Il y a vingt-huit ans, APOCALYPTICA, à l’époque quatre jeunes diplômés de l’Académie Sibelius d’Helsinki, sortait son premier album :  Apocalyptica Plays Metallica. Cette année le groupe finlandais poursuit le voyage et rend à nouveau hommage à ses idoles, les Four Horsemen, avec une magnifique suite, Apocalyptica Plays Metallica VOL. 2″ sorti le 7 juin et une vaste tournée européenne qui l’accompagne.

Le quatuor finlandais a bouleversé le heavy metal en mélangeant l’élégance et l’esprit de la musique classique du violoncelle avec la fureur et la puissance du métal et pendant trois décennies et dix albums, cette expérimentation leur a valu du plus en plus de succès et des fans dans le monde entier recrutés pas seulement parmi le métalleux mais aussi parmi les férus de musique classique.

Le groupe formé par Perttu Kivilaakso (solo cello), Eicca Toppinen (riff cello, l’équivalent de la guitare rythmique et Paavo Lötjönen ( bass cello) et le tout nouveau batteur Mikko Kaakkuriniemi (Mikko Sirén, membre de longue date d’Apocalyptica avait quitté le groupe à la fin des enregistrements) a investi l’Olympia en ce 13 novembre 2024, pour soirée mémorable où la musique classique partait à la rencontre du thrash metal.

Le coup d’envoi de la soirée est donné par ARTICS qui se présente comme un groupe de métal moderne s’inspirant des hivers mythiques et des étés mystiques du Nord.  Le groupe vient de sortir son premier album éponyme et accompagne leurs compatriotes d’Apocalyptica sur la tournée européenne.

C’est son premier concert à Paris, d’ailleurs c’est la toute première tournée de leur carrière et le groupe s’en sort plutôt bien. Du métal mélodique à base de jolis riffs et des refrains agréables aux influences pop et rock.

Mené par Alva Sandström au chant, en reine des glaces aux long cheveux blond platine et combinaison de warrior blanche, le groupe est complété par Michael Mikander – Guitare, Björn Johansson – Guitare, Mats Ödahl – Basse, Mika Paananen – Batterie, tous de noir vêtu. Le groupe est dynamique, communique bien et arrive à captiver le public qui au début timide, se laisse finalement vaincu et les applaudi chaleureusement. Mention spéciale pour les magnifiques lumières glaciales qui nous transporte dans froideur des neiges éternelles.

La scène est encore couverte d’un voile blanc quand les lumières s’éteignent et de la même manière que pour un concert Metallica, Ecstasy of Gold d’Ennio Morricone, extrait du film « Le Bon, la Brute et le Truand » réalisé par Sergio Leone, retenti dans les hautparleurs. La salle comble éclate de bonheur, des cris et des applaudissements se font entendre dans la fosse et les gradins.

De bruit de tonnerre, les lumières qui pulsent et les premiers accords mélancoliques, lourdes et puissantes de Ride the Lightning résonnent dans la salle. La batterie se met en marche, le rythme s’accélère et quand le rideau tombe en fin on découvre Eicca, Perttu et Paavo alignées avec leur violoncelles et Mikko à la batterie.

Les trois violoncellistes habillées en noir, visages rayonnants sont constamment en mouvement sur scène, ils échangeant leurs places, les nuques et les cheveux tourbillonnants.

Les lumières changent, une vague de fumée etc’est le tour d’Enter Sandman d’exploser dans nos tympans. Les violoncelles d’une beauté obsédante donnent des frissons et n’ont rien à envier aux riffs de guitares électriques emblématiques. La batterie est démente. La pédale wah-wah de Toppinen donne de l’intensité, les archets bougent avec une vitesse remarquable. Les paroles sont affichés sur l’écran derrière et la foule les chante avec ferveur encouragées par Perttu qui avec son archet s’improvise en chef d’orchestre « Exit light, enter night ! »

La température continue à monter alors que le groupe se lance dans Creeping Death, un autre classique de Metallica réimaginé avec maestria.

