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Un style authentique, un sound rock vintage efficace aux accents 60s, le duo français, Carré-Court, fête aujourd’hui la réédition de leur EP « N°1 » et dévoile un Bonus Track très surprenant : Ace of Spades, ce fameux titre de Motörhead, interprété dans une manière très originale et avec beaucoup de caractère, tout à fait à leur image.
Julie Crouzillac (chant) -voix soul, groovy, sensuelle et un look à la Brigitte Bardot et Emilien Gremeaux (guitare, basse, batterie, chant) – auteur compositeur talentueux et un look à la John Lennon, voilà comment on pourra décrire en quelque mots ce duo plein de personnalité originaire de Limoges.
Pour le reste, je vous laisse découvrir l’interview, car j’ai eu le plaisir de les rencontrer à Paris il y a quelques semaines. Coup de Cœur !
Parlez- moi de vous ? Comment vous avez commencé à faire de la musique ensemble ?
Emilien : Avec Julie, on se connait depuis le collège et à l’époque, j’avais un petit group de reggae et je lui avais proposé de venir chanter avec le groupe. Ça a commencé comme cela, ensuite on s’est perdu de vue 4-5 ans.
J’ai continué à avoir de groupes de mon côté, un peu rock garage et puis, on s’est croisé un peu par hasard et j’ai lui ai proposé de faire un peu de musique sans prétention…
Julie : Et moi, j’ai accepté.
Emilien : On a commencé par faire quelques petits enregistrements chez moi.
Je fais de la batterie, basse et guitare. Julie a posé sa voix. On a partagé quelques morceaux sur Internet et on a vu qu’il y avait des gens qui aimaient plutôt bien et ça nous a encouragé à faire d’autres.
Et puis, on a eu une proposition de concert le 21juin 2014 pour la fête de la musique, dans un bar à Limoges, qu’on connait bien. On ne savait pas quoi faire.
Julie : On n’avait pas de nom, pas de set.
Emilien : On a donc eu 2 semaines pour trouver un nom et monter le set.
C’était un peu la date butoir, mais ça nous a permis de lancer vraiment le groupe et faire le 1 ère concert.
Donc comment avez-vous trouvé Carré-Court …
Emilien : Au début, on a essayé de choses en anglais et puis, on voulait faire un petit rappel en français dans le nom du groupe.
On chantait déjà en anglais, donc c’était intéressant de trouver un nom de groupe en français. On est tombé sur la pochette du groupe Nouvelle Vague, où il y a une fille dessinée de profil avec un carré court qui fume une cigarette et on s’est dit pourquoi pas Carré- Court.
Julie : En plus, c’est un album qu’on a beaucoup écouté et une belle référence aux 60s, la période qu’on aime bien.
Mais tu n’as pas dû faire la coupe ?
Julie : Non, pas encore …. On me demande souvent mais j’y tiens beaucoup.
Emilien : ça arrivera un jour.
Parlez-moi donc de vos références 60s
Emilien : On s’est aperçu qu’en se revoyant, on se faisait écouter des morceaux de 60’s de plusieurs styles différents, mais toujours de cette période. C’est une période très vivante.
Julie On est vraiment fans de réverbe.
Et les artistes qui vous ont influencés ?
Julie : Il y a les anciens comme Beatles, Etta James, Janis Joplin… et les récents comme Nick Waterhouse. ET il y a Nirvana- on est fans tous les deux…
Emilien : On a toujours écouté beaucoup des choses différentes. Ça peut être aussi de la chanson française.
Julie : Ce qui reste pour nous des années 60, c’est le côté sincère, authentique. C’est peut-être les prises uniques qu’on faisait à l’époque – pas de montage, pas de copié – collé.
Ce qu’on aime aussi, par exemple dans Nirvana, c’est le côté sensible, spontané. On sent qu’il ya une âme. Ce qu’on peut perdre dans la musique d’aujourd’hui … à force de vouloir être parfait, on perd l’essence de la musique.
Le Ep va être réédité le 14 avril avec un bonus Track, tenu secret pour l’instant (ndlr le titre a été dévoilé qu’aujourd’hui). Parmi les 4 chansons, est-ce qu’il y a une qui a plus d’importance pour vous que les autres ?
