Bienvenue en ENFER !  Après une édition gigantesque en 2022 sur 2 weekends, HELLFEST a fait son retour en 2023 à Clisson (Loire- Atlantique) en format weekend prolongé du jeudi 15 juin au dimanche 18 juin : 4 journées de folie, plus de 180 concerts, 240 000 headbangers du 7 à 77 ans plus en forme que jamais, 6 scènes différents (Mainstage 1, Mainstage 2, Temple, Altar, Warzone et Valley). Une 16 édition qui affichait complet et a qui a mis en valeur une nouvelle fois le meilleur de musiques extrêmes dans la joie et bonne humeur !

Du rock, hard rock, du metal : heavy, death, black, power, thrash, du punk mais aussi du folk ou du post punk cold wave, une affiche de haut niveau électrique et éclectique pour tous les goûts. Des vétérans très attendus PANTERA, IRON MAIDEN, KISS, MOTLEY CRUE, SKID ROW, DEF LEPPARD, TENACIOUS D aux belles découvertes I PREVAIL, IN FLAMES, MYRATH, ELEGANT WEAPONS, Rock Art Fashion a fait son parcours et voilà le résumé !

Tous d’abord parlons météo : si les 3 premières jours iI a fait très chaud (environ 30°C), le dernier jour le déluge s’est abattu sur le Royaume de L’Enfer. On a donc pataugé dans la gadoue et raté quelques concerts, mais en fin de compte, on s’en est plutôt bien sorti.

Ensuite parlons du site de festival car beaucoup de changements étaient annoncés pour cette année. Le site avait été agrandi, offrant ainsi plus d’espace pour se déplacer entre les différentes scènes, des installations et les infrastructures avaient été amélioré avec un nouveau bar et des stands de restauration.

Parmi les nouveautés art, une magnifique et immense nouvelle sculpture située à l’entrée : un crâne argenté et orné de papillons, une nouvelle ouvre signée Philippe Pasqua. Deux de ses œuvres se trouvait déjà sur le site :  un crane similaire noir dans l’espace VIP au petit bassin d’eau qui arborais cette année quelques jolis nénuphars (donc pas de baigneurs acceptées) et une autre vanité, La Vie et la Mort, installée en 2022 à l’orée du petit bois.

Ensuite, il y a l’impressionnant « The Sanctuary » construit spécialement pour abriter la boutique de merchandising officiel du festival et installé à la place de l’ancienne scène Valley. Ce nouveau bâtiment style temple grec surmonté d’une tête bouc au yeux rouges a été en permanence visité par de festivaliers souhaitant se procurer des T-Shirts, sweaters et autres goodies à l’effigie du festival. Il fallait être courageux car pendant les 4 jours, il y a eu des files d’attente interminables devant cette boutique éphémère annoncée comme la plus grande d’Europe.

A côté, on trouve également une nouvelle boutique -tente bien fourni en merchandising des groupes beaucoup plus accessibles qu’avant.

Le nouvel emplacement pour la scène Valley en air libre semble à la première vue, meilleur que l’ancienne tente, mais on a trouvé que la régie est surdimensionnée et le bar qui l’entoure est trop grand, donc finalement il est difficile de circuler et il n’y a pas suffisamment de place pour que le public se sent à l’aise devant les concerts.

Du même côté se trouvait l’œuvre monumentale « La roue de Charon » créée en 2011 par Peter Hudson pour le « Burning Man » qui est un grand rassemblement annuel aux États-Unis dans le désert de Black Rock au Nevada et qui dévoile des œuvres contemporaines aussi grandioses qu’originales.

Petite explication « La roue de Charon » est une incarnation de Charon, le gondolier issu de la mythologie grecque qui faisait traverser le Styx aux âmes des morts et représente un rouet de 20 mètres de diamètre où l’on peut apercevoir 20 squelettes de piroguiers posés dessus et ramant dans le vide. Pour faire tourner cette grande roue, les gens sont invités à tirer sur une série de cordes, des deux côtés de la roue. Dès la tombée de la nuit le mouvement des squelettes est alors éclairé des lumières stroboscopiques.

Evidement les festivaliers se succèdent pour tirer sur les cordes avec grande ferveur et poussent de cris de joie dès que les lumières se déclenchent. Notons que cette œuvre sera de passage à Paris du 11 au 30 juillet 2023 l’occasion du festival Paris l’été.

En lieu et place des anciens Hellfest Merchandising shops, on a retrouvé de 2 nouveaux bars bien sympathiques : un bar à cocktails ainsi qu’un bar à jus de fruits.

Comme toujours, les Hell Bangers toujours souriants n’ont pas manqué d’inventivité. Il y a eu bien sur la marée de festivaliers vêtus de noir, des T shirts Hellfest ou à l’effigie du groupe préféré, arborant des tatouages, des jolis maquillages et des coiffures originales mais aussi, il y a eu les déguisements : des Zombies, des Elvis, des Jesus, des bonnes sœurs, des pom pom girls, etc

Il ya eu même un mariage d’un couple qui s’est rencontré à Hellfest l’année dernière.

Epique et éclectique notre parcours musical a été riche et intense. Voilà donc ce que nous avons pu voir !

Jeudi 15 juin

On démarre notre festival avec I PREVAIL.Le groupe de Detroit s’impose rapidement avec un excellent son Metal Core. Les déflagrations hardcore se mélangent à des mélodies pop rock accrocheuses.

Les deux chanteurs Brian Burkheiser – chant (clean/ melodique) et Eric Vanlerberghe – chant (unclean/ growl) se succèdent merveilleusement et créent une fluidité explosive. Steve Menoian – lead guitare + basse, Dylan Bowman – guitares, Gabe Helguera – batterie complètent la formation avec brio.

Rythme effréné dès le début avec « Bow Down » extrait de l’album Trauma qui leur a valu deux nominations au Grammy awards. Leur nouvel album True Power sera mis en avance sur la set list notamment avec Self Destruction ou Choke, deux morceaux directs et terriblement efficaces. Deux reprises feront aussi le délice du public, déjà super chaud dans ce début de festival et de soirée : Chop Suey! de System Of A Down et Raining Blood de Slayer. Belle entrée en matière !! Un de mes concerts préférés !

On garde notre place devant les Mainstage pour voir GENERATION SEX ou quand les deux Génération X (Billy Idol, Tony James) et les deux Sex Pistols (Steve Jones, Paul Cook) se réunissent pour former un super groupe qui reprend les classiques de ces deux monstres sacrés du punk rock britannique.

Sans surprise donc, les tubes s’enchainnent: Pretty Vacant (Sex Pistols cover), Dancing With Myself (Generation X cover) ou les très attendus God Save the Queen (Sex Pistols cover) et Your Generation (Generation X cover). Ça manque un peu d’énergie mais le plaisir de les voir et les écouter live est grand et le public est ravis at applaudi chaleureusement. On apprécie les images de leur jeunesse qui défilent sur les écrans, mais sur scène cela ne bouge pas beaucoup. Le show se conclue avec un My Way un peu décevant. Sid Vicious où est tu ?

