeux ouverts comment va être de retourner sur scène et de revenir dans ces lieux magiques où l’énergie est partagée entre le public et un groupe.
Nous avons déjà pu interpréter live certaines de chansons qui se trouvent sur le nouvel album : Bad Spell, Blood Harmony et Georgia Off My Mind et on a constaté que ces trois chansons se connectent si naturellement avec le public.
C’est incroyablement enrichissant lorsque vous entreprenez de faire quelque chose de créatif et que cela se passe comme vous l’espérez. Je pense que Blood Harmony est énergique. Il est live, il est brut. C’est vraiment nous.

“Nous nous nourrissons de la connexion humaine que la musique peut fournir. La chose la plus importante pour nous est de pouvoir écrire des chansons que signifieraient quelque chose pour les gens qui les entendent”
Comment écrivez-vous habituellement ensemble ?
Megan : Rebecca écrit la plupart des paroles et beaucoup d’idées des chansons commencent avec elle. Mais cette fois, ça a un peu changé. Il y a eu quelques chansons où je suis venue avec l’idée.
Mais la plupart du temps, c’est elle qui vient avec l’idée. Cette fois on a eu le luxe de bénéficier de plus de temps à la maison. Et donc, on s’est posées toutes les deux dans mon sous-sol et nous avons joué les chansons, juste nous deux, ensemble. Nous avons pu décortiquer et trouver la signification très rapidement.
Je dirais que nous avons co-écrit cet album. En tous les cas, plus que dans le passé.
Je pense que c’est parce que nous avons eu le temps de nous poser et approfondir chaque chanson et de vraiment affiner et se poser la question : est-ce que la chanson est vraiment nous ? Nous voulions le ressentir fortement à propos de chaque chanson de l’album.
Dans les albums passés, on a eu la pression du temps. On était en tournée et très peu de temps à la maison. Le temps était limité pour enregistrer, il fallait y aller. Il fallait avancer rapidement et faire de notre mieux.
Cette fois, nous voulions vraiment que chaque chanson soit parfaite. Nous ne voulions pas avoir de chanson de remplissage sur l’album. J’aime vraiment notre sélection de chansons. Et je pense que c’est parce qu’on a travaillé très fortement ensemble, on avait une idée précise de ce qu’on voulait que l’album soit et parce qu’on a eu le temps de pouvoir nous asseoir avec la musique. Cet album est tout ce que nous voulions qu’il soit.
L’Album s’appelle Blood Harmony, qui est aussi le titre d’une chanson très personnelle où vous parlez de votre mère. Ce morceau est aussi inspiré d’un livre. Pouvez-vous nous raconter l’histoire de cette chanson ?
Rebecca : Blood Harmony est une chanson très spéciale pour nous, pas seulement en tant que sœurs, mais aussi pour notre famille. Nous sommes très chanceuses que notre mère et notre père soient de grands mélomanes. Ils nous ont fait écouter des grands disques quand nous étions enfants, mais encore plus important que notre connexion musicale, ce sont nos relations en tant que famille. Nous avons pu avoir des conversations très profondes dans notre famille.
Nous avons beaucoup d’intérêts communs et beaucoup de terrains d’entente et j’en suis très reconnaissante.
Blood Harmony a été écrite plus ou moins pour notre mère. J’ai écrit quelques chansons pour notre père, il était donc temps qu’elle en ait une chanson aussi. Je pense que c’est une très belle chanson qui célèbre le lien entre une mère et son enfant. Une chanson qui approfondit le lien par la musique. Pouvoir chanter et avoir des voix similaires au sein de la famille est très significatif pour nous.
Et oui, effectivement je me suis inspirée d’un livre, En même temps toute la terre et tout le ciel de Ruth OZEKI, un livre poignant qui suscite la réflexion que Megan et moi avons lu et que notre mère a lu également.
Et juste en ayant une conversation sur ce livre, l’idée de la chanson m’est venue. C’était une chanson très difficile à écrire pour moi. Il m’a fallu 4-5 semaines pour la terminer, mais je pense que les gens peuvent entendre le travail de l’amour dans cette chanson.
J’adore cette chanson, c’est l’une de mes préférées de cet album
Rebecca : Merci beaucoup
Et si on élimine celle-là quelle est votre chanson préférée de l’album ?
