Chatting with Leo and Parker of WINGS OF STEEL about New Album “Winds Of Time”

Winds of Time, le deuxième album de WINGS OF STEEL est disponible depuis le 17 octobre 2025. Seulement 2 années après un premier disque, Gates of Twilight qu’on a adoré, le groupe formé par le chanteur suédois Leo Unnermark et le guitariste californien Parker Halub signe un nouvel album, un véritable chef-d’œuvre de heavy metal qui concilie maturité artistique, ambition musicale et sincérité émotionnelle.

En septembre, les deux musiciens étaient de passage à Paris et j’ai eu le grand plaisir de les rencontrer. Nous avons parlé de la création et des thématiques de Winds Of Time, de leur relation très spéciale avec la France, de MTV, de leur style glam rock et bien sûr de la prochaine tournée nord-américaine avec SABATON, une étape très importante dans leur carrière. Interview sympathique avec un groupe qui ne cesse pas de nous épater !

Leo et Parker, nous avons discuté ensemble il y a un peu plus d’un an, lors de votre premier concert à Paris, le 16 mai 2024 et depuis, il me semble que tout aille très vite pour vous : des nouveaux albums, des concerts, des festivals.

Leo :  Oui, c’est vrai. On a fait beaucoup de choses et cela continue. On a déjà joué quatre concerts en France. Deux en tête d’affiche à Paris et à Lilles l’année dernière. Ces concerts ont été parmi les meilleures que nous ayons jamais faites. Du concert de Lille, on a enregistré et sorti notre tout premier album live. Cela en dit long sur notre lien avec le public français.

Et ensuite, on a enregistré notre deuxième album, qui sortira le 17 octobre, dont on a déjà sorti 3 singles. On a été très actifs et tout a été si bien reçu.

Parker : en plus, cette année on a fait une tournée européenne. En juin, on a joué ici en France au festival Heavy Weekend à Nancy avec Dream Theater et Europe. C’était génial. Jouer sur une grande scène devant autant de gens, c’était vraiment incroyable.

Leo : C’était un rêve devenu réalité pour nous, n’est-ce pas ?  Heavy Weekend est le plus grand que nous ayons jamais fait. C’était donc très spécial.

L’album est une progression très naturelle par rapport à nos travaux précédents. Nous sommes très fiers du résultat

Parker : Oui. Et puis mi -septembre, on a fait un autre festival, Pryrenean Warriors Open Air dans le sud de la France.

On n’était pas la tête d’affiche de ce festival, mais c’était comme si, parce que tout le monde chantait avec nous. C’était vraiment cool. Jusqu’à présent, la France a été sans doute le meilleur pays pour nous. On a hâte d’être de retour.

Winds of Time sortira le 17 octobre 2025. Comment s’est passé l’écriture et l’enregistrement ?

Parker : On l’a écrit et enregistré il y a environ un an – du début de septembre à novembre. En 10 ou 11 semaines, tout a été écrit et enregistré.

Ensuite, on s’est occupé du processus de production au cours du premier semestre de cette année. Il y a beaucoup de chose à faire. Ce n’est pas juste faire la musique, mais il s’agit de tout coordonner et le commercialiser. On fait tous nous-même et c’est parfois difficile pour seulement deux personnes.

Je pense que nous avons réussi à tout bien faire et nous sommes contents du résultat. La qualité fait partie intégrante de ce que nous faisons.

Leo : L’album est une progression très naturelle par rapport à nos travaux précédents. Nous sommes très fiers du résultat et nous avons hâte de le partager avec tout le monde.

Le premier single, Winds of Time, est incroyable. 10 minutes de pur heavy metal avec des changements de tempo, des superbes guitares et une voix impressionnante. C’est aussi le titre de que vous avez choisi pour l’album.

Leo : Cette chanson met vraiment en valeur beaucoup de choses sur cet album et le groupe dans son ensemble. Cela montre vraiment où nous en sommes avec notre musique.

Dès que nous avons écrit cette chanson, nous avons tous les deux sentis que nous voulions que ce soit la première chanson de l’album et aussi, le premier single de cet album.

C’est une décision que nous avons prise presque tout de suite en l’écrivant, et il semble qu’elle ait également très bien fonctionné auprès du public.

Ce n’est peut-être pas le choix le plus courant que vous feriez, mais je pense que c’est aussi à notre avantage, en fait, en raison de la valeur de choc que cela a eue.