Mention spéciale pour Billy Idol qui remporte le Fashion Award de l’originalité pour son T- shirt blanc avec un design rose représentant un vagin et deux pénis qui forment un X.

Ma grande découverte et coup de cœur de la journée sera IN FLAMES, un groupe dont j’avais entendu parler mais sans jamais écouter ou vu malgré leurs nombreux passages à Hellfest.

Le son est fantastique, lourd et puissant. Death Metal mélodique de grande qualité. Le groupe est souriant et le grand barbu de chanteur, Anders Fridén, communique très bien avec le public qui répond avec grand enthousiasme. Les slams, les circle pits et les pogos en témoignent. Les riffs sont ensorcelants, les solos de l’autre barbu de la bande, Björn Gelotte (guitare) sont magnifiques, la voix claire ou crié est hallucinante et la rhythmique absolument tonitruante. Voilà un nouveau groupe incontournable sur ma liste de préférés venus de Suède.

On enchaine toujours devant les mainstage avec l’autre « supergroupe » de la journée : Hollywood Vampires. Je les avais déjà vu en 2018 sur la même scène et mais le plaisir d’écouter desclassiques de rock n’roll interprétés par des stars charismatiques comme Alice Cooper, Johnny Depp, Joe Perry et sans oublier Tommy Henrikssen, réunis sur la même scène est plus fort que moi.

Niveau vestimentaire on admire Alice Cooper qui porte une tunique rouge et noire en velours, pantalon noir en cuir et une superbe ceinture et Jonny Depp, chemise à carreaux noir et blanc, bonnet rasta, nombreux bijoux et botte en plâtre (il avait eu une fracture à la cheville quelques semaines auparavant).

Le combo interprète des nombreuses reprises dont People Who Died  (de The Jim Caroll Band) accompagnée sur les écrans des images de nombreux musiciens récemment disparus, Heroes  (David Bowie cover) avec Johnny Depp s’en sort pas trop mal à la voix  ou les plus attendus Walk This Way (Aerosmith cover) et  School’s Out (Alice Cooper cover)

La foule réagisse avec plus d’enthousiasme sur les covers mentionnés que sur les quelques titres originaux du groupe. Certes ce n’est pas le meilleur concert du Hellfest mais on passe un bon moment Rock N’Roll.

Petit passage à la Temple où Dark Funeral déroulent leur cérémonie black métal ténébreuse : puissance sonore impressionnante, rhythmique violente, riffs infernales, scénographie sombre, de la pyrotechnie, décors théâtrales, maquillage, costumes. La foule est totalement sous l’emprise.

Pour KISS on décide de faire un tour dans la Grande Roue et le spectacle à 50 m de hauteur est impressionnant. Vue panoramique à couper le souffle sur le site du festival et on peut aussi voir en même temps la foule en délire devant le concert de SVINKELS à la Warzone.

“You wanted the best? You got the best! En 2019, Kiss annonça déjà son dernier passage à Hellfest mais les revoila revenir faire, cette fois pour du bon, les derniers bisous à Hellfest.

Du rock, de visages peintes, costume brillantes et plateformes affriolantes mais aussi du très bon son, des effets pyrotechniques, des confettis et beaucoup d’émotion, tout était réunis pour fêter les adieux du méga groupe américain aux terres de Clisson !

Paul Stanley (chant/guitare), Gene Simmons (basse), Tommy Thayer (guitare) et Eric Singer (batterie) nous ont régalées avec leurs classiques intemporels :  Detroit Rock City, I Was Made For Lovin’ You et Rock And Roll All Nite.

Comme à son habitude, le chanteur communique beaucoup avec le public en multipliant les sourires, les expressions faciales et les pauses théâtrales. Spectacle Grandiose ! Bravo et MERCI !

Vendredi 16 juin

On démarre avec un supergroupe : ELEGANT WEAPONS sur la Mainstage 1 et le premier coup de cœur de la journée ! C’est le projet de Richie Faulkner, le guitariste principal actuel de Judas Priest accompagné d’un groupe de musiciens remarquables dont le beau Ronnie Romero (Rainbow, MichaelShenker Group) à la voix. Enregistré avec Scott Travis (Judas Priest) et Rex Brown (Pantera), leur premier album intitulé Horns For A Halo vinent de sortir. Pour la tournée la section rythmique est néanmoins assurée par Davey Rimmer (Uriah Heep) et Christopher Williams (Accept)

Du bon heavy metal classic comme on l’aime avec évidement un Richie Faulkner impeccable dans l’exécution de ses riffs ultra puissants. La voix de Romero est magnifique. Des morceaux dynamiques, des mélodies accrocheuses et un excellent jeu de scène, le groupe armé de leur « elegant weapons » délivre une prestation vraiment élégante et visiblement appréciée par les fans !

On fait un tour à la Temple, pour voir un groupe totalement inconnu Der Weg Einer Freiheit. Ce groupe allemand au nom impossible de retenir envoie un déferlante de riffs post black métal avec un touche mélodique et atmosphérique. Les fans sont au rendez-vous.

Si j’attendais un concert avec beaucoup d’impatience à Hellfest, c’était celui-là : SKID ROW car leur 2 premiers albums des américains, Skid Row (1989) et Slave To The Grind (1991) tournaient en boucle dans mon walk man à une certaine époque.

Faisant partie de ceux qui ont « oublié » le groupe après le départ du charismatique Sebastian Bach en 1996, je ne savais pas à quoi m’attendre. Eh bien, j’étais éblouie.

Une entrée en scène – qui affiche le drapeau américain aux couleurs de Skid Row, avec ses 5 étoiles en toile de fond- tout simplement explosive avec quoi de mieux que Slave To The Grind. La set list sera composé que des morceaux de deux albums sur mentionnés : 18 And Life, Piece Of Me, Monkey Business, I Remember You, à l’exception du morceau titre de leur nouvel album ‘The Gang’s All Here“ sorti l’année dernière ! Imaginait donc mon bonheur !

Le nouveau chanteur, le Suédois, Erik Gronwall fait le boulot haut la main, il saute, bouge sans arrêt et secoue énergiquement sa blonde chevelure. Quant aux membres d’origine quel plaisir de les voir très en forme et heureux d’être là : “The Snake” Sabo à la guitare se déplace en long et en large de la scène accompagne de son complice Scotti Hill qui sourit, fait plein de grimaces et envoi plein de regards à la foule tandis que Rachel Bolan à la basse plus calme arpente la scène de long en large avec sa parfaite panoplie de rockeur 90s : lunettes de soleil miroir, bandana et pleine de chaînes, compris dans le nez.

Le son est fantastique et la performance punchy absolument impeccable ! Et je ne suis pas la seule à apprécier. J’adore le nouveau SKID ROW ! Hâte de les revoir bientôt !