Megan : Ma chanson préférée doit probablement être Southern Comfort. C’est l’une des premières chansons que Rebecca m’a envoyées. Elle était à peu près formée, il y avait déjà les versets et le refrain. Et je l’ai trouvé tellement catchy.
Tu sais si tu écoutes une chanson et qu’elle te vient à l’esprit tout le temps et tu ne l’oublies pas immédiatement, je pense que cela signifie que c’est spécial. Cette chanson a fait ça pour moi.
Et je pense que mon enregistrement préfère de l’album doit être Deep Stays Down. Nous avons beaucoup travaillé sur cette chanson. Il a fallu beaucoup de temps pour qu’elle trouve son chemin, mais je pense qu’elle est désinvolte. C’est une façon intéressante et surprenante de commencer le disque. J’ai adoré faire cet enregistrement.
Rebecca : C’est difficile de choisir. Je pense que l’un de mes moments préférés « lyriquement » sur l’album est Kick the Blues. Je pense que c’est une chanson très énergique et un peu ardue.
Il y a beaucoup de paroles dans cette chanson, donc je suis assez nerveuse à l’idée de l’interpréter sur scène parce que je dois m’assurer de mémoriser correctement toutes les paroles et ne pas me planter. Mais, je pense que c’est l’une de mes préférées sur l’album.
“Blood Harmony est énergique. Il est live, il est brut. C’est vraiment nous.”
Might As Well Be Me, c’est une de mes préfères. De quoi parle-t- elle ?
Rebecca : Might As Well Be Me a été écrite il y a quelques années et c’est une chanson que nous chantons dans notre concert depuis un certain temps, mais nous n’avons jamais eu l’opportunité de l’enregistrer sur nos albums précédents. Donc, ça fait du bien de l’enregistrer enfin sur cet album.
C’est une chanson très introspective et c’est un peu une chanson difficile sur le plan lyrique. Elle parle de la situation émotionnelle dans laquelle certaines personnes peuvent parfois se retrouver lorsqu’elles sont dans une relation toxique. Alors nous voulions simplement fournir un espace pour parler de ce sentiment. Je pense que la plupart de gens peuvent se retrouver dans cette chanson. C’est une chanson très humaine. C’est magnifique et je pense que le solo de Megan, c’ est peut-être juste moi, est absolument magnifique. Cela parle au cœur.
Vous avez coproduit cet album avec Tyler Bryant, qui est ton mari, Rebecca. Quel était son impact qu’il a apporté sur l’album ?
Megan : comme on l’a dit auparavant, nous voulions que cet album sonne plus live. Sur les albums précédents, nous voulions vraiment être autonomes, alors nous avons fini par jouer de tous les instruments, Rebecca a programmé la batterie et nous avons tout fait nous-mêmes.
Cette fois nous voulions une batterie live et nous ne savions pas comment le faire. Et Tyler a vraiment su maîtriser l’enregistrement de la batterie live pendant la pandémie. Il a apporté beaucoup d’équipement au studio, nous a appris à l’utiliser travailler.
Le son est incroyable, donc nous avons pensé qu’il était vraiment la personne parfaite pour apporter ce genre de conseils sur cette partie de l’équation musicale. Il a fait un travail fantastique en nous aidant à apporter cette énergie live dans l’album de cette façon.
Rebecca : Nous sommes des gens très sérieux quand il s’agit de notre art. Nous pouvons tenir les choses très fermement parce que nous nous en soucions beaucoup. Donc, je pense aussi que le fait de pouvoir avoir quelqu’un qui a beaucoup de légèreté, pour tous ceux qui connaissent Tyler, ils savent qu’il est joyeux et exubérant et qu’il a tellement d’énergie.
Megan : Et il est farceur
Rebecca : oui, c’est un farceur et il aime enregistrer, il aime être en studio. En studio, cela peut être un processus stressant parce que tu peux être sous le microscope et tu essaies de faire le mieux et parfois, tes nerfs peuvent prendre le dessus.
Donc, c’était vraiment amusant de l’avoir là, pour faire des blagues et rire. Évidemment, je suis un grand fan de Tyler, donc c’est bien de l’avoir là-bas.
Alors, quand nous vous verrons ensemble sur scène à Paris ?
Rebecca : Qui sait ? J’adorerais ça. En fait, la dernière fois que nous sommes venus à Paris, il est monté sur scène avec nous pour faire un peu du jamming. C’était très amusant. Faire de la musique en famille est ce que je préfère.