Julie – pour moi, personnellement c’est I said, une des premières chansons qu’Emilien a composé et qui est vraiment dans le style slow que j’aime beaucoup. Je ne peux plus m’en lasser.
Je me souviens quand il me l’a faite écouter, je l’ai adoré toute de suite. On a fait une demo qu’on a enregistré chez lui et qui reste la plus jolie version et qu’on n’a jamais réussi reproduire ensuite. Celle d’EP est bien quand même, mais elle est plus travaillée.
Emilien : je ne sais pas, moi je les aime toutes.
Est-ce que vous avez d’autres chansons prêtes ou en préparation ?
Emilien : On a enchainé pas mal de concerts en 2015 et 2016, ça m’a permis de composer plein des nouvelles chansons qu’on va garder pour l’album. C’est la prochaine étape qu’on est déjà en train de préparer (ndlr Ils ont déjà fait une escapade récente à Oxford en Angleterre pour les premières enregistrements)
On insiste vraiment sur la démarche de faire de morceaux bien construits, efficaces et pas juste faire un morceau juste parce qu’il nous manque. Il y a du boulot. On aime bien essayer plein de choses, prendre notre temps.
Allez-vous chanter en français ?
Julie : Pour l’instant non, ce n’est pas prévu. Mais on s’est déjà posé la question…
On n’est pas fermés, car on aime beaucoup le français, le beau français.
On a l’impression que les chansons françaises qui marchent maintenant sont de chansons un peu pauvres.
On aime bien le joli langage donc, si on faisait une chanson en français, on prendrait notre temps car on tient qu’elle soit la plus parfaite possible.
Qu’est-ce que vous pensez de la scène musicale française en ce moment ?
Julie : Je pense que les plus connus ne sont pas forcément les plus méritants. Ce qui passe à la télé, ce n’est pas forcement ce qui me touche.
Il n’y a pas de la place pour tout le monde et je trouve ça dommage.
C’est constamment les mêmes têtes d’affiche dans les festivals. Il n’y a pas de la place pour les petits groups, pour les découvertes. Pas forcément nous, mais on a pu croiser beaucoup de groupes qui sont vraiment super. Et malheureusement, on passe à côté de choses car ils sont un peu hors circuit, hors normes.
Emilien : Il y a toujours une belle scène française, beaucoup de groupes. Il reste qu’il y ait plus de structures qui soit prêts à les accueillir. C’est un peu dommage qu’il n’ait pas assez d’exposition, car il y a vraiment de quoi faire.
Julie : Disons que si on aime fouiller, maintenait avec Internet, on a accès à beaucoup de choses, à plein de petits groupes, mais pour certaines personnes qui ne connaissent pas les blogs ou les radios indépendants, c’est difficile. On ne leur donne pas beaucoup le choix. Les gens écoutent ce qu’on leur sert. Je pense qu’on est beaucoup de petits groupes à penser ça.
Justement que pensez-vous de la promotion via Internet, les media sociaux
Julie : C’est à double tranchant car on peut être exposé si on a de la chance comme nous, car on a été repêché par notre label sur Internet.
Si on a cette chance ça marche, sinon on peut vraiment être noyé dans la masse. Il y a beaucoup de concurrence.
Emilien : Mais en même temps c’est un outil super maintenait. Tu mets de la musique sur plein de plateformes en même temps. Ça permet de faire de choses super cool et aussi de découvrir plein de choses.
En fin de compte, on n’est pas très connectés. On met de choses mais on ne va pas aller forcer le gens à venir aimer notre page Face Book. Ceux qui ont aimé, c’était sincère. On ne leur a pas mis le couteau sous la gorge. On met des publications car s’est important d’être visible, mais on ne va pas souler les gens comme ça.
Et les concerts ?
On aimerait bien tourner plus. On a fait environs 50 concerts ce qui nous a permis d’aller rencontrer le public directement et aussi que les gens nous suivent sur les réseaux sociaux.
Julie : on a un petit public, mais un public fidèle et ça c’est agréable.
Vous êtes allés 2 fois de suite au Printemps de Bourges ?