Un autre groupe inconnu pour moi qui me fait une excellente impression. MOTIONLESS IN WHITE. Le show est électrique, les riffs percutants et la rhythmique endiablé. Le chant du Chris Motionless se partage entre des hurlements et des parties mélodiques très bien maitrisé.

Les musiciens portent de costumes, des maquillages ou masques impressionnantes. La foule immense devant le Mainstage 2 se déchaîne avec enthousiasme. Décidément le groupe a beaucoup de fans qui chante et réagissent à chaque morceau.

En croyant les rumeurs, 1349 vaut le détour, donc on va au Temple pour les confirmer. Effectivement, la formation norvégienne envoie du lourd. C’est violent et ravageur, une vraie descente aux enfers largement apprécié par de nombreux fans qui s’agitent à la barrière.

Mais on ne peut vraiment pas faire l’impasse sur PAPA ROACH et après quatre morceaux on se dirige vers la Mainstage 2. On arrive pile pour Firestarter la cover incendiaire de The Prodigy en hommage au regretté Keith Flint. Les musiciens se déchainent avec une énorme énergie sur scène et la fosse est complétement en délire. Les cercles pits, les pogos continuent avec un énorme enthousiasme sur To Be Loved qui incitent chanteur Jacoby Shadixx de descendre au plus près de la foule pour serrer des mains et monter sur la barrière pour la remercier d’un tel accueil.

Excellente reprise de Lullaby de The Cure mais aussi de Still D.R.E. de Dr DRE moment de présentation du groupe et un final en apothéose avec Born for Greatness et Last Resort. Un concert mémorable.

DEF LEPPARD un autre groupe que je rêvais de voir depuis bien longtemps ! Le show sera un superbe enchaînement de « best of » même si les anglais démarrent avec Take What You Want, extrait de leur dernier album Diamond Star Halos (2022). Un grand nombre l’hymnes seront présents, impeccablement interprétés. Let’s Get Rocked, Animal, Armageddon It, Pour Some Sugar on me, Hysteria ou la magnifique ballade Love Bites se succèderons au plus grand plaisir des nombreux fans présents devant la Mainstage 2.

Les musiciens communique bien est sont ravis qu’un si grand nombre de gens sont venu les voir. Phil Collen (guitare), écharpe et bandanas accrochés partout, joue avec les caméras et exécute ses solos à la perfection, Rick Savage (basse) se balade en long et en large de la scène et vient souvent au contact de l’audience, Joe Elliott parfait au chant, aidé souvent par ses collègues aux refrains, s’adresse souvent à la foule et l’incite à chanter avec lui.

Très joli passage acoustique sur la très belle When Love and hate collide. Sur Switch 625, Rick Allen, un des meilleurs batteurs du monde et qui a un seul bras et nous livre un excellent solo très apprécié par le public par le public. « Rock Of Ages » et « Photograph » finirons le set un déroulement des photos du groupe de plusieurs époques et de grands remerciements en anglais et en français de la part de front man. La classe !

Après un tel show passage obligé au Temple pour voir le deuxième parti de GORGOROTH et on atterrit pille dans l’Enfer ! C’est sombre, rouge sang et violent, une messe de black métal que les vétérans du black métal norvégien ont la réputation de bien faire. Visage peintes, manchettes et jambières en cuir cloutées, les musiciens ont l’air très méchant. Les riffs agressifs, la rhythmique violente et de growls brutaux se déversent sans arrêt sur un public qui semble en transe mais réagit avec enthousiasme après cheque morceaux. C’est impressionnant mais nos oreilles sont mises à dure épreuve et nous implorent de ne pas trop tarder dans une telle ambiance radicale. 

Sans être grand fan, j’étais super curieuse de voir MÖTLEY CRÜE pour la première fois. Wild Side et Shout At The Devil nous mettent rapidement dans l’ambiance même si je me retrouve très loin de la scène avec des gens au tour qui continuent à discuter bruyamment.

La scène est impressionnante, il y a nombreuses barres lumineuses et des écrans qui diffusent des images hautes en couleurs. Le show de lumières est grandiose, des lasers fusent dans le ciel. Beaucoup d’énergie sur scène. Tommy Lee se déchaine sur son kit, Nikki Sixx à la basse et Vince Neil au chant (les deux qui ont gardé leur 80s glam rock outfits, avec de vestes à clous et à paillettes, des bandeaux et des bandanas) se déplacent en permanence sur scène et encouragent le public de chanter et faire du bruit.

A la guitare, l’excellent John 5, l’ancien membre de Rob Zombie est dynamique et envoi de riffs dantesques ! Il y a aussi 2 choristes /gogo danseuses que je trouve un peu vulgaires. Je ne vois pas du tout ce qu’elles font là, peut être juste garder d’une certaine façon l’esprit hair glam métal des 80s.

Un invité pour la chanson The Dirt dans la personne de Machine Gun Kelly qui s’était produit plus tôt sur la même scène et apparemment n’a pas fait bonne impression. Son apparition est plutôt huée !

Très bon moment avec le medley de reprises Smokin’ In The Boys Room, Helter Skelter, Anarchy In The UK et Blitzkrieg Bop interprété avec beaucoup d’entrain. Décidément, tout le monde est d’accord : les MÖTLEY CRÜE sont en grande forme.

L’immanquable Girls Girls Girls avec des femmes gonflables et les choristes sexy qui se trémoussent comme dans un concert de RNB plaisent à certains mais pas à moi et bien évidement pour la fin, ils garderont le classique et ultra vitaminée Kickstart My Heart.

En conclusion, un show bien rodé avec un set list efficace, une mise en scène spectaculaire. Une vrai ambiance festival à l’américaine même si on pouvait s’en passer de quelques moments pénibles comme le pole dance et les remarques dépassées de Tommy Lee sur le manque de “tits” dans la foule.

Samedi 17 Juin

C’est la journée IRON MAIDEN et le site est rempli des fans qui portent des T Shirts à l’effigie de leur groupe préféré. Devant le Mainstage les plus ardus sont installés très tôt.

En attendant, PUSCIFER à la Mainstage 2, on découvre BEAST IN BLACK un groupe finlandais de power métal très mélodique bien garni des touches pop synthé 80s. Ce n’est pas mal du tout. C’est catchy et entrainant. Il y a beaucoup de festivaliers visiblement de bonne humeur qui dansent tandis que d’autres profitent pour se reposer et garder leur énergie pour plus tard.

PUSCIFER déboule sur scène et c’est tout comme si les Men In Black débarquait en plein festival HELLFEST pour identifier de extraterrestres parmi l’audience. Néanmoins le front man Maynard James Keenan (Tool, A Perfect Circle) nous explique bien qu’ils n’ont rien à voir avec l’organisation ultra secrète.

On assite à un concert de rock alternatif complètement décalé, audacieux et théâtral que j’imagine beaucoup de festivaliers ne s’attendaient pas à voir à Hellfest. Le groupe bouge dans tous les sens, exécutent des danses synchronisées, robotiques, telle des marionnettes. Il ya des extraterrestres avec des sabres, des agents qui semble chercher des intrus parmi l’audience. Ils sont vraiment loin de se prendre au sérieux.