Comment se passe la vie tournée avec 2 sœurs, est-ce que vous vous entendez bien ensemble ?
Megan : Nous avons toujours été ensemble. Nous avons toujours été très proches depuis l’enfance. Nous étions bébés ensemble, donc je pense que n’importe qui a eu un frère ou une sœur sait que cela peut être parfois un peu difficile et nous avons eu nos moments aussi.
Nous avons eu des grosses disputes mais je pense que c’est vraiment important de communiquer, donc nous nous disputons bien.
Rebecca : Nous nous disputons parce que nous nous soucions une de l’autre. L’ego joue toujours un rôle dans les relations, mais nous avons vieilli et nous essayons vraiment de mettre l’ego de côté. Nous restons assez honnêtes l’une l’envers l’autre.
Quel est votre style de mode ?
Megan : Je pense que nous avons un style très androgyne ; Nous aimons porter des vêtements confortables lorsque nous sommes sur scène. C’est plus récemment qu’on c’est un peu plus lancé dans la mode avec des vêtements inspirés par la mode des années 70 qui, je le sais, est très IN maintenant. Nous allons dans beaucoup de magasins de second hand et nous avons trouvé des vêtements d’occasion incroyables.
Je pense que c’est vraiment génial d’essayer de réutiliser, parce que fast fashion est un peu difficile à avaler. Faire du shopping d’occasion a été vraiment gratifiant. Nous avons justement récupéré cette veste en daim que Rebecca porte aujourd’hui dans un magasin de seconde main.
Rebecca : C’est beaucoup mieux de pouvoir réutiliser et recycler. Je pense que jusqu’à un certain point, je portais toujours exclusivement du noir. Je respecte vraiment ta garde-robe parce que chaque pièce est d’une nuance de noir différente. Mon respect.
Merci beaucoup
Rebecca : Mais j’ai essayé de porter différentes couleurs sur scène, pour me sentir libre d’exprimer un peu plus la mode. C’était amusant de jouer avec les couleurs et les textures…
Megan : Et aussi jouer un peu avec la nostalgie. Les gens vont écouter l’album et aussi regarder le style du disque. Il a un parful très années 60-70. On voulait donc plonger plus profondément dans le style emblématique de certains groupes de rock sudiste, comme The Allman Brothers, Janis Joplin ou Jimi Hendrix. La veste de Rebecca pourrait dater de cette époque.
Rebecca : le Suede ne se démode jamais. J’ai beaucoup de chance parce que Megan a un œil fort pour la silhouette et pour la coupe de vêtements. Megan est en fait la styliste de tous nos vidéo clips et de nos séances photo.
C’est bien parce que j’aime compter sur elle. Je suis toujours là, à lui demander comme m’habiller, que dois-je porter …
Megan : Je suis impatiente que tu puisses voir notre prochain clip pour le single Strike Gold. Le style est sur fun. Rebecca a pris les rênes en jouant avec des couleurs et des franges, de la fourrure. Nous sommes tes contentes de cette vidéo.
Avez-vous un vêtement ou un bijou que vous emportez toujours avec vous en tournée ?
Rebecca : Oui, c’est ce collier avec un pendentif en forme de dent de requin. Il a été fabriqué à partir d’argent recyclé par un artiste et bijoutier incroyable du Royaume-Uni.
Je pense que je l’ai porté pratiquement à chaque spectacle que nous avons joué au cours de ces 2 dernières années. Il voyage avec moi en tant que talisman.
Megan : J’ai une paire de jean flares en denim noir de la marque One Tea Spoon. Je les ai depuis des années et je les prends toujours en voyage et bien sûr, mes Converses . Je dois rester à l’aise sur scène, pour pouvoir me déplacer facilement.
Megan, comment tu as choisi la guitare lap steel ? Ce n’est pas si habituel, surtout pour une femme.
Megan : Je sais. Je ne rencontre presque jamais quelqu’un qui joue de la guitare lap steel et je ne comprends vraiment pas pourquoi, car des riffs les plus emblématiques de l’histoire du Rock N Roll sont jouées sur le lap steel: comme les textures et les solos de Pink Floyd ou le morceau Running on Empty joué par David Lindley et qui est probablement l’un des solos de guitare les plus emblématiques de tous les temps.