We Rise, le deuxième single est accompagné d’une video très MTV style. On pense à l’époque glorieuse des vidéos des groupes hard rock et heavy metal avec des images de tournées, des concerts en noir et blanc. On peut voir quelques images backstage de Heavy Weekend. Y a-t-il des vidéos en particulier qui vous ont inspirés?

Leo :  Une vidéo que j’aime beaucoup, c’est Now You’re Gone de Whitesnake avec ces images backstage de leur tournée. Heavy Weekend était le bon concert à y mettre sur la video.

Je pense aussi à Hot Cherri de Hardline.

Parker :  Je pense àFaithfully de Journey, mais il y a beaucoup d’autres.

Leo : on a eu cette idée de montrer les backstage dès le début car la chanson elle-même parle de l’unité. Le public et le groupe ensemble.

Une chanson qui est plus importante ou spéciale pour chacun d’entre vous.

Parker : Eh bien, avant de dire quoi que ce soit, je dois dire que chaque chanson a son truc qui la rend spéciale. C’est pour cela on la trouve sur l’album. Elles sont tous uniques et significatifs.

Mais cela étant dit, je pense que les deux chansons qui sont en quelque sorte les morceaux les plus marquants pour nous sont la première chanson Winds of Time mais aussi la dernière chanson Flight of the Eagle. Je pense que les deux chansons sont très grandes, épiques et progressives.

Du point de vue de l’écriture de chansons, elles marquent un accomplissement pour nous. Elles ont une atmosphère cool et de l’énergie. Elles représentent un voyage, une expérience, plus que des chansons normales.

Leo : Parmi les personnes qui ont entendu l’album jusqu’à présent et qui ont partagé leurs réflexions à ce sujet, Lights Go Out semble plaire beaucoup.

C’est mon morceau préféré aussi.

Leo : C’est cool parce que cette chanson montre une autre facette de notre groupe que nous aimerions explorer aussi.

Où avez-vous enregistré l’album ?

Leo : à Thousand Oaks, près de Los Angeles, Californie du Sud. Depuis notre premier EP, nous enregistrons dans l’abri anti-bombes des parents de Parker.

Un abri anti-bombes ?

Parker : oui, la maison de mes parents a été construite dans les années 60 quand les gens étaient paranoïaques à propos de la guerre nucléaire. À l’époque, certaines maisons du quartier ont été construites avec un petit abri anti-bombes sous la maison. C’est une petite pièce- peut-être quatre mètres carrés, puis deux mètres de haut.

Leo (rires) : C’est comme une cellule de prison.

Parker : oui. Je suppose que les propriétaires d’avant n’avaient pas l’utilité donc, ils l’avaient enterrée. Mais ensuite, quand mes parents ont rénové la cour arrière, ils l’ont trouvée, et ils l’ont déterrée mais ne savaient pas quoi en faire et ils l’ont laissée vide.

En 2020, Leo et moi vivions ensemble à Hollywood et on cherchait un endroit pour enregistrer de la musique et je me suis dit que peut-être qu’on pourra le configurer pour qu’il soit bon pour l’enregistrement et ça a marché. C’est là que nous enregistrons depuis.

“On veut avoir un look heavy metal, mais on veut aussi se démarquer et le rendre un peu plus personnel”

Les deux chevaux avec des ailes que nous pouvons voir sur vos pochettes d’albums sont devenues un emblème qui représentent votre groupe. Comment vous est venue l’idée d’utiliser ces chevaux ?

Leo : A l’époque de notre premier EP, on roulait beaucoup à travers les collines, on prenait la route des canyons pour aller à la plage.

Et un jour, sur une des collines, on a aperçu ces deux étalons noir et blanc. C’était comme un conte de fées. Et on se dit, wow, c’est fou. Je pense que c’est ce qui a planté la graine.

Parker : en fait, la graine avait été plantée avant, mais quand nous les avons vus, c’était un revelation. C’est à ce moment-là que la graine a germé.

Leo : Oui et ensuite, on a juste rajouté des ailes en acier pour faire Wings of Steel.

Sur scène et dans les vidéos, votre look glam rock est toujours génial. Il ya une bonne coordination et complicité entre vous deux et aussi avec les autres musiciens. Comment choisissez-vous vos tenues ? Vous décidez quoi porter en avance ou c’est plutôt spontané ?

Leo :  Je pense que Parker et moi sommes un peu différents là-bas. Parker a en quelque sorte trouvé son style, et il l’a fait à peu près depuis que nous avons commencé à jouer.