La sono est impeccable, la voix de Keenan est claire et puissante. Esthétique du show est minimaliste et la scénographie parfaitement soignée, laissant plutôt la place aux musiciens pour faire leur show.

Mat Mitchell se démarque avec ses riffs de guitare précis complétés parfaitement par la basse de Greg Edwards et la batterie Gunnar Olsen. Quant à Carina Round elle accompagne parfaitement Keenan dans son délire à la voix mais aussi dans ses pas de danse ou flexions. Grosse claque !

On change de registre avec MYRATH, le groupe franco-tunisien (le batteur et le claviériste sont français) qui lui-même qualifie son genre de « blazing desert metal » et a une très bonne réputation et une énorme fan base.

La preuve, la tente du Temple déborde de fans enthousiastes. Des mélodies orientales, des riffs heavy puissants, du powermetal et métal progressif, de refrains accrocheurs, un chanteur charismatique à la longue chevelure de jais et tunique dorée qui semble tout droit sorti de Mille et Une Nuits, des porteurs de flames masqués et des danseuses orientales, le spectacle est tout simplement envoutant.

Ça marche à merveille et le public ravi est au taquet. Des slams s’enchainent, des drapeaux tunisiens flottent au-dessous de la foule. La formation interprètera des titres de son futur album « Karma » qui sortira en septembre. Le show se termineras sous des longues et sincères ovations. Belle découverte ! Hâte de les revoir !

A la scène l’ALTAR se produisent les américains BORN OF OSIRIS et comme on n’est pas loin on reste. Death Metal avec des gros riffs, une rythmique violente et deux chanteurs que se succèdent aux growls dévastateurs. Mais tous les yeux sont braqués sur le guitariste à la chevelure et barbe rousse qui porte un col roulé noir (alors que nous on transpire dans nos T shirts et débardeurs) et exécute à la son jeu de guitare.

Suis sur notre liste les stars du jour IRON MAIDEN. Malgré le fait qu’on arrive au milieu du show Powerwolf (qui d’ailleurs est excellent, le groupe allemand provoque un grand enthousiasme et fait chanter la foule avec son power metal catchy) on va se retrouver très loin de la scène donc ça sera un concert suivi sur les grands écrans car je ne vois rien sur scène.

Le son est excellent, Bruce Dickinson est en grand forme, la voix est parfaite et l’énergie est impressionnante. La set list sera compose de beaucoup trop de chansons de leur dernier Senjutsu (que j’ai écouté juste un fois et pas trop accroché) mais il ya aura bien évidement le cultes The Prisoner, Can I Play With Madness, ou Heaven Can Wait. Pas de Number of the Beast et Run to The Hills qui sont mes favoris mais je me contenterais vers la fin du concert avec Fear of the Dark et deux énormes hits The Trooper et Wasted Years.

La scénographie était un peu minimaliste, je m’attendais à des décors plus imposants mais les écrans ont déroulé de visuels spectaculaires. Les fans ont été extraordinaires, ils sont chantés quasiment toutes les chansons et chaque morceau a été accompagné des ovations impressionnantes. Mais je suis légèrement déçue car je me dis que j’aura pu profiter et découvrir un autre groupe (par Example FAUN à la Temple)

THE HU était un must aujourd’hui mais c’est raté. Le Temple est complément rempli et même autour il ya une foule compacte. On trouve une place au niveau de Sanctuaire et dans la foule on fait une visite éclair de la boutique 2 minutes avant la fermeture. On peut apercevoir un peu la scène et on essaye de regarder l’écran en même temps, mais on abandonne rapidement car le son est brouillon et on ne comprend rien. Ce n’est pas grave on appréciera le groupe de folk métal mongol une autre fois. Jusqu’à là, j’ai regardé le concert sur ARTE et c’était génial.

Le programme de dimanche 18 juin est complètement chamboulé. On arrive sur le site vers midi complémentent trempés car d’énormes trombes d’eau s’abattent sur le site de festival et on en prend pas mal sur notre poncho durant le trajet parking entrée du festival.

Il est impossible d’aller devant la Main Stage1 pour voir THUNDERMOTHER. A la place on fait connaissance avec ELECTRIC CALLBOY véritable phénomène musical electronicore à la salle de conférences de presse.

Et tout suite après, j’ai le grand plaisir de rencontrer Majsan Lindberg (basse) et Joan Massing (batterie) de Thundermother pour un interview très sympathique que vous découvrait bientôt (pour info les rockeuses seront en concert à Paris le 29 novembre au Petit Bain et là j’espère vraiment avoir l’occasion de le voir).

La pluie s’est arrêtée entre temps et premier concert sera au Temple. SHE PAST AWAY, le duo post punk / cold wave venu de Turquie. La musque caverneuse bien garni des synthés pop 80s nous plonge dans une ambiance club et tout le monde des déhanche joyeusement. Pas mal du tout même si atypique pour HELLFEST.

Et on continue cette ambiance club de nuit cette fois devant la Mainstage 2 avec ELECTRIC CALLBOY. On patauge avec grand attention dans la gadoue pour éviter toute chute accidentelle (la rencontre de quelques festivaliers couverts de boue de la tête aux pieds me donne de frayeurs).

Le groupe allemand confirme sa réputation et va jouer un set absolument énergique et déjanté avec jets de confettis, des serpentins, des lasers, costumes flamboyantes, perruques coupe mulet ou Beatles. Une énorme énergie communicative infligé par les 2 chanteurs, Kevin Ratajczak et Nico Sallach qui communique en permanence avec l’audience. Des énormes riffs, des synthés, des beats technos qui provoquent une ardeur impressionnante parmi les nombreux fans venus les applaudir et qui enchaînent les slams et les headbangings furieux.

On continue dans un autre registre :  death métal viking sur la scène à côté : AMON AMARTH qui déploie en plus d’une sono absolument fantastique, une scénographie impressionnante avec de drakkars gonflables, de la pyrotechnie, le marteau de Thor et des guerriers vikings qui s’affronte devant nos yeux. Mon premier show AA et je suis évidemment éblouie. Le soleil est de retour aussi et l’audience vit ce show hallucinât avec beaucoup d’intensité. Il y a une partie du public qui s’assoit pour ramer malgré le sol boueux.

Le Californiens d’Incubus annulent leur prestation à la dernière minute pour des raisons de santé et se sont les espagnols de Crisix qui prennent la relève avec brio.Présents sur le site pourun show case ESP Guitares à la stage Helfest Cult au village, les voilà propulsé à la Mainstage 2 et visiblement, ils sont très heureux car nous avons le droit à un concert Thrash Metal super efficace et joyeux.

