SABATON’s Triumphant Gig in Paris, 29/11/2025

Heavy Metal incisif qui revisite des grands évènements historiques, albums conceptuels épiques, scénographies remarquables, en plus de vingt ans de carrière, SABATON s’est forgé une sacrée réputation : un groupe visionnaire, passionné d’histoire et farouchement fidèle à son identité.

Disque d’or et de platine, milliards de vues et de streams, tournées planétaires, festivals en tête d’affiche… SABATON est sans aucun doute, le numéro 1 des groupes de Power Metal.

Avec Legends, leur onzième album studio sorti le 17 octobre sur Better Noise Music, ils ont réussi encore à surprendre et à dépasser tout ce qu’ils avaient fait avant.

Cettefois le groupe suédois – constitué de Joakim Brodén (chant), Pär Sundström (basse), Chris Rörland (guitare), Thobbe Englund (guitare), Hannes Van Dahl (batterie) – se penche avec passion sur le parcours de certains des personnages les plus marquants et les plus fascinants de l’Histoire : des figures redoutables, énigmatiques, tels que Jeanne d’Arc, Napoléon Bonaparte, Jules César ou le fameux général carthaginois, Hannibal. 11 nouvelles chansons relatent 11 histoires légendaires emblématiques.

The Legendary Tour, la tournée qui accompagne ce nouvel album promettait donc de mettre en scène ces personnages d’une façon spectaculaire. A Paris, le RDV était donné à Accor Arena, le 29 novembre 2025.

Dès l’arrivée, on observe une marée de t-shirts noirs à l’effigies du groupe, de pantalons camouflage, d’écussons, d’insignes ; une foule de fans impatients d’être catapultés dans un voyage historique.

En ouverture, The Legendary Orchestra, un pari artistique digne d’un opéra heavy metal qui reprend des titres de SABATON dans une manière originale.

Sur la scène aux allures de château médiéval, des dizaines de musiciens : violons, cuivres, percussions, chorale, dirigés par Noa Gruman (SCARDUST), capitaine charismatique à la baguette, épaulée par la violoniste survoltée Mia Asano et la multi-instrumentiste Patty Gurdy avec sa vielle à roue.

Ils ouvrent le bal avec Ghost Division, réinventé en fresque symphonique monumentale. Et à cet instant, la salle comprend qu’elle assiste à quelque chose de rare : un hommage vibrant, réarrangé, réimaginé, qui transcende les versions originales sans jamais les trahir.

Les titres s’enchaînent : Bismarck, Maid of Steel, Sarajevo, Winged Hussars, Swedish Pagans, chacun dans une version aussi surprenante que grandiose. Des accents nordiques, orientalisants, folkloriques, l’orchestre offre une relecture qui magnifie la dramaturgie du répertoire de SABATON.

Credit Photos : Gregory Hernandez / GDP

Les fans tapent des mains, lèvent les poings et chantent. Le public est déjà en fusion alors que SABATON n’a même pas encore fait son entrée.

30 minutes de pause et voilà que les regards se tournent vers la petite scène qui avec suscite notre intérêt dès le début : une sorte de tour de château montée au milieu de la salle, derrière la console de mixage. Elle s’illumine comme un avant-poste stratégique, et soudain surgissent… d’abord Napoléon, ensuite Gengis Khan et Jules César. Trois colosses de l’Histoire engagés dans une joute verbale mêlant provocation, humour, rivalité d’ego.

Une sorte de représentation théâtrale en intro d’un concert heavy metal. C’est ingénieux ! Le public rit, hue, applaudit, chante la Marseillaise. Au bout de 15 minutes, quand on commence un peu à s’impatienter, une rumeur traverse l’aréna. L’arrivée d’un commandant templier qui mène sa garde sur un chemin de flammes.

Torches, chevaliers en armures traversent la foule et arrivent sur la scène et quand ils retirent leurs casques, la révélation met la salle en éruption : ce sont les membres de SABATON eux-mêmes, au milieu du public, prêts à donner l’assaut.