Quant à moi, j’aime beaucoup changer. Je n’ai pas envie de faire toujours la même chose. Ma copine qui a étudié le design m’aide beaucoup avec ça. Elle a beaucoup d’idées par rapport à ce que je dois porter.

Mais je pense que dans l’ensemble, en tant qu’unité, ça marche vraiment bien. On veut avoir un look heavy metal, mais on veut aussi se démarquer et le rendre un peu plus personnel.

Pouvez-vous nous parler des trois musiciens qui jouent avec vous sur scène ?

Leo : Le guitariste rythmique Stefan Bailet est avec nous depuis notre premier concert.

Parker : Il est allé dans la même école de musique que Leo et moi, donc nous l’avons rencontré là-bas.

Leo : Ensuite, quand on est partis en tournée européenne l’année dernière, les deux autres gars qui jouaient avec nous à l’époque, ils n’ont pas pu venir, donc on a passé des auditions et nous avons trouvé deux autres membres en Europe : Mathieu Trobec à la basse et Marcel Binder à la batterie.

Parker : Ce sont tous des mecs vraiment géniaux, ils sont tout aussi passionnés par la musique tout que nous et c’est très amusant de sortir et de faire ces concerts avec eux.

Leo : Et c’est cool parce que on ne les connaissaient pas avant, donc on a en quelque sorte appris à les connaître sur la route et la route peut être un environnement stressant, mais je pense que nos personnalités collent très bien ensemble.

On est cool, calmes et connectés.

Parker (rires) : Il n’y a pas de bagarres ou quoi que ce soit. Tout va bien.

Vous avez créé votre propre label et vous avez aussi signé un deal de distribution exclusive avec High Roller Records. Comment pensez-vous que cela vous aidera à promouvoir votre musique ?

Leo : Travailler avec High Roller est un grand avantage pour nous. C’est une société basée ici en Europe et ils ont un bon réseau de distribution de CD et de vinyles.

Un grand défi que nous avons dû surmonter a été de savoir comment apporter nos CD et vinyles en Europe et les distribuer pour que les gens puissent les trouver et aussi ils sont abordables.

C’est donc en travaillant avec eux que cela est devenu possible. Un autre avantage de travailler avec eux est que ce n’est pas un contrat d’enregistrement traditionnel. On a toujours notre propre label et nous contrôlons toujours nos droits. C’est une étape positive pour nous, et cela nous a aidés à faire avancer les choses.

Parker : Tout le monde y gagne. Ils gagnent, nous gagnons et nos fans gagnent.

Comme Parker avait d’autres engagements j’ai continué la discussion avec Leo.

Leo tu pourras nous parler des paroles de cet album ? Quels sont tes principales inspirations ?

Leo : Quand nous écrivons, c’est d’abord de la musique. En général, on commence par les guitares rythmiques, puis on ajoute la basse, la batterie et ensuite les leads guitares.

Et une fois qu’on a compris le paysage musical, c’est là que je m’assois pour écrire les paroles et généralement, j’écris sur les choses qui me préoccupent à ce moment-là.

Parfois, il s’agit de réflexions universelles, de vie et de mort, et de là où j’en suis dans tout mon voyage en tant qu’être humain.

“La musique est l’une des rares choses qu’il nous reste, où on peut se réunir et profiter de notre existence et du moment présent”

Nous vivons à une époque où chaque jour quand tu regardes les infos, il y a une calamité, une catastrophe. Il y a quelque chose qui se passe et ce n’est pas seulement dans un ou deux coins du monde. Il y en a partout.

C’est quelque chose qui m’a vraiment beaucoup touché. Et j’y ai prêté beaucoup d’attention. Pendant l’écriture de cet album, j’ai regardé plus d’informations que jamais, je pense.

Et j’ai eu l’impression que je devrais faire quelque chose. Ce que je veux essayer d’éviter, c’est de choisir n’importe quel camp ou de repousser quelqu’un d’autre.

C’est ce qui est le problème au départ dans beaucoup de conflits, c’est que l’un doit être meilleur que l’autre doit être terrible.

La musique est l’une des rares choses qu’il nous reste, où on peut se réunir et profiter de notre existence et du moment présent, tu vois ?

Donc, je voulais mettre l’accent sur certains des conflits qui se déroulent dans le monde dans un sens plus large, sans rien choisir en particulier, mais simplement en parler en général, comment cela se rapporte à notre voyage dans la vie et aux décisions que nous devons prendre personnellement, mais aussi offrir une sorte de message d’espoir et de paix. 