Oui, la première année, en 2015 sur la scène des iNOUis et ensuite en 2016 sur la scène des régions, c’était super à chaque fois.
Qu’aimez-vous faire à part la musique ?
Julie : Manger. On adore manger et cuisiner aussi…On mange de tout, on n’est pas compliqués mais si on peut manger un bon repas, c’est génial.
Emilien : Et puis, Limoges au niveau de la gastronomie, c’est génial. On a des bons produits de terroir, de la bonne viande.
J’aime beaucoup le cinéma. Je regarde beaucoup de films, ça me détend énormément … c’est mon autre domaine que j’aime beaucoup.
Julie : Moi, j’aime les animaux. S’il y a une bestiole dans la pièce plus rien ne m’intéresse. J’ai un chien magnifique, un chat, j’avais un lapin.
Parlons un peu de la mode…Quel est votre style ? Comment choisissez-vous votre look ?
Julie : Je ne dépense jamais beaucoup d’argent dans les vêtements. Je vais pas mal chez Emaus pour les fringues de récup sinon c’est Zara, H&M, des trucs pas chers….
Après dans le truc connu mais accessibles, j’aime la marque Courrèges, justement la marque des années 60 – les coupes, les lignes sont vraiment très jolies. Personnellement, je n’irais pas mettre des sommes énormes dans les vêtements.
Emilien : Je n’aime pas dépenser des fortunes, non plus. Après, ça dépend sur quoi. Je pourrais mettre un peu plus d’argent dans les chaussures. Pour moi, les chaussures, c’est important. Je dis souvent à Julie : on peut avoir la meilleure personne en face de nous, si elle a des pompes pourries …moi, ça me stresse.
Mais tant qu’on trouve de fringues pas chères, c’est parfait.
On s’habille comme on aime, sans faire semblent. J’aime faire attention à mon look mais sans me prendre la tête.
Sur scène vous avez un certain uniforme…
Julie : On essaye de s’en sortir. On aime beaucoup les look Beatles ou The Animals avec de raccord, ça fait partie de l’esthétique qu’on aime beaucoup et comme on est un duo, on trouve que c’est amusant de s’assortir.
Par exemple, Emilien a une chemise imprimée et moi la robe assortie.
Je peux mettre de chemises d’homme aussi, c’est plus facile d’avoir la même
Emilien : Moi aussi, je peux mettre de trucs de femme, je ne suis pas très épais … je peux entrer dans un col roulé de femme H&M.
On essaie d’avoir une cohésion. On a porté longuement de cols roulés noirs, ensuite de chemises rayées un peu à la Beach Boys ou des vestes de costard.
Julie : On essaie toujours de faire un petit effort ou moins dans les raccords de couleur. On essaie d’être présentable comme dans le décor de notre scène. On a fait du récup, on a repeint des abat-jours, des bouts de ficelle, c’est ça qui est bien!
Votre vidéoclip pour « I don’t care » est très beau … vous allez en faire d’autres ?
Emilien : Oui, on aimerait faire d’autres mais dans un style différent. Surtout changer, ne pas se répéter. On s’ennuie rapidement tous les deux. Le plus important est d’essayer de faire de choses… si ce n’est pas bien ce n’est pas bien, c’est comme cela, mais il y a qu’en essayent des choses qu’on peut réussir.
Vous allez faire une promo à l’étranger aussi ?
Émilien : On aimerait bien, en Angleterre. Mais on a encore beaucoup de choses à développer en France, se faire connaitre ici, défendre notre EP, et puis il y aura l’album. On est friands d’aller voir de gens ; faire nos morceaux en live.
C’est comme cela qu’on se construit, c’est super enrichissant. On va tenter de continuer.
Il nous manque un tourneur.On a eu seulement de gens qui sont venu vers nous. Si on avait un tourneur ça serait vraiment super.
Julie : Car pour nous la musique, c’est jouer en live.
Merci beaucoup pour votre temps – je vous souhaite beaucoup de succès
Merci à toi.
EP
“N°1” – disponible le 14 avril 2017/ HOOZLAB
Tracklist
Baby U don’t mind
I don’t care
I said
When somebody say
(En)
An authentic style, an effective rock sound, with 60’s vintage influences, the French duo, Carré- Court celebrates today the reissue of their EP “No. 1” together with a very surprising Bonus Track: Ace of Spades, the famous title of Motörhead, sung in their very original lovely style.