Les archets du violoncelle frappent avec férocité et imitent les guitares avec précision. Derrière son kit Kaakkuriniemi envoie des ondes de choc. La foule est en délire et chante les paroles.

Suivent les riffs sombres et lourds de For Whom The Bell Tolls, le temps de ranger les appareils photos au vestiaire et revenir pille pour Battery quisera titanesque ! Un mastodonte auditif et visuel accompagné par de lumières rouges et blanches vacillantes, des stroboscopes parfaitement synchronisés au tempo furieux du morceau, tout aussi intenses que la musique.

Les violoncelles jouent à une vitesse phénoménale, les archets volent dans tous les sens avec une précision incroyable. Le tout combiné à un jeux de batterie cinglante – Du pur thrash metal classique de folie ! La foule s’agite avec frénésie dans ce chaos dévastateur !

Le début de The Call of Ktulu calme un peu l’ambiance avec ses accords sombres, les harmonies des violoncelles sont fascinantes et une fois que la batterie entre en jeu le morceau devient de plus un plus tourbillonnant. La chanson sera dédiée à la mémoire de Cliff Burton, le bassiste original de Metallica. Eicca nous rappelle qu’APOCALYPTICA a obtenu l’approbation de METALLICA au préalable pour utiliser les pistes de basse originales du légendaire bassiste décédé en 1986. Pendant l’interprétation du morceau, un portrait du défunt bassiste sur l’écran arrière complète le logo du groupe. Magnifique. La foule est comme hypnotisé.

Ce soir, les guitares se sont tues et les violoncelles d’APOCALYPTICA ont pris le relais d’une façon spectaculaire. Le groupe finlandais a fait un excellent choix de morceaux emblématiques de METALLICA et les a transformés en merveilleux joyaux symphoniques! Ils ont donné une nouvelle vie à chaque chanson, tout en gardant l’essence de l’original.

Ils continuent avec St Anger tout aussi merveilleux avant de s’attaquent aux Four Horsemen. Son rythme galopant et le changement de tempo sont parfaitement exécutés.

Dans la même veine Blackened est tout aussi brutal et féroce que l’original suivi de Master Of Puppest et Nothing Else Matters de moments culminants du show et aussi d’euphorie générale.

Master Of Puppets déborde d’énergie. Les prouesses instrumentales sont au sommet. Les violoncelles reproduisent parfaitement les riffs légendaires, les harmonies sont tout simplement à couper le souffle et la batterie ultra puissante. Le groupe sur scène et la foule dans la salle chante et se déchaîne à l’unisson sur les riffs colossaux.

Un silence religieux s’est abattu sur la salle au début de Nothing Else Matters . Les musiciens assis exécutent parfaitement les harmonies entêtantes au violoncelle :  tendres et délicates, émouvantes et élégantes, transformant cette ballade puissante dans un véritable chef d’œuvre. L’émotion dans la salle est grande et nombreux fans osent les accompagner avec la voix. L’Olympia resonne. Un moment suspendu !

La fin du set principal sera en apothéose avec un Seek & Destroy magistrale, une déferlante de violoncelles qui rugissent une fureur implacable. Le jeu de batterie de Kaakkuriniemi et de nouveau hallucinant.

La foule se lance dans des headbagings, en circle pits tout en hurlant les poings levé Seek and Destroy !

Pour le rappel APOCALYPTICA interprétera One de façon remarquable. En ouverture la narration enregistrée de James Hetfield résonne superbement dans la salle, accompagné par ce riff magnifique qui va inévitablement crescendo vers ces riffs raz-de- marée qui culminent avec le riff façon mitraillette qui nous fait trembler et nous laisse sans voix.  