Je pense en particulier à la chanson We Rise qui transmet vraiment un message sur le fait de se rassembler, de retrouver le chemin de l’amour et de la liberté.

Parce que si vous regardez historiquement, les choses, les tournants dans tous les événements ont été lorsque les gens se sont rassemblés et ont défendu ce qui est juste et qui profite à tout le monde.

As-tu écouté un artiste en particulier pendant l’écriture de tes paroles ? Un album ou un livre qui t’ont inspiré ?

Leo : J’écoute beaucoup de philosophie et de philosophie orientale aussi. On peut être très piégés ici dans le monde occidental dans notre propre esprit, notre espace et notre pensée.

Les choses qui ne sont pas très importantes deviennent la chose la plus importante, que ce soit l’argent ou l’institution à vous de faire le choix.

Je suis aussi inspiré par d’autres auteurs-compositeurs. Une grande personnalité pour moi est Ronnie James Dio.

J’ai vue des milliers d’interviews et j’aime vraiment ce musicien. La façon dont il communique ses paroles et sa façon de peindre une image très grande où tout le monde s’intègre en quelque sorte est très inspirante.

Et il n’est pas le seul. Il y a d’autres auteurs-compositeurs très inspirants. C’est un peu ce que nous aimons faire aussi. On aime essayer d’être un peu vagues sur les choses, mais on est toujours capables de donner à l’auditeur l’occasion de s’y identifier lui-même dans une chanson.

Les gens ont besoin de s’intégrer dans la chanson. C’est la musique que nous voulons créer. J’ai l’impression que à l’origine la musique est censée être une expérience à partager.

Tu as une voix incroyable. Comment est-ce que tu la travaille ?

Leo : C’est impossible pour moi de passer la journée sans fredonner quelque chose. J’écoute beaucoup de musique et j’utilise toujours ma voix. Ce n’est pas toujours une voix pleine mais juste fredonner. Et ce n’est pas toujours avec des mots. Je fredonne surtout des mélodies. J’adore les mélodies. C’est la raison pour laquelle j’ai toujours été si fasciné par la guitare.

Au départ quand j’ai commencé la musique, je voulais devenir guitariste parce que j’adore créer des mélodies. C’est juste que maintenant je le fais avec ma voix à la place. Et les mots deviennent un petit outil que je peux utiliser pour ajouter un sens supplémentaire.

Mais je pense que c’est vraiment comme ça que je garde ma voix en forme, elle reste activée presque tout le temps.

Je pense que le plus important pour garder ma voix c’est de chanter avec le cœur.

Chaque fois que j’essaie de faire quelque chose que je ne ressens pas dans mon cœur ou que je ne ressens pas venant de mon âme, j’ai l’impression d’être le pire chanteur. C’est pourquoi, il est important que notre musique reste très authentique. Je ne veux pas faire quoi que ce soit par obligation.

Avant un concert tu suis un rituel particulier ?

Leo : Avant les concerts, j’aime me détendre dans mon propre espace, être dans ma bulle. J’écoute généralement de la musique calme.

Je fais quelques étirements. Je fais des exercices pour monter mon pouls parce que sur scène, je bouge beaucoup. Et si je ne suis pas bien chauffé, je serai essoufflé, et cela affectera beaucoup mon chant.

Je fais des échauffements avec ma voix, mais rien de fou. J’aime prendre du thé mais c’est surtout pour le confort et l’hydratation.

Et, je ne mange pas de produits laitiers juste avant le spectacle car ça produit beaucoup de mucus. J’essaie d’être doux avec ma voix. J’essaie de ne pas trop en abuser. Et quand j’en abuse, j’essaie de le faire avec une bonne technique.

Quand je monte sur scène, j’ai besoin de sentir que je suis capable d’être totalement présent et ouvert à tout ce qui se passe non seulement sur scène, mais aussi dans le public.

Revenons à la mode…Quelque chose de nouveau que tu aimes porter en ce moment.

Leo : Mon nouveau bracelet en cuir. C’est assez basique mais je l’aime bien et je pense que j’aimerais en avoir un autre et peut-être les personnaliser un peu, les rendre un peu plus cool.

J’aime ce genre de choses. C’est un peu plus traditionnel, pas super flashy.

