Le groupe 100% féminin CONQUER DIVIDE a dévoilé le 15 janvier 2025 une nouvelle chanson : Bad Dreams featuring Of Virtue.

Si CONQUER DIVIDE a fait irruption sur la scène américaine en 2015 avec un premier album éponyme qui avait généré plus de 30 million de streams, c’est en 2023 que nous avons fait leur connaissance grâce à l’excellent album SLOWBURN (Edition de Luxe sorti en septembre 2024 avec de nombreux titres bonus).

Hard Rock/ Métalcore modern et énergique avec des mélodies accrocheuses et des paroles introspectives et engagées, un chant féminin puissant et des gros riffs, CONQUER DIVIDE nous avait été totalement conquis avec leur prestation explosive le 18 avril 2024 en ouverture de The Warning à l’Alhambra, Paris.

Et bonne nouvelle: Le groupe international (americano- canadien – britannique) composé de Kiarely « Kia » Taylor (Chant), Isabel « Izzy » Johnson (guitare), Samantha « Sam » Landa (batterie) et Kristen Sturgis (guitare) entame une grande tournée européenne en ouverture de Ankor, et à cette occasion sera de retour en France le mardi, 18 février à Paris au Le Petit Bain et le mercredi, 19 février à Toulouse au Le Rex.

Voilà donc plusieurs raisons pour vous inviter aujourd’hui de faire plus ample connaissance avec le combo à travers l’interview de Sam, la batteuse du groupe que j’ai eu le plaisir de rencontrer à Paris. Elle nous a évidemment parlé du groupe, de la vie en tournée, de ses influences, de son style vestimentaire et de plein d’autre choses ! GIRLS ROCK !

Sam tu vis au Québec, est-ce que tu parles français ?

SAM : J’habite à Montréal mais je viens de Vancouver. Je vis dans un endroit francophone mais c’est différent, surtout l’accent. Mon français parlé n’est pas très bon mais je sais bien lire et écrire et je peux vraiment bien comprendre. Mais comme la plupart des gens sont bilingues à Montréal même si je commence à parler en français, s’ils entendent mon accent, ils changent simplement à l’anglais.

Conquer Divide est un groupe international, vous vivez chacune dans des endroits différents. Comment est-ce que vous écrivez ensemble ?

Sam : Nous sommes définitivement un groupe international très moderne parce qu’on est un peu éparpillé dans le monde. Kristen et Izzy, les deux guitaristes, vivent près l’une de l’autre, donc elles peuvent se voir et écrire ensemble mais moi, je vis au Canada et Kia vit dans le Colorado.

Nous devons donc utiliser la technologie pour travailler ensemble dans la plupart des cas, à moins que nous sommes prêtes à dépenser notre argent dans des vols hors prix.

Nous travaillions en grande partie en ligne. Par exemple Kristen peut nous présenter un brouillon de chanson et nous demander ce que nous pensions et chacune donne son avis.

Il peut y avoir des partis de batterie donnés par notre producteur et je peux enregistrer des idées sur mon kit électronique que j’envoie ensuite par exemple à Kia qui peut enregistrer chez elle. Ensuite nous enregistrons une demo et nous travaillions à partir de là.

Où est-ce que vous vous retrouvez pour répéter avant l’enregistrement ou la tournée ?

Sam : Avant une tournée, on se retrouve dans le Michigan, généralement une semaine ou deux avant une tournée. Cela dépend si on rajoute des nouvelles chansons à la set list par rapport à la dernière tournée. Nous répéterons ensemble et nous résoudrons tous les problèmes techniques avant de partir en tournée.

Sur SLOWBURN chaque chanson a un style d’écriture spécial, une police différente. Tu pourras nous expliquer ? 

Sam : oui, c’est vrai. Chaque chanson de l’album a en quelque sorte sa propre personnalité, son propre style et son propre caractère, donc nous voulions donner au titre de la chanson sa propre police de caractère.

gAtEkEePer par exemple, avec ce mélange de lettres minuscules et majuscules est censé être une police sarcastique utilisé dans les mèmes… car cette chanson parle de garder les femmes à l’écart de l’industrie de la musique et de ce que l’on ressent parfois.

En parlant de l’industrie de la musique ce n’est toujours pas facile pour un groupe de filles de se faire une place dans le monde du métal. Quelle est ton expérience personnelle ?