Je pense donc que la guitare lap steel mérite sa place. J’ai commencé à jouer de la guitare dobro acoustique avant le lap steel. C’est parce que nous avons grandi en écoutant beaucoup de guitare slide et c’est resté dans notre tête. Électrique et acoustique, on écoutait beaucoup de Jerry Douglas avec Alison Krauss. J’ai vu jouer pour la première fois et je suis tombé amoureuse du Dobro. Et puis, quand on est passé à l’électrique c’était logique pour moi de prendre la lap steel. La découvrir, cela a été ma joie. C’est vraiment comme ma voix. C’est très naturel pour moi de presque « chanter » mes parties à travers le lap steel.
Il me semble que tu as inventé une sorte de support pour que tu puisses jouer debout
Megan : Comme son nom l’indique, la guitare lap steel est destiné à être assise et à jouer sur tes genoux, ce qui, je pense, explique pourquoi beaucoup de gens ne l’utilise pas. C’est un peu plus difficile de se tenir debout et de jouer.
Mais, je ne pouvais pas jouer assise sur scène, je devais me lever, alors j’ai construit comme un support pour la lap steel afin de pouvoir me tenir debout.
Et puis au cours des dernières années, je me suis demandé pourquoi il n’y avait pas un lap steel debout construit avec cette forme, alors j’ai approché constructeur de guitare Beard vraiment fantastique et j’ai dessiné une image de ce que je voulais.
Donc, nous avons construit un lap steel ensemble qui va sortir très bientôt. C’est une lap steel destiné à être utilisée debout. Il est très léger et il est beaucoup plus facile de jouer et de bouger sur scène. Je suis enthousiaste à l’idée de la sortir. Je voulais que la lap steel soit là. Qu’elle devine un instrument plus courant. J’espère que plus de gens l’utiliserons…
Rebecca, tu as commencé à jouer de la mandoline, tu utilises encore la mandoline pour écrire des chansons ?
Rebecca : Je n’écris pas autant à la mandoline. J’ai l’impression que l’écriture de chansons pour moi a été fortement facilitée par la guitare électrique, la polyvalence de la guitare électrique. C’est la raison. Tant de chansons emblématiques ont été écrites en termes de riffs. La gamme de la guitare est si agréable. Je n’ai pas arrêté de jouer de la mandoline mais elle n’apparaît pas forcément trop sur scène.
Megan : En fait, nous étions justement en tournée avec Willie Nelson et nous sommes montés sur scène pour jammer avec lui pour la dernière chanson du concert et elle a sorti sa mandoline.
Rebecca: oui, rock on. Mais je suis reconnaissante de cette transition vers la guitare électrique parce que je pense que cela a vraiment façonné mon écriture de chansons d’une manière positive.
Megan : Nous sommes un groupe très heavy riffs
Vous étiez en tournée avec de grands noms comme Bob Seger, Keith Urban et donc, Willie Nelson, est-ce que l’un de ces grands artistes vous a particulièrement donné un conseil important pour votre carrière ?
Rebecca: on joue un musique très variée ce qui signifie que nous sommes capables de tourner dans beaucoup de contextes différents et cela a rendu les choses très intéressantes pour nous au fil des années: pouvoir tourner avec Keith Urban, dans la sphère country ou avec Bob Seger dans la sphère du rock classique. L’une de mes tournées préférées où nous avons pu participer est celle avec Elvis Costello, qui est aussi un artiste incroyablement varié.
C’est un historien de la musique, il a fait des disques punk, rock et country, donc il représente le genre d’artiste que nous voulons être dans notre carrière. Elvis Costello a été le premier à vraiment nous dire de ne pas nous définir par genre musical.
Il nous a dit : les gens vont essayer de vous mettre dans une boîte et vous n’avez pas besoin d’aller dans la boîte, vous pouvez être plusieurs boîtes, vous pouvez être une boîte, vous devrais défendre votre propre genre et laisser le nom du groupe être votre facteur de définition et pas un genre arbitraire. Ça n’a pas d’importance où votre disque sera rangé chez le disquaire. L’objectif principal devrait toujours être d’écouter votre cœur et de suivre votre rêve créatif, suivre cette vérité.
On arrive à la fin de cet interview, un dernier mot
Rebecca : Nous espérons que les gens écouteront l’album, nous espérons que les gens viendront nous voir jouer l’album en live. Nous nous nourrissons de la connexion humaine que la musique peut fournir. La chose la plus importante pour nous est de pouvoir écrire des chansons que, espérons-le, signifieraient quelque chose pour les gens qui les entendent, nous pourrions devenir des compagnons pour les gens dans les moments de joie ou dans les moments de tristesse. J’espère qu’ils vivront toute cette bouffée d’émotion avec nous. Nous reviendrons l’automne 2023.