Ça sera un peu compliqué d’expliquer le délicieux show de TENACIOUS D – car les adorables Jack Black et Kyle Gass ont fait beaucoup plus que chanter et jouer de leurs guitares acoustiques. Ils ont fait un véritable show satirique / comédie musicale avec de sketchs en guise d’introduction pour chaque chanson : il ya eu des disputes entre les deux, l’engueulade d’un roadie, des instruments et un Satan gonflable. La set list a été composé des morceaux de leur 4 albums et mais aussi d’une savoureuse reprise de Wicked Games de Chris Issac.

Un superbe moment de rigolade très apprécié par l’audience très nombreuse devant la Mainstage 1. Je ne connaissais pas très bien l’univers du duo donc forcément, un tel spectacle m’a donné envie de revoir le film, la série et me plonger dans la discographie de Tenacious D.

Et enfin, c’est LE CONCERT de la journée voir du festival pour moi. PANTERA !

Les Cowboys From Hell, Phil Anselmo et Rex Brown ont convié donc Zakk Wylde et Charlie Benante (Anthrax) pour nous offrir un incroyable moment de nostalgie et du début on sent que le quatuor et là, cœur et âme, pour nous faire vibrer au rythme de leur groove métal légendaire.

Le chanteur Phil Anselmo pieds nus sur un tapis « Pantera » est très en voix et semble très ému, Rex Brown flegmatique et impassible martèle sa basse tandis que les deux prestigieux invités font un boulot monstrueux pour nous faire revivre des hymnes culte de toute une époque.    

Vulgar Display of Power sera représenté avec pas moins de 5 morceaux dont A New Level, Fucking Hostile, Mouth for War, This Love et Walk (sur ce dernière un groupe de 4 personnes que je n’arrive pas à identifier sont invités sur scène pour interpréter le refrain) ainsi que incontournables I ‘m Broken, 5 Minutes Alone et évidement Cowboys from Hell seront là aussi. Quel bonheur pour les fans de la première heure mais aussi pour les nouveaux. Autour de moi beaucoup chantent les paroles et exécutent des pas de danse endiablés.

Vibrant hommage à Vinnie Paul et à Dimebag Darrell avec deux extraits vidéos qui nous replongent dans la jeunesse de Pantera.

Le chanteur remerciera les fans plusieurs fois d’être venus et demanderas quelle génération de fans, l’ancienne ou la nouvelle, sera plus dynamique et motivé dans la fosse.

Sonorisation parfaite, show bien maitrisé, set list d’enfer PANTERA écrase tout sur son passage et met une grosse claque en cette fin de festival!  Tout en beauté et en décibels !

On a appris plus tard dans la soirée que le classique feu d’artifice a été accompagné d’un certain Thunderstruck, donc comme tout le monde, on s’est fait quelques illusions sur une certain groupe qui pourra venir l’année prochaine.

Cette édition 2023 a été encore une fois fabuleuse ! Encore une fois HELFFEST tient ses promesses : on a encore pris plein les yeux et les oreilles avec une superbe line up :  des artistes consacrés au sommet de leur art et de nouveaux prêts à prendre la relève haut la main. Une très bonne organisation et un site renouvelé avec des nouvelles structures qui ne cessent pas de nous enchanter. Bravo aux organisateurs et aux 5000 bénévoles !

Le RDV est déjà pris pour l’édition 2024 avec quatre nouvelles journées de concerts du jeudi 27 au dimanche 30 juin 2024, donc plus tard que d’habitude.  50% des pass 4 Jours 2024 a été mise en vente le 27 juin 2023 et pas étonnant, c’est déjà sold out. La deuxième moitié des pass sera mise en vente comme d’habitude entre septembre et octobre ! A l’année prochaine !

English Version

Welcome to HELL!  After a gigantic edition in 2022 over 2 weekends, HELLFEST made its come back in 2023 in Clisson (Loire-Atlantique) in extended weekend format from Thursday 15 June to Sunday 18 June: 4 days of madness, more than 180 concerts, 240,000 headbangers from 7 to 77 years old more fit than ever, 6 different stages (Mainstage 1, Mainstage 2, Temple, Altar, Warzone and Valley). A sold-out 16th edition that highlighted once again the best of extreme music in joy and good humour!

Rock, hard rock, metal: heavy, death, black, power, thrash, punk but also folk or post punk and cold wave, a high level electric and eclectic lineup for all tastes.

From the highly anticipated veterans PANTERA, IRON MAIDEN, KISS, MOTLEY CRUE, SKID ROW, DEF LEPPARD, TENACIOUS D to beautiful discoveries I PREVAIL, IN FLAMES, MYRATH, ELEGANT WEAPONS, Rock Art Fashion has made its journey and here we are! 

First of all, let’s talk about the weather: if the first 3 days it was very hot (about 30°C), the last day the flood fell on the Kingdom of Hell. So, we waded into the mud and missed a few concerts, but in the end, we did pretty well.

Then let’s talk about the festival site because a lot of changes were announced for this year. The site had been expanded, providing more space to move between the different stages, facilities and infrastructure had been improved with a new bar and food stalls.

Among the new artworks, a magnificent and huge new sculpture located at the entrance: a silver skull decorated with butterflies, a new work signed Philippe Pasqua. Two of his works were already on the site: a similar black skull in the VIP area with a small water basin that sported this year some pretty water lilies (so no bathers accepted) and another vanity, Life and Death, installed in 2022 at the edge of the small wood.

Then there’s the impressive “The Sanctuary” built specifically to house the festival’s official merchandising shop and installed in the place of the old Valley stage. This new Greek temple-style building topped by a goatee head with red eyes has been constantly visited by festival-goers wishing to buy T-Shirts, sweaters and other goodies bearing the effigy of the festival. We had to be brave because during the 4 days, there were endless queues in front of this pop-up shop announced as the largest in Europe. Next to it, there is also a new shop-tent well stocked with bands merchandising much more accessible than before.

The new location for the open-air Valley stage seems at first glance, better than the old tent, but we found that the sound and light control is oversized and the bar that surrounds it is too big, so finally it is difficult to circulate and there is not enough room for the audience to feel comfortable in front of the concerts. 

On the same side we visited the monumental art work “Charon” created in 2011 by Peter Hudson for the “Burning Man” which is a large annual gathering in the United States in the Black Rock desert in Nevada and which unveils contemporary works as grandiose as original.

A gigantic spinning wheel with 20 posed human skeletons mounted on its inner edge, Charon is fully powered by a minimum of 12 people working in unison. Onlookers are invited to pull a series of 6 ropes which cause the wheel to rotate progressively faster. When the rope pullers are coordinated enough to get the wheel spinning at the correct speed, a strobe is activated, revealing the skeletons’ animation.

The animation tells the story of Charon, the mythological gondolier and ferryman of Hades who carried the souls of the recently departed across the river styx, the last right of passage on the way to the afterlife.

Obviously, the hellbangers follow one another to pull on the ropes with great fervour and shout for joy as soon as the lights go off. Note that this work will be in Paris from July 11 to 30, 2023 on the occasion of the Paris Summer festival.

Also, instead of the old Merchandising store, we found 2 new nice bars: a cocktail bar and a juice bar.