Sam : Je dirais qu’en tant que membre d’un groupe entièrement féminin ou d’un groupe qui a une chanteuse, je la ressente plus qu’en tant que batteuse. Je me sens très bien accueilli dans le monde des batteurs/ batteuses professionnels.

Mais en tant que groupe, je peux le voir se produire tout le temps par exemple, quand il arrive que vous n’êtes pas engagé pour un festival parce qu’on vous dit qu’ils ont atteint le quota de groupes féminins. Pour les groupes avec un fronwoman il n’y a pas autant d’opportunités parce que vous étés des femmes.

Je ne le voyais pas quand j’étais dans un groupe des garçons, mais quand  j’ai joué avec des groupes avec des chanteuses c’était toujours le cas. Je sais qu’il y a des gens qui essaient de ne pas faire ça, mais c’est définitivement toujours un problème.

Vous aborde beaucoup de sujets d’actualité dans vos chansons, as-tu une chanson de SLOWBURN qui est plus spéciale pour toi ?

Sam : PRESSURE résonne vraiment profondément en moi personnellement. Quand nous l’avons écrite l’idée était de parler du blocage de l’écrivain que s’efforce d’être créatif, mais je l’ai interprété à ma façon en tant que personne qui lutte contre le syndrome de l’imposteur et qui a l’impression de se mettre cette pression.

Je pense que c’est une sorte de message sous-jacent de cette chanson : avoir l’impression de ne pas pouvoir bouger, de subir une pression écrasante et de ne pouvoir vraiment rien faire. Vous vous sentez piégé.

La vie en tournée est difficile mais les concerts en valent la peine… C’est une vie assez sauvage que nous vivons ensemble mais c’est une aventure intéressante.

Quelle est ta chanson préférée à jouer en live ?

Sam : J’aime beaucoup jouer welcome2paradise à cause de la signature rythmique inhabituelle. Les grooves sont super cool.

Comment est-ce que tu as choisi la batterie ?

Sam : à 11 ans, je jouais déjà du piano et je voulais rejoindre l’orchestre de l’école, mais ils n’avaient pas de piano. La batterie était l’une des options et c’est ainsi que j’ai décidé de commencer à jouer de la batterie. C’est aussi simple que ça. Il n’y a pas eu de grand moment d’inspiration. C’était juste OK, ça pourrait être un instrument et j’ai pris ce défi.

Quels sont tes influences musicales ?

Sam : Mes influences ont tellement changé au fil des ans. J’ai fait beaucoup allers-retours. Cela dépendait vraiment de ce qui m’entourait. Quand j’étais petite mes parents n’écoutaient pas de rock ou de métal.

J’ai vraiment trouvé ma propre voie dans ces genres quand je suis entré au lycée et j’écoutais du pop punk, par exemple Blink 182 et ce genre de choses. Et puis, j’ai commencé à m’intéresser davantage au post-hardcore et au screamo, puis au metal core, puis au death metal et au thrash, puis j’ai pris du recul et je suis entrée dans le ska, ensuite je suis retourné dans le lourd de nouveau et ainsi de suite.

J’aime les trucs avec une bonne mélodie, du guitare lead et des bons grooves à la batterie. J’adore les harmonies. J’adore les arpèges, donc je suis vraiment attiré par ce genre de musique.

Et en tant que batteuse, je plaide coupable de ne pas vraiment écouter les paroles très souvent. Je ne me soucie pas toujours de la façon dont le/ la chanteur/chanteuse sonne parce que je suis là pour l’instrumental.

En CONQUER DIVIDE, nous avons tellement d’influences différentes : Kia aime beaucoup d’artistes pop comme Demi Lovato, Kristen aime Tool et beaucoup de membres du groupe aiment Paramore.

Nous avons donc un certain nombre d’influences différentes dans le groupe et c’est plutôt cool comment elles se réunissent tous.

Comment tu défini ton style vestimentaire ?

Sam : Je dirais badass mais féminin et joli. Je porte généralement que du noir. J’adore le noir et mon style est comme je suis habillée en ce moment : de la résille et de faux cuir. J’adore ce genre d’éléments. J’aime la superposition. J’aime des vêtements avec des clous mais il faut que je me sente à l’aise.

J’aime les choses extensibles comme les pantalons de yoga, même c’est peut-être un fashion faux pas mais c’est confortable surtout pour la scène.

Tu as un vêtement préféré que tu prends toujours avec toi dans les valises ?