Les corps et les violoncelles ne font qu’un et se balançant autour de la scène, accompagnés d’effets de lumière époustouflants. Les lumières clignotaient au rythme de l’incessant de la double pédale, et la foule est complètement submergée.

Quel Final ! La conclusion parfaite d’une soirée inoubliable qui célébrait à la fois l’héritage de Metallica et l’art puissant, unique et époustouflant d’Apocalyptica. 

Avant de quitter la scène, sous un torrent d’applaudissements et des cornes levés en air, le groupe salue son public, les violoncelles levés en signe de victoire. Eicca fera un petit discours pour nous remercier d’être venus les voir, nous encourager à découvrir leur discographie et le merchandising mais aussi pour nous inviter à prendre soin de nous et d’autres, de s’aimer soi-même et aimer les autres. Et la promesse qu’ils reviendront bientôt !

Ce soir, les guitares se sont tues et les violoncelles d’Apocalyptica ont pris le relais d’une façon spectaculaire. Le groupe finlandais a fait un excellent choix de morceaux emblématiques de METALLICA et les a transformés en merveilleux joyaux symphoniques. Ils ont donné une nouvelle vie à chaque chanson, tout en gardant l’essence de l’original.

Ils ont poussé leurs violoncelles au-delà des frontières traditionnelles et à l’aide d’un batteur exceptionnel, à la frappe dévastatrice (il est surnommé HULK), ils nous ont offert une réinterprétation fraiche des classiques du métal qu’on adore.

Ils ont joué de leurs instruments à une vitesse incroyable, martelés le cordes avec férocité, énergie et une agressivité qui rivalise avec n’importe quel guitariste de métal.

La dynamique sur scène a été impressionnante et cela ne doit pas être chose facile de se promener avec le violoncelle en long et en large de la scène. On a pu voir la joie absolue sur leurs visages et leur complicité évidente.

Ces musiciens incroyables et passionnés ont trouvé un moyen parfait d’intégrer la précision technique et la profondeur émotionnelle de la musique classique à la puissance viscérale et l’agressivité du heavy metal.On a vécu l’intensité d’un concert de métal et la beauté stupéfiante d’un quartet classique.

Le public nous a fait presque oublier qu’il n’y a pas de voix, en chantant avec enthousiasme et vigueur les couplets célèbres. La foule a éclaté à coup d’archets, a headbangé au rythme des riffs monstrueux et applaudi avec acharnement après chaque morceau.

Si vous n’avez jamais vu APOCALYPTICA live courrez -y. C’est IMPRESSIONANT !

Apocalyptica Setlist at L’Olympia Bruno Coquatrix, Paris, France

SETLIST

    Ride the Lightning

    (Metallica cover)

    Enter Sandman

    (Metallica cover)

    Creeping Death

    (Metallica cover)

    For Whom the Bell Tolls

    (Metallica cover)

    Battery

    (Metallica cover)

    The Call of Ktulu

    (Metallica cover)

    St. Anger

(Metallica cover)

    The Four Horsemen

    (Metallica cover)

    Blackened

    (Metallica cover)

    Master of Puppets

    (Metallica cover)

    Nothing Else Matters

    (Metallica cover)

    Seek & Destroy

    (Metallica cover)

    Encore:

    One

    (Metallica cover)

English Version

Twenty-eight years ago, APOCALYPTICA, at the time four young graduates of the Sibelius Academy in Helsinki, released their first album: Apocalyptica Plays Metallica. This year the Finnish band continues the journey and pays tribute to its idols, the Four Horsemen, with a magnificent sequel, Apocalyptica Plays Metallica VOL. 2″ released on June 7 and an extensive European tour that accompanies it.

The Finnish quartet turned heavy metal upside down by blending the elegance and spirit of classical cello music with the fury and power of metal and for three decades and ten albums, this experimentation brought them more and more success and fans around the world recruited not only from the metalheads but also from classical music enthusiasts.