Et je sais que pour notre prochaine tournée avec Sabaton ma copine a l’intention de créer quelque chose special pour moi.

J’aime la mode. Toute mon enfance, j’ai regardé des videos clips de tous ces groupes de heavy metal  sur MTV. Et ils avaient des tenues tellement folles. Adolescent, à l’école ou ailleurs, je portais toujours des vestes en cuir, des bottes et des bandanas. Je voulais ressembler aux rock stars que je regardais en grandissant bien que je ne porterais jamais des grosses perruques ou autres choses trop extravagantes.

J’aime juste la mode et le pense que c’est en quelque sorte devenu une partie de mon ADN. J’ai beaucoup de vêtements de mon père qu’il portait dans les années 80, et même de ma mère. Je pense que mes parents m’ont un peu influencé aussi.

Winds of Time est un bon pas en avant, mais ce n’est qu’un autre chapitre d’un très long livre.”

La tournée avec Sabaton vient d’être annoncée avec une trentaine de dates aux États-Unis.

Leo : oui, c’est une grande tournée. Je me sens béni. Vraiment. Ce n’est pas quelque chose qui arrive à beaucoup de groupes. Et c’est arrivé parce que Sabaton sont des gens incroyables et ils aiment la musique que nous faisons. C’est la meilleure chose qui aurait pu nous arriver.

Le fait que nous puissions enfin aller en Amérique du Nord, qui est la plus grande région du monde, où notre musique marche bien, est génial. On peut enfin y retourner et jouer pour tout le monde, et pas seulement dans les petites salles, mais dans les grandes arènes.

Quand est-ce que vous revenez en Europe, en France, à Paris ?

Leo : Nous travaillons sur le planning pour l’Europe en ce moment, parce qu’il faut planifier ce genre de choses bien en avance, mais je ne peux pas rien te dire pour le moment.

Mais nous allons certainement être de retour en France, et nous allons certainement être de retour à Paris. Et nous espérons que ça sera l’année prochaine.

Un dernier mot

Leo : L’album sort le 17 octobre mais on a déjà hâte de commencer travailler sur le prochain album. On a beaucoup d’idées et tellement d’inspiration.

On a hâte d’en créer davantage. On est là pour créer. J’ai l’impression que Winds of Time est un bon pas en avant, mais ce n’est qu’un autre chapitre d’un très long livre.

On espère que tout le monde l’aimera. On espère que cela nous mènera au niveau supérieur, mais de toute façon, on continuera à faire ce que nous faisons parce que nous aimons le faire.

Et c’etait génial de parler avec toi. C’est génial d’être de retour ici à Paris. On espère beaucoup plus de concerts ici. La France est un endroit très spécial pour nous.

Merci. Nous vous attendons.

Merci beaucoup.

English Version

Winds of Time, the second album of WINGS OF STEEL is available since October 17, 2025. Only 2 years after a brilliant first album, Gates of Twilight that we adored, the band formed by Swedish singer Leo Unnermark and Californian guitarist Parker Halub signs a new album, a true heavy metal masterpiece that reconciles artistic maturity, musical ambition and emotional sincerity.

In September, the two musicians were in Paris, and we had the great pleasure to meet them. We talked us about the creation and the themes of Winds Of Time, their very special relationship with France, about MTV videos, their glam rock style and of course about their upcoming North American tour with SABATON, a very important step in their career. Discover our nice interview with a band that never ceases to amaze us!

Leo and Parker, we talked last year when you came in Paris for your first ever concert here on 16th of May 2024. It looks that everything is going very fast for you since then. New albums, concerts. Tell us more about it.

Leo:  Yeah, since last time, we’ve kept busy. We’ve now done four shows in France. Last year, we did Paris and Lille and those were two of the best headlines shows we’ve ever done. And from the Lille show, we got our first ever live album. That says a lot about our connection with the French audience, too.

And shortly after that, we started recording our upcoming album, which will be released on 17th of October with 3 singles out of it already. So, momentum has been high, and everything’s been received so well.

Parker: On top of that, we did another European tour this summer. We played here in France at the Heavy Weekend at Nancy back in June, with Dream Theater and Europe. Oh my goodness. It was great. Playing a big stage in front of so many people, that was really amazing.

Leo: It was a dream come true for us, right?  Heavy Weekend is the biggest we’ve ever done. So that was very special.

Parker: And then last week we did Pryrenean Warriors Open Air in south of France. We didn’t headline that festival, but it felt like it, because everyone was singing along. So far, France has been arguably the best country for us to be in. And we can’t wait to be back in here.