As always, the fashion style of the ever-smiling Hell Bangers did not lack inventiveness. There were of course the tide of festival-goers dressed in black, Hellfest T-shirts or the effigy of the favorite band, wearing tattoos, pretty makeup and original hairstyles but also, there were the disguises: Zombies, Elvis, Jesus, nuns, cheerleaders etc. There was even a wedding of a couple who met at Hellfest last year. 

Epic and eclectic our musical journey has been rich and intense. So that’s what we could see!

Thursday, June 15

We start our festival with I PREVAIL. The Detroit band quickly imposed an excellent Metal Core sound. Hardcore explosions mix with catchy pop rock melodies.  The two singers Brian Burkheiser – vocals (clean/melodic) and Eric Vanlerberghe – vocals (unclean/growl) follow one another wonderfully and create an explosive fluidity. Steve Menoian – lead guitar + bass, Dylan Bowman – guitars, Gabe Helguera – drums complete the line-up brilliantly.

Frantic pace from the beginning with “Bow Down” from the album Trauma which earned them two Grammy nominations. Their new album True Power will be highlighted in the set list with Self Destruction or Choke, two direct and terribly effective songs. Two covers will also delight the public, already super-hot in this beginning of festival and evening: Chop Suey! by System Of A Down and Raining Blood by Slayer. Nice introduction!! One of my favourite concerts !

We keep our place in front of the mainstage to see GENERATION SEX or when the two Generation X (Billy Idol, Tony James) and the two Sex Pistols (Steve Jones, Paul Cook) come together to form a super group that covers the classics of these two sacred monsters of British punk rock.

Unsurprisingly, the hits follow one another: Pretty Vacant (Sex Pistols cover), Dancing With Myself (Generation X cover) or the highly anticipated God Save the Queen (Sex Pistols cover) and Your Generation (Generation X cover). It’s not so energetic but the pleasure of seeing and listening to them live is great and the audience appreciate. We love the images of their youth shown on the screens. The show ends with a somewhat bit disappointing My Way. Sid Vicious where are you?

Special mention for Billy Idol who won the Fashion Award for originality for his white T-shirt with a pink design representing a vagina and two penises that form an X.

My greatest discovery of the day will be IN FLAMES, a band I had heard of but never listened to or seen despite their many appearances at Hellfest. The sound is fantastic, heavy and powerful. High quality melodic death metal. The band is smiling and the big bearded singer, Anders Fridén, communicates very well with the public who responds with great enthusiasm. Slams, circle pits and pogos attest to this. The riffs are bewitching, the solos of the other bearded band Björn Gelotte (guitar) are beautiful, the clear or shouted voice is hallucinating and the rhythmic absolutely thunderous. This is a new must-have band straight on my list of favourites from Sweden.

We always go ahead of the mainstage with the other “supergroup” of the day: Hollywood Vampires. I had already seen them in 2018 on the same stage and but the pleasure of listening to rock n’ roll classics performed by charismatic stars like Alice Cooper, Johnny Depp, Joe Perry and Tommy Henrikssen, gathered on the same stage is stronger than me. Regarding the fashion style, we admire Alice Cooper who wears a red and black velvet tunic, black leather pants and a superb belt and Jonny Depp, black and white plaid shirt, Rasta cap, many jewels and plaster boot (he had had a broken ankle a few weeks before).

The combo performs many covers including People Who Died (by The Jim Caroll Band) accompanied on the screens by images of many musicians recently deceased, Heroes (David Bowie cover) with Johnny Depp is not too bad on the voice or the most anticipated Walk This Way (Aerosmith cover) and School’s Out (Alice Cooper cover).

The crowd reacts with more enthusiasm on the covers mentioned than on the few original band tracks. Certainly, it’s not the best concert of Hellfest but we have a good time Rock N’Roll. Small passage to the Temple where Dark Funeral take place their dark black metal ceremony: impressive sound power, violent rhythmic, infernal riffs, dark scenography, pyrotechnics, theatrical sets, make-up, costumes. The crowd is totally in thrall.

For KISS we decide to take a ride in the big wheel and the show at 50 m height is impressive. Breathtaking panoramic view of the festival site and you can also see at the same time the crowd delirious in front of the SVINKELS concert at the Warzone. 

“You wanted the best? You got the best! In 2019, Kiss already announced their last visit to Hellfest but here they are again to make, this time for good, the last kisses at Hellfest. Rock, painted faces, shiny costumes and eye-catching platforms but also very good sound, pyrotechnic effects, confetti and a lot of emotion, everything came together to celebrate the farewell of the American mega group to the lands of Clisson!

Paul Stanley (vocals/guitar), Gene Simmons (bass), Tommy Thayer (guitar) and Eric Singer (drums) regaled us with their timeless classics: Detroit Rock City, I Was Made For Lovin’ You and Rock And Roll All Nite.  As usual, the singer communicates a lot with the audience by multiplying smiles, facial expressions and theatrical pauses. Great show! Bravo and THANK YOU! 

Friday, June 16

We start with a supergroup: ELEGANT WEAPONS on Mainstage 1 and the first favourite of the day! This is the project of Richie Faulkner, the current lead guitarist of Judas Priest accompanied by a group of remarkable musicians including the handsome Ronnie Romero (Rainbow, Michael Shenker Group) on vocals.

Recorded with Scott Travis (Judas Priest) and Rex Brown (Pantera), their debut album entitled Horns For A Halo has just been released. For the tour the rhythm section is nevertheless provided by Davey Rimmer (Uriah Heep) and Christopher Williams (Accept). Good classic heavy metal as we like it with obviously an impeccable Richie Faulkner in the execution of his ultra powerful riffs. Romero’s voice is beautiful. Dynamic songs, catchy melodies and excellent stage playing, the band armed with their “elegant weapons” delivers a truly elegant performance and obviously appreciated by the fans!

We take a tour of the Temple, to see a totally unknown band Der Weg Einer Freiheit. This German band with an impossible name sends a wave of post-black metal riffs with a melodic and atmospheric touch. The fans are there. 

If I was waiting for a concert with great impatience at Hellfest, it was this one: SKID ROW. Because their first 2 albums, Skid Row (1989) and Slave To The Grind (1991) were turning constantly in my walk man last century.  As one of those who “forgot” the band after the departure of the charismatic Sebastian Bach in 1996, I didn’t know what to expect. Well, I was dazzled.

A flamboyant entrance on stage (which displays the American flag in the colors of Skid Row, with its 5 stars in the background) simply explosive with what better than Slave To The Grind. The set list will consist only of songs from two albums mentioned: 18 And Life, Piece Of Me, Monkey Business, I Remember You, with only one exception of the title track of their new album The Gang’s All Here released last year! So imagined my happiness!