Entre temps, un pont suspendu est descendu depuis la scène principale. Les flammes jaillissent et Joakim Brodén, lunettes des soleil visses sur le nez, déclenche Templars sous une pluie d’ovations et des poings levés.

Tour à tour les musiciens traversent la passerelle en saluant le public, pour arriver à la scène principale qui est impressionnante : gigantesque château-fort, avec remparts, tours et blasons et des écrans de deux côtes et au milieu la batterie de Hannes Van Dahl qui repose sur un piédestal en forme de deux mains géantes – un trône percussif entouré de gargouilles qui s’embrase régulièrement.

Ce qui suit sera un déluge contrôlé de pyrotechnie et de heavy metal. Un spectacle qui fusionne musique, théâtre et effets spéciaux.

Crédit photos : Gregory Hernandez / GDP

Les guitaristes Chris Rörland et Thobbe Englund enchaînent riffs et duels mélodiques comme des maîtres d’armes, le chateur Joakim Brodén, arpente la scène en long et en large et multiplie les poses et les gestes vers la foule en délire, alors que la cadence infernale est maintenue par la batterie de Vanh Dahl et les lignes de basse puissante de Pär Sundström.

Hordes of Khan fait surgir sur scène Gengis Khan au milieu de colonnes de feux impressionnantes. Dans I, Empereur, Napoléon arrive sur scène, supervise son armée depuis les remparts et ordonne le feu des canons, alors que Jules Cesar sera honoré sur Crushing the Rubicon.

Carolus Rex, sera interprété en suédois et des milliers de poings levée et de cris l’accompagne. Même enthousiasme débordant pour Stormtroopers.

Chaque morceau est un tableau vivant. Chaque scène, un assaut visuel. Chaque minute, une explosion : Charges de canons, jets de flammes, interludes ou intro habilement placés, changement de costumes, le rythme du spectacle ne faiblit guère.

Les Marseillaises chantées spontanément ajoutent une touche inattendue.

Après une succession de batailles sonores et visuelles, une parenthèse enchantée. Pär Sundström prend le micro d’abord pour remercier le public et pour annoncer la prochaine chanson Christmas Truce, morceau déjà culte dans le cœur des fans. Une chanson poignante qui rappelle que même dans les pires ténèbres, l’humanité peut surgir. Les téléphones s’allument, l’ambiance devient stellaire.

Ensuite, le retour des flammes pour l’assaut final. The Legendary Orchestra et la chanteuse Noa Gruman revient en renfort pour les ultimes titres.

La salle est en ébullition : circle pits, pogos, même des dizaines de rangées des « rameurs » se créent spontanément au centre de la salle.

The Attack of the Dead Men voit le groupe traverser la foule avec des masques à gaz. Les classiques déferlent : Primo Victoria, The Art of War, To Hell and Back. Le public hurle et s’embrase à chaque fois.

La conclusion est un coup de maître : Masters of the World, jouée pour la première fois depuis 2007.

SABATON, triomphal ce soir, est plus qu’un groupe : c’est une machine de guerre musicale.

Crédit photos : Gregory Hernandez / GDP

Avec cette tournée : SABATON a franchi un cap. Leurs spectacles sont devenus monstrueux : heavy metal galvanisant, des refrains épiques, une scénographie à couper le souffle, théâtre et narration historique, pyrotechnie démentielle, humour, émotions, énergie brute.

Un spectacle total, un hommage à l’Histoire, une célébration de la fraternité des fans. Rarement un groupe de métal aura autant brouillé les frontières entre la musique, l’histoire et l’opéra rock. Rarement un public aura été autant partie prenante d’un concert.

Ce soir, on a assisté à 2 vrais concerts épiques SABATON qui se complètent. Un avec SABATON eux même, et avant cela, avec The Legendary Orchestra, jouant des morceaux de SABATON. Les fans de SABATON ont été ravis. Ils ont quitté l’Accor Arena avec les oreilles en flammes, les yeux brillants et les cœurs battants.

The Legendary Tour : Une tournée déjà légendaire. Une superproduction ! La preuve éclatante qu’après 26 ans d’activité, SABATON n’a jamais été aussi vivant, aussi créatif et conquérant.