“The album feels like a very natural progression from our earlier works. We’re very proud of the result”

Winds of Time is coming up on 17th of October 2025. How were the writing and the recording?

Parker: Well, we wrote and recorded this record back in about a year ago from now. We did it from beginning of last September until the beginning of November. In 10 or 11 weeks, it was all written and recorded.

And then the process of production and all that, we took care of that through the earlier half of this year. you know, it’s not just making the music but also, we have to coordinate and market it and do all that. And then with the tour and everything else around it, it is a lot of stuff to do. It’s sometimes hard to for just two people.

I think we’ve managed to get everything done to a point where it’s good. We’re happy with it. The quality is integral to what we do.

Leo: The album feels like a very natural progression from our earlier works. We’re very proud of the result, and we can’t wait to finally share this with everyone.

The first single, Winds of Time is amazing. 10 minutes of pure heavy metal with a lot of tempo changing, superb guitars and impressive vocals and this is also the album title, so I guess this song is it very important for you.

Leo: Winds of Time really highlights a lot on this album and for the band. It really goes to showcase where we’re at with our music.

So, as soon as we wrote this song, both of us, we felt like we wanted this to be the first song on the album and also to be the debut single from this album.

It’s a decision we made pretty much straight away as we wrote it, and it seems to have played over very well with the audience, too.

It’s maybe not the most common choice that you would make. But I think that’s also played to our advantage, actually, because of the kind of shock value in having that.

We Rise is the second single, and it is accompanied by a video very MTV heavy metal glorious days style with black and white backstage images from Heavy Weekend. Any videos that you have in mind by doing this?

Leo:  A video that I like a lot is Now You’re Gone of Whitesnake, because they have all this backstage footage from their tour. Heavy Weekend was a good show to put in there.

I think also at Hot Cherri by Hardline.

Parker:   Faithfully by Journey and there’s a lot more.

Leo: We had that idea of backstage images from the beginning because of the song itself, too, it’s about unity when you have the audience and the band together.

A song that it’s more important than the others for different reasons

Parker: Well, before I say anything, I have to say that every song has its thing that makes it special. That’s why it’s on the record. They’re all unique and significant.

But with that being said, I think the two songs that are kind of standout tracks for us is the first song Winds of Time and the last song Flight of the Eagle. I think both songs are very big, epic, progressive songs.

From a songwriting standpoint, they feel like a good accomplishment for us, and they have a cool atmosphere and energy.

They’re really a journey. They’re really an experience, I think, more than just a normal song.

Leo : for few people who have heard the album so far and have shared their thoughts on it seems to be going pretty well is Lights Go Out

That’s My favourite too

Leo : That’s cool, too, because that showcases another side of our band which we’d like to explore too.

Where did you record the album?

Leo : in Thousand Oaks, near Los Angeles, Southern California. Ever since our first EP, we’ve been recording it in Parker’s parents’ bomb shelter, under their house.

A bomb shelter?

Parker: Long story short. The house that I live in, it was built in the 60s, as all the other houses on that street and people were paranoid about nuclear war back then. So, some of those houses were built with a little bomb shelter in it. It’s like four meters square, then two meters high. It’s a small little room.

Leo (laughing): It’s like a prison cell.

Parker: Yeah. Whoever owned the house before my parents bought it, they had filled it in because they didn’t have a use for it. But then my parents renovated the backyard, and they found it, and they dug it out. They didn’t know what to do with it either, so it just sat there.

And then fast forward to 2020, me and Leo were living together in Hollywood, but we were looking for a place to record music.

And then I was like, oh wait, maybe we can go in there and we can set it up so that it’s good for recording. So, that’s where we record.

“We want our look to be heavy metal, but we also want it to stand out a little bit and be more personal.”

What is the story of these 2-winged horses that we can see on your album covers. It becomes the emblem of the band. How did you have this idea to use these horses?

Leo : In the stages when we were riding the first EP, we were driving through the hills in to go to the beach. And as we’re driving down these canyon roads, we look upon one of these hills, and like a fricking fairy tale, there’s this black and white stallion like standing on that hill.

We said wow, that is insane. I think that’s the thing that planted the seed.

Parker: actually, the seed had been planted, but when we saw that, it was like, we know. That’s when the seed sprouted.

Leo: That’s where we decided to do it. And then just adding the wings as it is wings of steel.