Megan : Nous sommes tellement reconnaissants envers la France pour son soutien. C’était vraiment incroyable et nous avons hâte de revenir et nous espérons que les gens chanteront avec nous
English Version

Deeply rooted in American blues rock, energetic and full of sensitivity, the music of LARKIN POE goes straight to our hearts. Formed by Georgia-born Rebecca & Megan Lovell, now based in Nashville, the GRAMMY-nominated® LARKIN POE returns this fall with a sixth studio album. Entitled Blood Harmony, this new record will be available in digital on November 11, 2022 and on CD & vinyl, on November 18, 2022 on Tricki-Woo Records (French release).
Over the albums, the two sisters have managed to shape a beautiful blues rock identity, infusing a new energy to the genre with an avant-garde perspective and a resolutely feminine approach.
While Megan takes care of the vocal harmonies and her now famous lap-steel guitar with a shimmering sound, Rebecca bewitches us with her raw and bluesy vocals, while taking care of the songwriting, guitar and keyboards.
For this album, they also recruited members of their long-time live band, including drummer Kevin McGowan and bass player Tarka Layman. And they co-produced it alongside Texas musician and Rebecca’s husband, Tyler Bryant.
The musical strength, the richness of the writing and the ingenuity of the arrangements unfold throughout this new album: from the hypnotic and swampy blues that reveals the opening track Deep Stays Down, to the brilliant and explosive riff of Bad Spell, from the warm and moving tribute to their homeland with Georgia Off My Mind and Southern Comfort imbued with the sweet southern blues guitar riffs, to the title track, Blood Harmony, dedicated to their rich and close family relationship, from the superb Might as Well Be Me with its soaring vocals and the majestic flaming solo sound to the haunting ballad Lips as Cold as Diamonds.
Blood Harmony is an explosion of blues rock sounds, contagious choruses imbued with lots of energy, light and shadow, an album that fully exploits the vitality one feels during their dynamic and incendiary live performances.
I had the great pleasure of sit with the adorable Rebecca and Megan in Paris. We talked about their music career, their inspirations, family relationship, their fashion style and of course about Blood Harmony.
Welcome to Paris. You come to France very often. After your sold-out concert in Paris last May, you came back to France for summer festivals.
Megan: Right, the concert in Paris was so much fun. The audience has been amazing. So energetic.
Rebecca: And then, we played this summer in Cognac, Villerupt and Arras. It was really amazing. We can’t wait to come back with the new album.
How did you feel this post pandemic tour? After such long period with no live concerts, has something changed?
Rebecca: I think I was surprised at how quicky things did get back to normal, relatively speaking. I think there was a lot of good energy from people coming to the shows. A lot of gratitude. We certainly felt so much gratitude to be able to return to do what it is that we love and that energy felt mirrored by the audience that we encounter on our 7-week headliner world line tour was incredible.
Megan: We normally toured in Europe several times a year. We have such an amazing fan base over here, even more than on our home. So, normally we are touring over here a lot and to not come for almost 3 years, it was really weird. And to finally be able to come back, just felt the best. A lot of sold out shows and we played these huge rooms. It was really magical.
You started doing music when you were practically babies. You first started with classical music then you evolved and now your sound is something like a perfect blend between traditional American music, blues rock and electrical rock music. How do you actually describe your career evolution till now?
Rebecca: We’ve been fortunate to have an extensive career. Having begun so young, we had many years to experiment, stretch out and figure out who we are musically. And having growing up playing a lot of traditional American music with blue grass and americana, we’ve grown more comfortable integrating our modern influences. Because we were both born on the 90s, se we love a lot the pop music. And to be able to find that marriage of our musical soul and this music as well has taken some times over the years. I do feel that we come to a really strong place and we feel very good in who we are as individuals and as sisters and I think that people can feel that on this album.
What comes that passion for music from?
Megan: I feel thankful to our parents for putting us into classical lesson so early. Because we were starting to learn the language of music, I can’t remember a time when we weren’t singing or playing because I think Rebecca was 3 and I was 4, so almost before I have memories, I can remember singing and playing.
I would say we were growing up listening to a lot of music in our house, very diverse: everything from Bach to Black Sabbath, so we got a really great taste for music and love for music.
