Magritte, La Trahison des Images – Janvier 2017

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La trahison des Images (Ceci n’est pas une pipe), 1929

(EN)

At the last minute, I finally managed to see the Rene Magritte exhibition « La Trahison des images » at the Centre Pompidou in Paris. For the past 4 months, the Museum has been virtually taken over by a huge number of brave visitors not scared by the rain and the icy cold or the endless queues…

You must know that such a retrospective dedicated to the Belgian painter, major figure in modern art, was not held in Paris since 1979 so not surprising it has known a great success.

This time the exhibition explored rather links the artist with the philosophy, witnesses by the exchanges with the philosophers of his time as Alphonse de Waelhens or with Michel Foucault and attempted to deliver the secrets through some hundreds of paintings, drawings and documents.

During my travels, I was able to admire some of his works scattered in museums around the world and I’ve always loved his minimalist aesthetic, at once simple but yet so complex.

So, I have turned over enthusiastically into the halls of the exhibitions to the discovery of his oneiric and imaginary universe, looking for hidden meanings and the subtlety of his messages through symbols, representations, the words and the images in his works. 

Decrypting Magritte, is a difficult and time-consuming task, but it leaves freedom to each of us to bring his own interpretation. His metaphors are realistic and his world of dreamy and so dazzling beauty.

We discover his motifs, deliberately restricted iconographic vocabulary and his annoyance to stage the same objects: shadows, flames, words, bodies in pieces, curtains and trompe l’oeil. He composed and reconstructs again and again with his favorite elements: the candle, the shadows, the silhouettes borrowed from Pliny the Elder and his “Natural History”.

For him, painting is interrogated for its capacity to express the real, the confrontation of the image of an object with a written definition unrelated to it.

Magritte had this ambition to make his art the expression of his thought. His paintings were sometimes as rigorous as a mathematical formula, an equation between images and words, searching for the solution of a problem, but they can also become visual poems like those beautiful women’s silhouettes in pastel colors. 

Magritte represents an inexhaustible source of inspiration no matter if we understand or not its intentions, his works are overwhelming.

Here’s few of my favorite works presented in the exhibition and for more information the exhibition Book 

“Magritte-La Trahison des images” – sous la direction de Didier Ottinger, Éditions du Centre  Pompidou, Paris, 2016


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La Décalcomanie, 1966
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L’Apparition, 1928
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L’Art de la Conversation, 1950
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Les Vacances de Hegel, 1958
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Le principe d’incertitude, 1944
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La clef des Champs, 1936
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La Voix de l’absolu, 1955
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Les Mémoires d’un saint, 1960
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Le Rêve, 1945
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Le Sens Propre, 1929
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Les Amants, 1928
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La Magie Noire(1er version), 1934
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Le Souvenir Determinant, 1942
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Le Masque Vide, 1928
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La Lampe Philosophique,1936
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Le Blanc-Seing, 1963

A la dernière minute, j’ai réussi à visiter l’exposition René Magritte « La Trahison des images » au Centre Pompidou à Paris. Pendant 4 mois, le Mussée a été pratiquement pris d’assaut par les nombreux et braves visiteurs qui n’ont pas été effrayes ni par la pluie et le froid glacial ni par les interminables files d’attente…

Il faut savoir qu’une telle rétrospective consacrée au peintre belge, figure majeure de l’art moderne, n’a pas été organisé à Paris depuis 1979 donc pas surprenant qu’elle ait connu un si grand succès.

Cette fois l’exposition a exploré plutôt les liens de l’artiste avec la philosophie, inspirée de se correspondances avec les philosophes de son temps comme Alphonse de Waelhens ou avec Michel Foucault et a tenté de livrer les secrets à travers une centaines de tableaux, des dessins et des documents d’archive.

Lors de mes voyages, j’ai pu admirer quelque uns de se ouvres éparpillés dans les musées du monde et j’ai toujours adoré son esthétique minimaliste, à la fois simple mais tellement complexe.

J’ai donc parcouru avec enthousiasme les salles de l’expo à la découverte de son univers onirique et imaginaire, à la recherche des sens caches et de la subtilité de ses messages à travers les symboles, les représentions, les mots et les images présentes dans ses ouvres.

Décoder Magritte, c’est une tâche difficile et laborieuse mais il laisse la liberté à chacun de livrer à sa propre interprétation. Ses métaphores sont réalistes et son monde d’une beauté rêveuse et tellement éblouissante.

On découvre se motifs, son vocabulaire iconographique délibérément restreint et son agacement de mettre en scène les mêmes objets : ombres, flammes, mots, corps morcelés, rideaux et trompes œil. Il compose et il recompose avec ses éléments fétiches : la bougie, l’ombre, les silhouettes empruntés à Pline l’Ancien et son ouvre « Histoire naturelle »

La peinture devient pour lui l’objet d’une interrogation sur la capacité de l’art à restituer le réel, la confrontation de l’image d’un objet et une définition écrite n’entretenant avec lui aucune relation logique.

Magritte a eu cette ambition de faire de son art l’expression de sa pensée. Ses tableaux deviennent parfois aussi rigoureux qu’une formule mathématique, une équation entre des images et les mots, cherchant la solution d’un problème, mais ils peuvent devenir aussi des poèmes visuels comme ces magnifiques silhouettes féminines en couleurs pastel.

Magritte représente une source inépuisable d’inspiration qu’on comprend ou pas ses intentions, peu importe, ses ouvres sont accablantes.

Voilà quelque unes de mes ouvres préférés présentées à l’exposition. 

Pour plus d’information le catalogue officiel de l’exposition

“Magritte-La Trahison des images” – sous la direction de Didier  Ottinger

Éditions du Centre  Pompidou, Paris, 2016


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La Folie des grandeurs, 1962
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L’échelle du feu, 1934
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Le Double Secret, 1927
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Le Beau Monde, 1962
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La Clairvoyance, 1936
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La Variante de la tristesse, 1957
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Le Modèle rouge, 1935
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Eloge de la Dialectique, 1937
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Le Sourire du Diable, 1966

 

La Trahison des images, 1952

 

 

 

 

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