On stage and in videos you have great outfits. We feel a good complicity between you two and also with the other musicians. How do you choose your outfits? Do you talk together before or it is just spontaneous?

Leo:  I think Parker and I are a little different there. Parker’s kind of found his style, and he’s been rocking it pretty much since we started playing.

As for me, I don’t want to do one thing. I like to change it up a lot. And my girlfriend, she uses study fashion really helps me out a lot with that. And she wants me to wear all these kinds of stuff. And I’m a little bit like, maybe not this, maybe not that.

But I think altogether as a unit, I think it works out really well. We want our look to be heavy metal, but we also want it to stand out a little bit and be more personal.

Can you tell us more about the three musicians that are playing with you onstage?

Leo: The rhythm guitarist Stefan Bailet, he’s been with us since our first show.

Parker: He went to the same music school that Leo and I went to, so we met him there.

Leo : Then when we went out to do our first European tour last year, the other two guys we had in the band back then, they couldn’t make it, so we had auditions with two other members in Europe. And we found Mathieu Trobec on bass and Marcel Binder on drums.

Parker: They’re all really great dudes, they’re all passionate about the music just like we are and it’s a lot of fun to go out and do these shows with them.

Leo: And it’s been cool to because we didn’t know them before obviously, so we’ve learned to know them on the road and the road can be a kind of a stressful environment, but I think the personalities of everyone works together well. We’ve been able to keep it cool, calm, and connected.

Parker: There’s no fights or anything. It’s all good.

You create your own label and sign a deal with High Roller Records. How do you feel that it helps you to promote your music?

Leo: The big thing of working with High Roller that’s really good is they’re a company based here in Europe and they have a pretty good distribution network for CDs and vinyls.

A big challenge that we’ve had to overcome on our own is how do we bring our CDs and vinyls to Europe and distribute them, so that people can find them.

And then when people find them, they’re affordable and they’re not super expensive.

Working with them has made that a possibility. Whilst the arrangement in working with them is good because it’s not a traditional record deal. We’re still our own record label. We still control our rights. It’s a positive step for us, and it’s helped us move things forward.

Parker: It benefits everyone. Everybody wins. They win, we win, and our fans win.

At this point I continued the discussion only with Leo.

Leo, can you give me a little bit more inside of your lyric’s inspiration for this album?

Leo: Whenever it comes time for the lyrics, first and foremost, when we write our music so firstly, it’s music. We will usually start with rhythm guitars, and then we will add bass, and then put the drums in, and then we will put the leads on there.

When we have the musical landscape figured out, that’s usually when I sit down with it and usually, the things that are on my mind currently are the things that I write about.

Sometimes, it’s universal reflections, life and death, and where I’m at in my whole journey as a human being.

For this album, we live in a time in age right now, where every day you watch the news, there is some calamity, some catastrophe, something that’s going on.

“Music is one of the few things we have left, where you can come together, enjoy existing and just being in the moment”

And it’s not just in one or two corners of the world. It’s everywhere. And this is something that’s really affected me a lot. And I’ve paid a lot of attention to it, and I’ve watched more news than ever, I think.

I felt, I have to do something about it. What I want to try to avoid is picking any kind of side or pushing anyone else away.

That’s the thing that is the problem to begin with in a lot of the conflicts, is that one has to be better than the other, or the other one has to be terrible.

Music is one of the few things we have left, where you can come together, enjoy existing and just being in the moment, you know?

I wanted to emphasize some of the conflicts that are going on in the world in a more broader sense, not picking anything in particular, but just talking about it in general, how it relates to our journey here in life and the decisions that we have to make personally, but also offer a kind of a message of hope and peace.

I’m thinking specifically about the song We Rise which is a message of coming together, of finding our path back to love and to freedom through all this.

Because if you look historically, the things, the turning points in any events have been when people come out together and they stand up for what is right, which is always something that benefits everybody.

Did you listen to a band or an album or read a book that inspired you also?

Leo: I listen to a lot of philosophy and Eastern philosophy, too. We can get trapped here in the Western world into our own mind, space and thinking.

Things that are not very important become the most important thing, whether it’s money or whether it’s whatever institution, you know, make your pick.

I am inspired also by other songwriters. A big personality for me is Ronnie James Dio. Amazing person.

From what I’ve seen with all the millions of interviews that I’ve gone through, I really love the guy. The way that he communicates his lyrics and how he paints a very, very big picture where everyone kind of fits into it is very inspiring.