Then in our teens, we just quit our classical lessons because we really wanted to be able to improvise, write our own music and came up with something new that’s meet all the difference for us.

Blood Harmony is your 6th studio album how did you write it? What was the inspiration for this album?
Rebecca: I feel that every album we create, we try to dig deep and find something new. So much of our songs writing process is informed by the time that we spend out on the road touring. We have a very strong connection to our fan base that is one of the things that I think we enjoy most about. Making music is the way in which music can energetically incredibly bring people together.
We did a lot of touring in 2019 and when pandemic hit, we had a lot of time to self-reflect and to miss performing live.
So, in writing this album, I think we were day dreaming about what it was gonna feel like to return to the stage and to return to that magical place where the energy is been shared between an audience and a band.
We’ve been able to perform some of these songs live already: Bad Spell, Blood Harmony and Georgia off my mind and all three of these songs are connect so naturally with the audience, and that’s an incredible fulfilling when you set out to do something creatively and it comes off as you hope that it would.
I think Blood Harmony: it is energetic, it’s live, it’s raw, it’s very much us.
How do you usually write together?
Megan: Rebecca writes most of the lyrics and a lot of the song’s ideas start with her. But this time we heavily edited together. So, she would come with the idea or there were few songs, where I came with an idea. But most of the time it came with her and we had a luxury of a little bit of time off the road, where we just sat at my basement and play the songs just the two of us.
I would say we co-wrote this album, more than we had in the past and I think that’s because we had the time to sit with the songs and really hone in on: is the song really us?
We wanted to feel it strongly about every single song on the record. In albums past we’ve had the pressure of time where we were on tour, we were home for a little bit. It’s like you got only a set amount of time to record all project, you got to go go go. Sometimes you got to move forward the ideas and just do the best you can.
This time, we actually really wanted every song to stand on the tone. We did not want to have any filler song on the album. I feel really good about our selection of songs. And I think because we came together with strong ideas of what we want the album to be like and we had the time to be able to sit with the music and make sure that’s everything we want it to be.
The title is Blood Harmony, which is also a very personal song where you talk about your mother and it is also inspired by a book. Can you tell us the story of this song?
Rebecca: Blood Harmony is a very special song for us, not just as sisters, but also for our family. We are very fortunate to have both our mother and our father be big music lovers. They made us listening to many great records when we were children but even more important than our musical connection as a family, it is our relationships. We were able to have very deep conversations in our family.
We have a lot of shared interests and lot of common ground and I am very grateful for that. Blood Harmony was written more or less for our mother. I’ve written a couple of songs for our father, so it was time that she gets one. I think it is a really beautiful song that celebrates the connection between a mother and a child and thorough the bond of music as well. Being able to sing and have similar voices within the family is very meaningful to us.
And yes, we spoke about this book, Tale for the time being by Ruth OZEKI, a very thought-provoking poignant book that both Megan and myself read and my mother read and just having a conversation about that book, the idea for the song came to me. It was a very challenging song for me to write. It took me 4-5 weeks to get it finished, but I think that people can hear the labour of love in that song.
I love that song, it’s one of my favourites
Rebecca: Thank you
And except this one, do you have another favourite?
Megan: My favourite song has to be probably Southern Comfort. That was one of the first song that Rebecca sent me. That was pretty much fully formed, like the versus and the chorus were there and I just thought that it was so catchy. Because you know, if you listen to a song and then it pops into your head, you can remember the song and you do not forget it immediately, I think that means it’s special. That song did that for me.
And I think my favourite recording from the album have to be a Deep Stays Down. We laboured over that song. It took a while for it to find its way but I think it is really corky. An interesting and a surprising way to start the record. I loved making that recording.
Rebecca: it’s tricky. I think one of my favourite moments lyrically on the album is Kick the blues. I think it’s a very energetic song and it’s mouthful. There are a lot of lyrics in that song, so I am nervous to perform it on the stage because I have to make sure that I get them all memorised and don’t mess up but I think that this is one of my favourites on the album.
I have also one that I love in particular Might As Well Be Me.
Rebecca: Might As Well Be Mewas actually written a few years ago and it’s a song that we have in our live show for quite a while but we have never had circumstances line up to recorded it on our previous albums. So, feels great to finally record on this album.