The new singer, the Swede, Erik Gronwall does the job hands down, he jumps, moves constantly and energetically shakes his blonde hair. As for the original members what a pleasure to see them very fit and happy to be there: “The Snake” Sabo on guitar moves up and down the stage accompanied by his accomplice Scotti Hill who smiles, makes lots of faces and sends lots of glances to the crowd while Rachel Bolan on bass walks the stage up and down with her perfect panoply of rocker 90s:  Mirror sunglasses, bandana and full of chains, included in the nose. The sound is fantastic and the punchy performance absolutely impeccable! And I’m not the only one who appreciates. I love the new SKID ROW! Can’t wait to see them again soon!

Another unknown group for me that makes a great impression on me. MOTIONLESS IN WHITE. The show is electric, the riffs percussive and the rhythmic frenzied. The singing of Chris Motionless is divided between growls and melodic parts very well mastered.  The musicians wear costumes, make-up or impressive masks. The huge crowd in front of Mainstage 2 goes wild with enthusiasm. Definitely the band has a lot of fans who sing and react to each song. 

Believing the rumors, 1349 is worth seeing, so we go to the Temple to confirm them. Indeed, the Norwegian formation sends heavy heaviness. It is violent and devastating, a real descent into hell widely appreciated by many fans who agitate at the barrier.

But we really can’t ignore PAPA ROACH and after four songs we head to Mainstage 2. We arrive right for Firestarter, the incendiary cover of The Prodigy tribute to the regretted Keith Flint. The musicians go wild with enormous energy on stage and the pit is completely delirious.

The pit circles, the pogos continue with enormous enthusiasm on To Be Loved that encourage the singer, Jacoby Shadixx, to go down as close as possible to the crowd to shake hands and climb the barrier to thank them for such a welcome.  Excellent cover of Lullaby from The Cure but also Still D.R.E. from Dr DRE moment of presentation of the band and a finale in apotheosis with Born for Greatness and Last Resort. A memorable concert.

DEF LEPPARD another band that I dreamed of seeing for a long time! The show will be a superb sequence of “best of” even if the English start with Take What You Want, from their latest album Diamond Star Halos (2022). A large number of anthems will be present, impeccably interpreted. Let’s Get Rocked, Animal, Armageddon It, For Some Sugar on me, Hysteria or the magnificent ballad Love Bites will follow one another to the delight of the many fans present in front of Mainstage 2.

The musicians communicate well and are happy that so many people have come to see them. Phil Collen (guitar), scarf and bandanas hung everywhere, plays with the cameras and performs his solos to perfection, Rick Savage (bass) walks up and down the stage and often comes into contact with the audience, Joe Elliott perfect on vocals, often helped by his colleagues on choruses, often addresses the crowd and encourages them to sing with him.

Very nice acoustic on When Love and hate collide. On Switch 625, Rick Allen, one of the best drummers in the world and who has only one arm and gives us an excellent solo very appreciated by the public. Rock Of Ages and Photograph will finish the set while the screens unfold band photos from several eras. Big thanks in English and French from front man. Class!

After such a show obligatory passage to the Temple to see the second party of GORGOROTH and we land plunder in Hell! It’s dark, blood red and violent, a mass of black metal that Norwegian black metal veterans have a reputation for doing well. Painted faces, studded leather cuffs and leggings, the musicians look very evil. Aggressive riffs, violent rhythmic and brutal growls are constantly pouring on an audience that seems to be in a trance but reacts enthusiastically after some songs. It’s impressive but our ears cannot stand too much this chaotic ambience.

Without being a big fan, I was super curious to see MÖTLEY CRÜE for the first time. Wild Side and Shout At The Devil quickly put us in the mood even if I find myself very far from the stage with people around who continue to chat loudly.

The stage is impressive, there are many light bars and screens that broadcast colorful images. The light show is grandiose, lasers shoot in the sky. A lot of energy on stage. Tommy Lee goes wild on his kit, Nikki Sixx on bass and Vince Neil on vocals (both who have kept their 80s glam rock outfits, with jackets with studs and sequins, headbands and bandanas) constantly move on stage and encourage the audience to sing and make noise.

On guitar, the excellent John 5, the former member of Rob Zombie is dynamic and sends dantesque riffs! There are also 2 female singers / gogo dancers that I find a little vulgar. I don’t see at all what they are doing there, maybe just keep in a way the hair glam metal spirit of the 80s.

A guest for the song The Dirt in the person of Machine Gun Kelly who had performed earlier on the same stage and apparently did not make a good impression. His appearance is rather booed! Very good time with the medley of covers Smokin’ In The Boys Room, Helter Skelter, Anarchy In The UK and Blitzkrieg Bop performed with great enthusiasm. Definitely, everyone agrees: the MÖTLEY CRÜE are in great shape.

The unmissable Girls Girls Girls with inflatable women and sexy singers who shake like in an RNB concert please some but not me and of course for the end, they will keep the classic and ultra vitamin Kickstart My Heart.  In conclusion, a well-oiled show with an effective set list, a spectacular staging. A real American festival atmosphere even if we could do without some painful moments like girls pole dancing and Tommy Lee’s outdated remarks on the lack of “tits” in the crowd.

Saturday, June 17

It’s IRON MAIDEN Day and the site is filled with fans wearing T Shirts with the design of their favourite band. In front of the Mainstage the most motivates fans are installed already while we are waiting for PUSCIFER at Mainstage 2, meanwhile we discover BEAST IN BLACK a Finnish band of very melodic power metal well stocked with 80s synth pop touches. It’s not bad at all. It’s catchy and many cheerful festival-goers are dancing while others take the opportunity to rest and save their energy for later.

PUSCIFER bursts onto the stage and it’s as if the Men In Black arrived in the middle of the HELLFEST festival to identify aliens among the audience. Nevertheless, the frontman Maynard James Keenan (Tool, A Perfect Circle) explains that they have nothing to do with the ultra-secret organization. It’s a completely offbeat, daring and theatrical alternative rock concert that I imagine a lot of hellbangers didn’t expect to see at Hellfest. The group moves in all directions, performing synchronized, robotic dances, like puppets. There are aliens with swords, agents who seem to be looking for intruders among the audience. They are really far from taking themselves seriously.

The sound system is impeccable, Keenan’s voice is clear and powerful. Aesthetics of the show is minimalist and the scenography perfectly neat, leaving rather room for musicians to make their show. Mat Mitchell stands out with his precise guitar riffs perfectly complemented by Greg Edwards’ bass and Gunnar Olsen drums. As for Carina Round, she perfectly accompanies Keenan in his delirium with her voice but also in his dance steps or flexions. Big slap!

We change register with MYRATH, the Franco-Tunisian band (the drummer and keyboardist are French, the rest of the band are Tunisians) which itself describes its musical style as “blazing desert metal”. A band with a has a very good reputation and a huge fan base.

The proof, the tent of the Temple is overcrowded with enthusiastic fans. Oriental melodies, powerful heavy riffs, powermetal and progressive metal, catchy choruses, a charismatic singer with long hair and golden tunic that seems straight out of Arabian Nights, masked flame bearers and belly dancers, the show is simply captivating.

It works wonderfully and the delighted audience is very receptive. Slams follow one another, Tunisian flags fly over the crowd. The band will perform tracks from its upcoming album “Karma” which will be released in September. The show will end with long and sincere ovations. Nice discovery! Can’t wait to see them again!