The band formed by Perttu Kivilaakso (solo cello), Eicca Toppinen (cello riff, the equivalent of rhythm guitar) and Paavo Lötjönen (bass cello) as well as the brand-new drummer Mikko Kaakkuriniemi (Mikko Sirén, a long-time member of Apocalyptica had left the band at the end of the recordings) took over the Olympia on November 13, 2024, for a memorable evening where classical music met thrash metal.

The evening kicks off with ARTICS, which presents itself as a modern metal band inspired by the mythical winters and mystical summers of the North.  The band has just released its first eponymous album and accompanies their compatriots Apocalyptica on the European tour. 

It’s their first concert in Paris, in fact it’s the very first tour of their career and the band is doing quite well. Melodic metal based on nice riffs and pleasant choruses with pop and rock influences. Led by Alva Sandström on vocals, as an ice queen with long platinum blond hair and a white warrior jumpsuit, the band is completed by Michael Mikander (Guitar), Björn Johansson (Guitar), Mats Ödahl (Bass), Mika Paananen (Drums), all dressed in black. The band is dynamic, communicates well and manages to captivate the audience who at first shy, finally let themselves be defeated and applaud them warmly. Special mention for the magnificent icy lights that transport us to the coldness of the eternal snow.

The stage is still covered with a white veil when the lights go out and in the same way as for a Metallica concert, Ecstasy of Gold by Ennio Morricone, from the film “The Good, the Bad and the Ugly” directed by Sergio Leone, blares over the loudspeakers.

The packed venue bursts with happiness, shouts and applause can be heard in the pit and the stands. With the sound of thunder, the pulsating lights and the melancholic, heavy and powerful first chords of Ride the Lightning resonate in the room. The drums start, the rhythm accelerates and when the curtain falls, we discover Eicca, Perttu and Paavo lined up with their cellos and Mikko on drums.

The lights change, a wave of smoke and it’s Enter Sandman’s turn to explode in our eardrums. The hauntingly beautiful cellos give chills and have nothing to envy to the iconic electric guitar riffs. The battery is insane. Toppinen’s wah-wah pedal gives intensity, the bows move with remarkable speed. The lyrics are displayed on the screen behind, and the crowd sings them fervently, encouraged by Perttu who, with his bow, improvises himself as a conductor “Exit light, enter night!”

The temperature continues to rise as the band launches into Creeping Death, another Metallica classic masterfully reimagined. The cello bows strike ferociously and imitate guitars with precision. Behind his kit, Kaakkuriniemi sends shockwaves. The crowd is delirious and sings the lyrics.

Then follow the dark and heavy riffs of For Whom The Bell Tolls, the time for me to put away the cameras in the locker room and come back for Battery which will be simply  titanic! An auditory and visual behemoth accompanied by flickering red and white lights, stroboscopes perfectly synchronized to the furious tempo of the song, just as intense as the music.

The cellos play at phenomenal speed, the bows fly in all directions with incredible precision. All combined with scathing drumming – pure classic thrash metal madness! The crowd is frantically agitated in this devastating chaos!

The beginning of The Call of Ktulu calms the mood a bit with its dark chords, the harmonies of the cellos are fascinating and once the drums come into play the track becomes more and more swirling. The song will be dedicated to the memory of Cliff Burton, the original bassist of Metallica. Eicca reminds us that APOCALYPTICA got METALLICA’s approval beforehand to use the original bass tracks of the legendary bassist who died in 1986. During the performance of the song, a portrait of the late bassist on the rear screen completes the band’s logo. Magnificent.The crowd is hypnotized.

They continue with St Anger just as wonderful before tackling the Four Horsemen. Its galloping rhythm and the change of tempo are perfectly executed.  In the same vein, Blackened is just as brutal and ferocious as the original, followed by Master Of Puppest and Nothing Else Matters, highlighting moments of the show and also general euphoria.