It is a very introspective song and it is a little bit of a challenging song lyrically. It’s dedicated to the emotional situation that’s some people can sometimes find themselves when they are in a toxic relationship. We just sort of wanted to provide a space to talk about that feeling. I think most can be related to. It’s a very human song. It is beautiful and I think that Megan’s lap steel solo on, might be just me, but it’s absolutely stunning. It speaks to the heart.

“We feed of the human connection that music can provide. The most important thing to us is to be able to write songs that would hopefully mean something to the people who hear them”
You co-produced this album with Tyler Bryant, who is your husband, Rebecca. What is the impact that he brings you on the album?
Megan: We wanted this album to feel more live as we were saying before. On the albums past we really wanted to be self-reliant, so we’ve ended up playing all instruments and Rebecca programme the drums and we did it all ourselves. We wanted to bring in live drums and we were not sure how to do that and Tyler has just mastered the recording live drums through the pandemic, bringing a lot of equipment to the studio, learning how to work it and getting some beautiful drums set up in the studio. The sound is amazing, so we thought he is really the perfect person to bring this kind of advises on that part of the musical equation. He did a fantastic job like helping us bring that live energy into the record in that way.
Rebecca: we are very serios people when it comes to our art. We can hold things very tightly because we care very much. So, I think additionally being able to have someone who has a lot of levity as for anybody who knows Tyler, they know that he is joyful and exuberant and he has so much energy
Megan: And he is prankster
Rebecca: He is a prankster and he loves recording, he loves being in the studio. As being in the studio, it can be a stressful process because you can be under the microscope and you are trying to do good and your nerves can get the better of you. So, it was really fun having him there, just to make jokes and laugh. Obviously, I am a big fan of Tyler’s, so it’s nice having him there.
When we will see you guys together on stage in Paris?
Rebecca: Who knows? I would love that. He actually jams with us last time when we came in Paris. It was very fun. Getting to make music as a family is my favourite thing.
How is the life tour with 2 sisters, do you get well together?
Megan: we’ve always been a package deal; we’ve always been close from childhood. I mean we were babies together, so I think that anybody had a sibling knows that it can be a little challenging and we had that of course. We had big fights but I think it’s really important to communicate, so we fight well.
Rebecca: We fight because we care for each other. You know ego always play a role into relationships but we got older and we really try put ego aside. We keep each other pretty honest.
“Blood Harmony: it is energetic, it’s live, it’s raw, it’s very much us”
What is your fashion style?
Megan: I think we have a very androgynous style; we like to wear clothes which are comfortable when we run out on stage.
More lately, we have been getting into fashion and I think a lot of them have been inspired by the 70s fashion which I know it’s very IN now. We go to a lot of second-hand stores and we’ve been finding some amazing clothing second hand.
I think it is really great to try to re-use, because there is some fast fashion that’s a little bit hard to swallow and actually, going and shopping second hand it’s been really fulfilling. We just picked up this Rebecca’s suede jacket in a second-hand shop.
Rebecca: It feels a lot better being able to reuse and recycle. I think that up to a certain point, I always wore exclusively black. I really respect your wardrobe, because every piece is a different shade of black. My respect.
Thank you, that’s very kind
Rebecca: but I’ve been trying to wear different colours on stage, to feel free to express a bit more of fashion. it’s been fun to play with colours and textures …
Megan: And also play with nostalgia a bit. I think that for our record, people will listen to the album and also look at the styling of the record. It has a very 60s -70s feel to it. We were a kind like harkening back to some of those like of southern rock band iconic style like The Allman Brothers, Janis Joplin or Jimi Hendrix, kind of diving deeper in those styles. Rebecca jacket could be from that time.
Rebecca: Suede never goes out of fashion. I’ve been very lucky because Megan has a strong eye for silhouette and for cut up clothing. Megan style all our music videos and photo shootings for us and that’s been nice because I like to rely on her. I am always like dress me, what should I wear …
Megan: I’m very excited for you to see our next music video for the single Strike Gold. That’s gonna be a really nice fun style for that music video. Rebecca actually took the reins on that, playing up with some colours and fringes, some fur. We are so excited for this.
Do you have a piece of clothing or jewellery that your always take with you on tour?
Rebecca: Yes, it’s a medallion style shark tooth necklace and it was made out of recycled silver by an incredible artist and jeweller out of the Uk. I think I ‘ve worn this basically every show we played in the last 2 years. Definitely, it travels with me as a talisman.