At the stage l’ALTAR perform the American BORN OF OSIRIS and as we are not far away, we stay. Death Metal with big riffs, a violent rhythm and two singers that follow one another with devastating growls. But all eyes are on the guitarist with red hair and beard who wears a black turtleneck (while we sweat in our T-shirts and tank tops) and performs calmly his guitar playing.

Follow on our list the stars of the day: IRON MAIDEN. Despite the fact that we arrive in the middle of the Powerwolf show (which is also excellent, the German band causes great enthusiasm and makes the crowd singinging with its catchy power metal) we will find ourselves very far from the stage, so it will be a concert followed on the big screens.

The sound is excellent, Bruce Dickinson is in great shape, the voice is perfect and the energy is impressive. (He communicates a lot in French, and sometimes we do not really understand what he really wanted to say). The set list will consist of far too many songs from their latest record, Senjutsu (which I listened to just once and not too hooked) but there will obviously be the cult The Prisoner, Can I Play With Madness, or Heaven Can Wait. No Number of the Beast and Run to The Hills which are my favourites but I would settle towards the end of the concert with Fear of the Dark and two huge hits The Trooper and Wasted Years.

The scenography was quite minimalist, I expected more imposing sets but the screens unfolded spectacular visuals. The fans were extraordinary, they sang almost every song and every song was accompanied by impressive ovations. But I am slightly disappointed probably because I couldn’t watch his show properly.

THE HU was a must today but I missed it. The Temple is fully filled and even around there is a compact crowd. We found a place next to the Sanctuary and we make a quick tour of the shop 2 minutes before closing. From our place we can see a little bit the stage and try to look at the screen at the same time, but we give up quickly because the sound is messy and you don’t understand anything.  But I’ve watched the show of the Mongolian folk metal on ARTE and it was great.

The program for Sunday, June 18 is completely turned upside down. We arrive on the site around noon complement soaked because huge waterspouts fall on the festival site and we take a lot on our poncho while walking from parking to the festival entrance.

Unfortunately, It is impossible to go in front of MainStage1 to see THUNDERMOTHER. Instead, we get acquainted with ELECTRIC CALLBOY, the electronicore phenomenon, in the press conference room.

And immediately after, I have the great pleasure to meet Majsan Lindberg (bass) and Joan Massing (drums) of Thundermother for a very nice interview that you discovered soon (for info the Swedish band will be in concert in Paris on November 29 at the Petit Bain and there I really hope to have the opportunity to see it).

The rain has stopped in the meantime and the first concert will be at the Temple. SHE PAST AWAY, the post punk / cold wave duo from Turkey. The cavernous music well stocked with 80s pop synths plunges us into a club atmosphere and everyone is happily swaying. Not bad at all even if atypical for HELLFEST.

And we continue this night club atmosphere this time in front of Mainstage 2 with ELECTRIC CALLBOY. We wade with great attention in the slush to avoid any accidental fall (the meeting of some festival-goers covered in mud from head to toe gives me fears).

The German band confirms its reputation and will play an absolutely energetic and crazy set with confetti throws, streamers, lasers, flamboyant costumes, mullet or Beatles wigs. A huge communicative energy inflicted by the 2 singers, Kevin Ratajczak and Nico Sallach who constantly speaks constantly to the audience. Huge riffs, synths, techno beats that provoke an impressive ardour among the many fans who came to applaud them and who chain slams and furious headbangings.

We continue in another register: Viking death metal on the stage next door: AMON AMARTH which deploys in addition to an absolutely fantastic sound system, an impressive scenography with inflatable drakkars, pyrotechnics, Thor’s hammer and Viking warriors who clash before our eyes. My first AA show and I’m obviously dazzled. The sun is back too and the audience lives this hallucinatory show with great intensity. There is a part of the audience that sits down to row despite the muddy ground.

The Californians of Incubus cancel their performance at the last minute for health reasons and it is the Spanish of Crisix who take over brilliantly. Present on the site for a show case ESP Guitars at the Hellfest Cult stage in the village, here they are propelled to Mainstage 2 and obviously, they are very happy because we have the right to a super effective and joyful Thrash Metal concert.

It will be a bit complicated to explain the delicious TENACIOUS D show – because the adorable Jack Black and Kyle Gass did much more than sing and play their acoustic guitars. They did a real satirical show/musical with sketches as an introduction for each song: there were arguments between the two of them, the fight of a roadie, instruments and an inflatable Satan. The set list was composed of songs from their 4 albums and also a tasty cover of Wicked Games by Chris Issac.  A superb moment of laughter very appreciated by the very large audience in front of Mainstage 1. I did not know very well the universe of the duo, so inevitably, such a show made me want to see the film, the series and immerse myself in the discography of Tenacious D.

And finally, it is THE CONCERT of the day see the festival for me. PANTERA!  The Cowboys From Hell, Phil Anselmo and Rex Brown invited Zakk Wylde and Charlie Benante (Anthrax) to offer us an incredible moment of nostalgia and from the beginning we feel that the quartet are there, on stage, heart and soul, to make us vibrate to the rhythm of their legendary metal groove. The singer Phil Anselmo barefoot on a carpet “Pantera” has an incredible singing and seems very moved, Rex Brown phlegmatic and impassive hammers his bass while the two prestigious guests do a monstrous job to make us relive cult anthems of an entire era.

Vulgar Display of Power will be represented with no less than 5 songs including A New Level, Fucking Hostile, Mouth for War, This Love and Walk (on the latter a group of 4 people that I cannot identify are invited on stage to sing the chorus) as well as essential I ‘m Broken, 5 Minutes Alone and obviously Cowboys from Hell will be there too.

What a joy for the fans of the first hour but also for the newcomers. Around me many fans singalong and perform frenzied dance steps. Vibrant tribute to Vinnie Paul and Dimebag Darrell with two video clips that plunge us back into the youth of Pantera. The singer will thank the fans several times for coming and ask which generation, the old or the new, will be more dynamic and motivated in the pit.

Perfect sound, well mastered show, a hell of a set list PANTERA smashing everything and give us a new big slap at this end of HELLFEST for us!  All in beauty and decibels!

We learned later in the evening that the classic fireworks display was accompanied by a certain Thunderstruck, so like everyone else, we had some illusions about a certain band for next year.

This HELLFEST 2023 edition was once again fabulous! Once again HELFFEST keeps its promises: we have once again taken full eyes and ears with a superb line-up: artists already on the top and new ones ready to take over hands down. A very good organization and a renewed site with new structures that do not cease to enchant us.

Congratulations to the organizers and the 5000 volunteers!  The appointment is already made for the 2024 edition with four new days of concerts from Thursday 27 to Sunday 30 June 2024, so later than usual.  50% of the 2024 4-Day passes went on sale on June 27, 2023 and no wonder, it’s already sold out. The second half of the passes will go on sale as usual between September and October! See you next year!