Ce soir, SABATON a assiégé Paris et les guerriers suédois n’ont pas l’intention de ralentir car la tournée continue en Europe puis en début 2026 aux USA et au Canada (avec en guest Wings of Steel) pour revenir ensuite en Europe et en France au Heavy Weekend à Nancy ( le 5 juin), au Festival de Nimes ( le 17 juin) et au Hellfest (le 19 juin) .

Si vous avez l’occasion d’aller le voir n’hésitez pas !

Crédit photos : Gregory Hernandez / GDP

Sabaton Setlist at Accor Arena, Paris, France

Templars

The Last Stand

Hordes of Khan

I, Emperor

Crossing the Rubicon

Carolus Rex

The Red Baron

Stormtroopers

A Tiger Among Dragons

Christmas Truce

Soldier of Heaven

The Attack of the Dead Men

Night Witches

Primo Victoria

Steel Commanders

The Art of War

To Hell and Back

Masters of the World

The Last Battle

Crédit photos : Rock Art Fashion

English Version

Crédit photo : Gregory Hernandez / GDP

Punchy heavy metal that narrates historical events, epic concept albums, remarkable scenography, in more than twenty years of career, SABATON has built a hell of a reputation: a visionary band, passionate about history and fiercely faithful to its identity.

Gold and platinum records, billions of views and streams, global tours, headlining festivals… SABATON is without a doubt, the number 1 Power Metal band.

With Legends, their eleventh studio album available since October 17 on Better Noise Music, they have managed to surprise and surpass everything they had done before.

This time the Swedish band formed by Joakim Brodén (vocals), Pär Sundström (bass), Chris Rörland (guitar), Thobbe Englund (guitar), Hannes Van Dahl (drums) – looks with passion at the careers of some of the most striking and fascinating characters in history: fearsome, enigmatic figures, such as Jeanne d’ARC, Napoleon Bonaparte, Julius Caesar or the famous Carthaginian general, Hannibal. 11 new songs tell 11 iconic legendary stories.

The Legendary Tour, that accompanies the new album, allowed these characters to be staged in a spectacular way. In Paris, the RDV was taken at the Accor Arena, on November 29, 2025.

As soon as we arrive, we observe a sea of black t-shirts, camouflage pants, patches, insignia; a crowd of fans,eager to be catapulted into a historic journey.

Opening the evening, The Legendary Orchestra, an artistic project worthy of a heavy metal opera that covers SABATON songs in an original way.

On the stage that looks like a medieval castle, dozens of musicians: violins, brass, percussion, choir, conducted by Noa Gruman (SCARDUST), a charismatic captain at the helm, supported by the violinist Mia Asano and the multi-instrumentalist Patty Gurdy with her hurdy-gurdy.

They open the ball with Ghost Division, reinvented as a monumental symphonic fresco. And at that moment, the room understands that it is witnessing something rare: a vibrant, rearranged, reimagined tribute that transcends the original versions without ever betraying them.

The titles follow one another: Bismarck, Maid of Steel, Sarajevo, Winged Hussars, Swedish Pagans, each in a version as surprising as it is grandiose. With Nordic, orientalising, folkloric accents, the orchestra offers a reinterpretation that magnifies the dramaturgy of SABATON’s repertoire.

Crédit photos : Gregory Hernandez / GDP

Fans clap their hands, raise their fists and sing. The audience is already melting while SABATON has not even made its entrance yet.

30 minutes of break and then our eyes turn to the small stage that catches our attention from the beginning: a kind of castle tower set up in the middle of the room, behind the mixing table. It lights up like a strategic outpost, and suddenly appear… Napoleon followed closely by Genghis Khan, Julius Caesar. Three giants of history engaged in a verbal joust mixing provocation, humour, ego rivalry.

A kind of theatrical performance in the intro of a heavy metal concert. It’s ingenious! The audience laughs, boos, applauds, sings the Marseillaise. After 15 minutes, when we start to get impatient, a rumour crosses the arena. The arrival of a Templar commander who leads his guard on a path of flames.