And he’s not the only one. There are more songwriters like this. But that’s kind of what we like to do as well. We like to try to be a little vague about things but still be able to give the listener an opportunity to relate to it themselves.

People need to fit themselves within the song. And I think that’s the music we want to create. I feel like where music originally comes from, for the most part, is that supposed to be a shared experience.

You have an amazing voice. How do you work it? Do you do something special training?

Leo: it’s impossible for me to go along with my day without humming stuff, you know, always a song. I listened to a lot of music. And I’m always using my voice. It’s not always full voice, just humming around. But it’s also not always with words. It’s mainly melodies and stuff. That’s the reason why I was always so fascinated by the guitar to begin with.

When I started out, I wanted to become a guitar player because I just love crafting melodies. I think that’s so cool. It’s just now I do it with my voice instead. And words become a little tool you can use to add extra meaning.

I keep my voice in shape; is it stays activated pretty much all the time.

But I think the most important thing is to keep it going and keep it close to heart. I think that’s very important.

Anytime that I try to do something that I don’t feel in my heart or I don’t feel coming from my soul, I feel like I’m just such much of a worse singer. That’s why it’s important that our music stays very authentic I don’t want to be forced to do anything.

And before the concert do you have a special ritual?

Leo: I do not do crazy things. Usually around performances make sure you’re hydrated. I like to have some tea and stuff. But that’s just mostly for the comfort of it.

I don’t eat dairy right before the show from experience gives a lot of mucus.

I try to be gentle with my voice. I try not to abuse it too much. And when I do abuse it, I try to do it with good technique.

I like to be in a good mindset before I go on. I like to relax. I usually listen to some calm music. And I like to be in my own space a little bit before.

Winds of Time is a good step along the way, but it’s only another chapter in a very long book”

Right before I go on stage, I do some stretches. I do some stuff to get my pulse up, because when I go on stage, I like to move around a lot. And if I haven’t already gotten my pulse up, I’ll kind of run out of breath, and that will affect my singing a lot.

And when I go on stage, I need to feel like I am able to be fully open to not just the band, but to everyone.

Speaking about fashion again – Some new arrivals in your wardrobe that you especially like in this moment.

Leo: I have a leather bracelet. It’s pretty basic but I like it and I think I would like to get another one and maybe pimp it out a little bit, make it a little cooler.

I like stuff like that. It’s a little more traditional, not super flashy, but it brings a little bit extra to the table. I know that for our upcoming tour with Sabaton in America, my girlfriend is planning on designing something for me.

But you know, my entire childhood, I looked at MTV music videos from all these bands. And they had such crazy outfits.

Even as a teenager, when I would just walk around in school and I always wore leather jackets and boots and bandana. I just enjoyed it. I wanted it to look like the rock stars that I grew up watching. I think fashion became part of the DNA. I wouldn’t wear big wigs or something extravagant that but I just like the fashion. I got a lot of clothes from my dad, who wore it in the ’80s, and even from my mom. I think my parents influenced it a little bit also.

Tour with Sabaton was just announced about 30 dates in US, how do you feel?

Leo : It’s a big tour. I feel blessed. I really do. I mean, this is not something that happens to a lot of bands. We get it because Sabaton are amazing people, and they like the music that we make.

I think that’s the biggest blessing that I could have asked forever. And the fact that we finally get to go out to North America, which is our single largest region in the world, where our music does well, we finally get to go there again and play for everyone, and not just in the smaller venues, but actually big arenas.

It’s an incredible blessing, and I’m so excited, really.

How about Europe, when you are going to come in Paris?

Leo : Right now, we’re making plans for Europe, because you’ve got to plan this stuff early. But I can’t share that right now.

We don’t have it confirmed, but we’re definitely going to be back in France, and we’re certainly going to be back in Paris as well. And we’re hoping to make it happen next year.

Would you like to add something?

Leo:  We haven’t even put this album out at the time of this interview, but we’re already excited to get going with the next one. We have so many ideas and there’s so much inspiration.

We’re itching to create more. We’re here to create. I feel like Winds of Time is a good step along the way, but it’s only another chapter in a very long book.

I think we’ll put this out, and we hope that everyone likes it. We hope it kind of carries us to the next level, but either way, we will continue to do this because we love it.

 And that’s great talking. It’s great to be back here in Paris, and we hope to have many more shows here, and I’m sure that we will. France is a very special place for us.

Thank you. We wait for you.

Thank you so much.