Julie Crouzillac (vocals) – soul, groovy, sensual voice, Brigitte Bardot’s look and Emilien Gremeaux (guitar, bass, drums, vocals) talented songwriter, John Lennon’s look, that is how we can describe in few words this full of personality French duet, native of Limoges.
For the rest, I’ll let you discover the interview below as I had the great pleasure to meet them in Paris few weeks ago.
Coup de Cœur !
Tell me about you. How did you start to make music together?
Emilien: We know each other since college and at the time, I had a small band playing reggae and I proposed Julie to come sing with the band. It started like this, then we lost sight 4-5 years.
I continued to have my side bands, more a rock garage sound and then, we ran into each other, a little by chance and I proposed her to do some casual music together.
Julie: And I said YES
Emilien: We started by making a few small recordings at my home. I play the drums, bass and guitar. Julie put her voice on them. We shared a few pieces on Internet and we have seen that there were positive feedback, so this encouraged us to do more.
And then we had a concert proposal on June 21, 2014 for La fete de la Musique, in a bar in Limoges, that we know well. We didn’t know what to do.
Julie: At the time, we had no name, no set
Emilien: So, we had 2 weeks to find a name and do the set. It was a short deadline but it allowed us to really launch the band and play live for a first time.
How did you find the name Carré- Court (translation is the hair style “Short bob”)?
Emilien: at first, we tried things in English and then, we wanted to make a small reminder in French in the name of the group. We sing in English, so it was interesting to find a French name.
We came across the art work of a Nouvelle Vague album, which represent a girl in profile with a Short Bob, smoking a cigarette and we thought why not Carré- Court
Julie: It’s an album that we listen to a lot and a very nice reference to the 60s, the period we love
But you didn’t make the hair cut?
Julie: No, not yet… I am often asked to do it but I really love my hair like this.
Emilien: it will happen one day.
Tell me about your 60s references
Emilien: We realized that we were listening to a lot tracks of 60’s. It is a very energetic period.
Julie: We are really fans of reverb.
And the artists who influenced you?
Julie: There are the oldies like Beatles, Etta James, Janis Joplin… or the most recent like Nick Waterhouse. And there’s Nirvana – Both of us are really fans…
Emilien: We always listen to a lot of different things. It can also be the French artists.
Julie: What’s left for us from the 60’s, it is the authentic, sincere side, maybe this unique live- records they did in the past – no editing, not copy – paste.
What we love too, for example in Nirvana, it’s the sensitive, spontaneous side. We feel that there is a soul inside. What we can lose in today’s music… by trying to be perfect, we lose the essence of the music.
The EP will be reissued on April 14 with a bonus Track, kept secret for now (title was unveiled today). Among the 4 songs is there one that is more important to you than the others?
Julie – for me, personally it is I said that is one of the first that Emilien composed and I really love the slow pace. I remember when he made me listen, I loved it immediately. We did a demo recorded at home and it remains the prettiest version, and we’ve never been able to reproduce it. The EP version is nice, but it is more crafted.
Emilien: I don’t know, me, I like them all.
Do you have other songs ready or in preparation?
Emilien: We did a lot of shows in 2015 and 2016, so it allowed me to compose lot of new songs that we’ll keep for the album. It’s the next step, we’re already preparing (they already made a getaway recently in Oxford, England for the first recordings)
We really insist to do effective, well-built tracks. And there is a lot of work. We like to try a lot of things, take our time.
Are you going to sing in French?
Julie: Not now, it is not planned yet. But we already thought about it … We’re not closed to this idea, because we love French, the beautiful French language. We have the impression that French songs that work now are a little bit “Poor in language” songs.
We like the nice language so if we do a song in French, we’ll take our time because we would like it to be the most perfect possible.
What do you think about the French music scene at the moment.
Julie: I think that the most popular artists now are not necessarily the most deserving. What’s on TV is not necessarily what touches me. There is not room for everyone and I think that’s a pity. It is constantly the same headlines at festivals. There is no room for small groups, for new discoveries. Not necessarily us, but we were able to cross a lot of bands that are really great. And unfortunately, we’re missing things because they are a little off track, out of the box.