Megan: I have a pair of black denim bell bottoms that are made by One Tea Spoon that I had for the past years with me on every trip and now my Converse. I got to stay comfortable on stage, so I can move around.
Megan, how did you get to play the lap steel guitar? it’s not so usual, especially for a woman.
Megan: I know. I hardly I ever run into anybody playing a lap steel guitar, which I do not know why because some of the most iconic lines in Rock N Roll history are played on the lap steel: like Pink Floyd textures and solos, Running on Empty was played by David Lindley and that’s like probably one of the most iconic guitar solos of all time. So, I think it deserve it’s place.
I started up playing the acoustic dobro guitar before the lap steel and that’s because we grew up listening to a lot of slide guitar. That was always in the back of our minds. Electric and acoustic, we were listening to a lot of Jerry Douglas with Alison Krauss. I saw being played for the first time and I just fell in love with the Dobro. And then we were plugging in it just make sense to me to pick up the lap steel and discovering that have been my joy. It’s definitely feels like my voice. It’s very natural for me to almost sing my parts through the lap steel.
It looks that you invented a kind of holder so you can play standing
Megan: As the name suggested, it is intended to be playing in the lap, just sitting in your lap which I think that’s why a lot of people maybe they do not pick it up. Because it is a little bit more challenging to stand and play.
But you know, I could not sit on stage, I had to get up, so I actually built like a holder for the lap steel so I can stand.
And then over the past years, I actually have been thinking why isn’t there a standing lap steel like a lap steel built with this shape, so I actually approach a really fantastic slide maker beard guitars and I drew up a picture of what I wanted. So, we’ve been building a lap steel together that’s gonna come out very soon.
That’s a lap steel meant for standing and it’s very light and it’s a lot easier to play and to run around on stage. I am excited for that. I wanted the lap steel to be out there. I want it to be more common. I hope that more people will pick it up.
Rebecca, you started playing mandolin, do you still use the mandolin to write songs?
Rebecca: I do not write as much at the mandolin, I do feel that song writing for me has been strongly facilitated by the electric guitar, the versatility of the electric guitar, that is the reason. So many iconic songs have been written riffs wise, the range of the guitar is so pleasing. I do not stop play of mandolin but it does not necessarily appear on stage too much.
Megan: In fact, we were just touring with Willie Nelson and we got up on stage to jam with him for the last song of the performance and she brought her mandolin out
Rebecca: Yeah, rock on. But I do feel grateful of that transition to the electric guitar, because I think it has really shaped my song writing in a positive way.
Megan: we are a very riff heavy band.
You were touring with big names like Bob Seger, Keith Urban, you just say Willie Nelson, is one of these huge artists particularly gave you an important piece of advice for your career?
Rebecca: yeah, I do think based on the cross section of music that we play, we are very varied, that means that we are able to tour into a lot of different contexts and that makes the things very interesting for us over the years: being able to tour with Keith Urban, in more the country sphere, being able to tour with Bob Seger in more the classic rock sphere.
One of my favourite tours where we were able to be on is the one with Elvis Costello, who is also an incredible varied artist. He is a music historian, he has made punk records, rock records and country records, so he represents the kind of artist that we want to be in our career. He was the first to really tell us do not define yourself by genre.
People will try to put you in a box and you do not have to go into the box. You can be many boxes, you can be no box, like advocate for yourself, advocate for your own genre and let the band name be your defining factor, not some arbitrary genre. Where you are goanna put your record in the record store that’s not important. The primary focus should always be on listening to your heart and following your creative dream, follow that truth.
One last word
Rebecca: We hope that people will listen to the album, we hope that people will come out and see us play the album live. We feed of the human connection that music can provide. The most important thing to us is to be able to write songs that would hopefully mean something to the people who hear them, we could become companions to people in times of joy or in times of sorrow. And that would come and experience the whole breath of emotion with us when we come back through fall 2023
Megan: I know we are so thankful to France, for the support. It’s been really incredible and we cannot wait to come back and we hope that people will sing with us
How is the life tour with 2 sisters, do you get well together?
Megan: we’ve always been a package deal; we’ve always been close from childhood. I mean we were babies together, so I think that anybody had a sibling knows that it can be a little challenging and we had that of course. We had big fights but I think it’s really important to communicate, so we fight well.
Rebecca: We fight because we care for each other. You know ego always play a role into relationships but we got older and we really try put ego aside. We keep each other pretty honest.
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