Tonight, the guitars fell silent and the cellos of APOCALYPTICA took over in a spectacular way. The Finnish band has made an excellent choice of iconic METALLICA’s tracks and transformed them into symphonic gems. They gave each song a new life, while keeping the essence of the original.

Master Of Puppets is bursting with energy. The instrumental prowess is at the top. The cellos perfectly reproduce the legendary riffs, the harmonies are simply breathtaking, and the drums are ultra powerful. The band on stage and the crowd in the room sings and goes wild in unison on the colossal riffs.

A religious silence fell on the room at the beginning of Nothing Else Matters. The seated musicians perfectly execute the heady harmonies on the cello: tender and delicate, moving and elegant, transforming this powerful ballad into a true masterpiece.

The emotion in the room is great and many fans dare to accompany them with their voices. The Olympia resonates. A suspended moment! 

The end of the main set will be in apotheosis with a masterful Seek & Destroy, a wave of cellos that roar in relentless fury. Kaakkuriniemi’s drumming is again mind-blowing. The crowd launches into headbagings, circle pits while screaming fists raised “Seek and Destroy”!

For the encore, APOCALYPTICA will perform One in a remarkable way. As an opening the recorded narration of James Hetfield resonates superbly in the room, accompanied by this magnificent riff which inevitably goes crescendo towards these tidal wave riffs that culminate with the machine gun riff that makes us tremble and leaves us speechless.  

Bodies and cellos are one and sway around the stage, accompanied by stunning lighting effects. The lights were flashing to the rhythm of the incessant double pedal, and the crowd was completely overwhelmed.

What a finale! The perfect conclusion to an unforgettable evening that celebrated both the legacy of Metallica and the powerful, unique and breathtaking music of Apocalyptica!

Before leaving the stage, to a torrent of applause and horns raised in the air, the group greets its audience, cellos raised in victory. Eicca will give a short speech to thank us for coming to see them, to encourage us to discover their discography and merchandising but also to invite us to take care of ourselves and others, to love ourselves and the others. And the promise that they will come back soon! 

Tonight, the guitars fell silent and the cellos of Apocalyptica took over in a spectacular way. The Finnish band has made an excellent choice of iconic Metallica’s tracks and transformed them into symphonic gems. They gave each song a new life, while keeping the essence of the original.

They pushed their cellos beyond traditional boundaries and with the help of an exceptional drummer, with a devastating strike (he is nicknamed HULK), they offered us a fresh reinterpretation of the metal classics we love.

They played their instruments at incredible speed, pounding the strings with ferocity, energy and an aggressiveness that rivals any metal guitarist. 

The dynamic on stage was impressive and it must not be easy to walk around the cello along and out of the stage. We could see the absolute joy on their faces and their obvious complicity.

These incredible and passionate musicians have found a perfect way to integrate the technical precision and emotional depth of classical music with the visceral power and aggressiveness of heavy metal. 

We experienced the intensity of a metal concert and the astounding beauty of a classical quartet. The audience almost made us forget that there is no vocal, singing the famous verses with enthusiasm and vigour. The crowd burst with bows, headbanged to the rhythm of monstrous riffs and applauded fiercely after each song. 

If you’ve never seen APOCALYPTICA live, run there!  It’s IMPRESSIVE!

Apocalyptica Setlist at L’Olympia Bruno Coquatrix, Paris, France

SETLIST

   Ride the Lightning (Metallica cover)

   Enter Sandman (Metallica cover)

   Creeping Death(Metallica cover)

    For Whom the Bell Toll (Metallica cover)

    Battery (Metallica cover)

    The Call of Ktulu (Metallica cover)

    St. Anger (Metallica cover)

    The Four Horsemen (Metallica cover)

    Blackened (Metallica cover)

    Master of Puppets (Metallica cover)

    Nothing Else Matters (Metallica cover)

    Seek & Destroy (Metallica cover)

    Encore:

    One (Metallica cover)