Emilien: There is always a beautiful French scene, a lot of great new artists. It remains to have more structures ready to welcome them. It is a pity that there is not enough exposure because there is really much to do.
Julie: Let’s say that if you like searching, now with Internet, we have access to many things, to a lot small bands. But for some people unfamiliar with blogs or independent radio stations is difficult. We don’t give them much choice. People listen to what we let them to. I think we’re a lot of small groups to think that.
By the way, what do you think of the promotion over the Internet, social media
Julie: It’s double-edged. You can be exposed if you’re lucky like us, because our label found us on Internet. If we have this chance it works, otherwise we can really be drawn in it. There is a lot of competition.
Emilien: But in the same time, it is a great tool. You put the music on many platforms at the same time. It allows to make super cool things and also to discover lots of things.
Actually, we’re not very connected. We put things on Face Book but we’re not going force the people to come and like our page. Those who loved it, it was sincere. We post things because this is important to be visible but let’s not annoy people with that.
And concerts?
We would like to turn more. We did almost 50 concerts which enabled us to meet the public directly and also that people start following us on social networks.
Julie: we have a small but loyal audience and that’s nice.
You went 2 times to the festival Printemps de Bourges…
Yes, the first year, in 2015 on the stage of the iNOUis and then in 2016 on the stage of the Regions, it was great each time.
What do you like to do besides music?
Julie: Eating. We love to eat and to cook also.We eat everything, we are not complicated but if we can eat a good meal that’s great.
Emilien: And in Limoges, the gastronomy is great. We have good local products, very good meat.
Me, I love the cinema. I watch a lot of movies, it relaxes me a lot…
Julie: I love animals. If there is a beast in the room nothing else interest me. I have a beautiful dog, a cat, I had a Bunny.
Let’s talk about fashion… What is your style? How do you choose your look?
Julie: I do not spend a lot of money in clothes. I go quite often at Emaus for recycling clothes otherwise it is Zara, H & M, cheap stuff…As about less accessible clothes for me, I love the brand Courrèges, the cult 1960s brand – the cuts, the lines are really very pretty. Personally, I wouldn’t put a lot of money in clothing.
Emilien: I do not spend a fortune, neither. But it depends on what. I could spend a more money in shoes. For me, shoes, this is very important. I often tell to Julie: you can have the best person in front of us, if she has awful pumps… me, I’m disturbed.
But as long as we find not expensive clothes, it’s perfect. I like to pay attention to my look but without stress.
On stage do you have a certain uniform…
Julie: We’re trying to get out. We love the Beatles or The Animals looks, it’s part of the 60s aesthetics that we love a lot and being a duo, we find that it’s fun to match our outfits.
For example, if Emilien has a printed shirt, me I’m wearing the matching dress. I can put men’s shirts too. It is easier to have the same.
Emilien: Me too, I can put women’s stuff, I’m not very thick… I can get into a turtle neck from woman H & M.
We try to have a cohesion. For a long time, there were the black turtlenecks, then a bit the striped shirts as Beach Boys style or suit jackets.
Julie: We always try to make a little effort or at least in color fittings. We try to be presentable as in the decoration of our stage. We did some recycling, we repaint lamps, ropes. That’s good!
Your music video for “I don’t care” is very beautiful… you are going to do others
Emilien: Yes, we’d like to do more but in a different style. We like to change, not to repeat ourselves. You get bored quickly together. The most important is to try to do things… If it’s not good is not good. It’s like this. But only trying things can help us to succeed.
You do a promo abroad also?
Emilien: We would like, in England. But there are still many things to develop in France, make themselves known here, defend our EP, and then, there will be the album. We’re fond of going to see people; do our songs live.
We will try to continue. We miss a concert promoter, it would be great to have one.
Julie: Because for us, music is playing live.
Thank you very much for your time – I wish you a lot of success
Thank you.
EP
“N°1” available 14 avril 2017/ HOOZLAB
Tracklist
Baby U don’t mind
I don’t care
I said
When somebody say
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