Torches, knights in armour cross the crowd and arrive on the stage and when they take off their helmets, the revelation erupts the room: it is the members of SABATON themselves, in the middle of the audience, ready to attack.

In the meantime, a suspension bridge has descended from the main stage. Flames burst out and Joakim Brodén, sunglasses on his nose, triggers Templars under a shower of ovations and raised fists.

One by one, the musicians cross the footbridge waving to the audience, to arrive at the main stage, which is impressive: a gigantic fortified castle, with ramparts, towers and coats of arms and screens on both sides and in the middle Hannes Van Dahl’s drums which rests on a pedestal in the shape of two giant hands – a percussive throne surrounded by gargoyles that regularly flares up.

Crédit photos : Gregory Hernandez / GDP

What follows will be a controlled deluge of pyrotechnics and heavy metal. A show that fuses music, theatre and special effects.

Infernal cadence with Vanh Dahl’s drums and Pär Sundström’s powerful bass lines. Guitarists Chris Rörland and Thobbe Englund string together riffs and melodic duels like masters of arms, while choir Joakim Brodén, paces the length and breadth of the stage and strings together poses and gestures towards the delirious crowd.

Hordes of Khan brings Genghis Khan on stage in the middle of impressive columns of fire. For I, Emperor, Napoleon arrives on stage, supervises his army from the ramparts and orders the cannons to be fired, while Julius Caesar will be honored on Crushing the Rubicon.

Carolus Rex, will be performed in Swedish and thousands of raised fists and shouts accompany it.The same overflowing enthusiasm for Stormtroopers.

Each track is a living tableau. Each scene, a visual assault. Every minute, an explosion: Charges of TNT, jets of flames, skilfully placed interludes or intros, change of costumes, the rhythm of the show hardly weakens.

The Marseillaise sung spontaneously add an unexpected touch.

After a succession of sound and visual battles, an enchanted interlude. Pär Sundström first takes the microphone to thank the audience and to announce the next song Christmas Truce, a song already cult in the hearts of the fans. The phones turn on; the atmosphere becomes stellar. A poignant song that reminds us that even in the worst darkness, humanity can arise.

Then, the return of the flames for the final assault. The Legendary Orchestra and singer Noa Gruman are back as reinforcements for the final tracks.

The room is in turmoil: circle pits, pogos, even dozens of rows of “rowers” are spontaneously created in the centre of the room.

The Attack of the Dead Men sees the band marching through the crowd wearing gas masks. The classics are flooding in: Primo Victoria, The Art of War, To Hell and Back. The audience screams and goes up in flames each time.

The conclusion is a masterstroke: Masters of the World, played for the first time since 2007.

SABATON, triumphant tonight, is more than a band: it is a musical war machine.

With this tour: SABATON has reached a milestone. Their shows have become monstrous: galvanizing heavy metal, epic choruses, breathtaking scenography, theatre and historical storytelling, insane pyrotechnics, humour, emotions, raw energy.

An exceptional show, a tribute to history, a celebration of the brotherhood of fans. Rarely has a metal band blurred the boundaries between music, history, theatre or rock opera so much. Rarely has an audience been so involved in a concert.

Tonight, we actually attended 2 real epic SABATON concerts that complement each other. One with SABATON themselves, and before that, with The Legendary Orchestra, playing covers of SABATON’s songs.

SABATON fans were more than delighted. They left the Accor Arena with their ears on fire, their eyes shining and their hearts pounding.

The Legendary Tour? An already legendary tour. A blockbuster! The striking proof that after 26 years of activity, SABATON has never been so lively, so creative, so conquering.

Tonight, SABATON has besieged Paris and the Swedish warriors have no intention of slowing down because the tour continues in Europe and then in early 2026 in the USA and Canada (with Wings of Steel as guest band) to then return to Europe. In France, they will perform at Heavy Weekend in Nancy (June 5th), at the Nimes Festival (June 17th) and at Hellfest (June 19th).

If you have the opportunity to go and see it, don’t hesitate!