Sam : Oui, mon legging Spanx Moto. J’en ai deux paires et je les prends toujours avec moi depuis que je les ai achetés. Ils sont tellement confortables et ils ont juste l’air cool ! Idéal pour jouer de la batterie. Je les porte tout le temps.

Vous avez un dress code pour scène ?

Sam : Au cours des deux dernières années, je pense que nous avons en quelque sorte développé une sorte de look général pour le groupe. C’est un peu différent pour chacune, mais il y a toujours une sorte de cohésion. Nous portons donc généralement du noir ou principalement du noir. Nous n’avons pas l’habitude de porter de logos, mais à de rares exceptions près, nous aimons généralement mettre plusieurs couches de vêtements. Nous aimons les chaînes. Un look avant-gardiste mais féminin. Ce sont plutôt les chanteuses qui se mettent d’accord quoi porter. Moi je suis toujours derrière, les gens ne me voient même pas. Ils ne savaient même pas à quoi je ressemble. Alors je me dis, je vais toujours m’habiller comme si j’allais être sur des séances photos.

Il arrive que vous n’êtes pas engagé pour un festival parce qu’on vous dit qu’ils ont atteint le quota de groupes féminins.

Comment se passe la vie en tournée ?

Sam : C’est dur. Ce n’est pas pour tout le monde. On ne dort pas bien et on est tellement occupés. C’est la première fois quand nous avons deux personnes qui nous aident, mais en général, nous faisons tout nous-mêmes. On soulève, on déplace et on installe le matériel nous-même. On vérifie le son. On fait tout nous-mêmes. Et nous devons faire des interviews et s’occuper de notre propre merchandising. Nous devons tout mettre en place. Il y a tellement de choses à faire, et donc ça peut être stressant. Nous essayons de nous coordonner et partager les taches.

La vie en tournée est difficile mais les concerts en valent la peine. C’est un sentiment incroyable de jouer devant un nouveau public chaque soir et d’être dans une nouvelle ville chaque jour.

C’est tellement excitant. C’est une vie assez sauvage que nous vivons ensemble mais c’est une aventure intéressante.

Avez-vous chacune un rôle spécifique dans le groupe ?

Sam : Kia s’occupe de la plupart des produits dérivés. Et Izzy va généralement aider avec le merchandising après le spectacle. Elle s’occupe aussi de tout ce qui est playback. Kristen s’occupe des guitar rigs. Elle installe les amplis, les effets et tout ce genre de choses.

Je m’occupe de tout ce qui concerne l’installation de la batterie parce qu’il y en a tellement de choses à faire et je dois tout brancher, les micros etc.

Un endroit de rêve où tu aimerais jouer un jour ?

Sam : J’adorerais jouer à Red Rocks aux États-Unis. J’adorerais jouer au Hellfest.

Comment tu décriras la musique de Conquer Divide à quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de vous ?

Sam : Je dirais que notre musique est puissante, sombre et lourde.

Merci beaucoup Sam

Merci à toi

English Version

The 100% female band CONQUER DIVIDE unveiled a new song on January 15, 2025: Bad Dreams featuring Of Virtue.

If the band burst onto the American scene in 2015 with a first self-titled album that generated more than 30 million streams, it is in 2023 that we meet them thanks to the excellent album SLOWBURN (Deluxe Edition released in September 2024 with many bonus tracks). 

Modern and energetic hard Rock/ Metalcore with catchy melodies and introspective and committed lyrics, powerful female vocals and big riffs, CONQUER DIVIDE had totally won us over with their explosive performance on April 18, 2024 as the opening band for The Warning at the Alhambra, Paris.

And the good news is that the international band (American Canadian British) composed of Kiarely “Kia” Taylor (vocals), Isabel “Izzy” Johnson (guitar), Samantha “Sam” Landa (drums) and Kristen Sturgis (guitar) will soon tour Europe as special guest for ANKOR, so they will be back in France on Tuesday, February 18th in Paris at Le Petit Bain and on Wednesday, February 19 in Toulouse at Le Rex.

So, here there are several reasons to invite you today to get to know the combo better through the interview of Sam, the band’s drummer that I had a pleasure to meet some time ago. She obviously told us about the band, their life on tour, her influences and her fashion style and many other things! GIRLPOWER!

Sam, you live in Quebec, so you I guess you speak French.

Sam : I’m OK, but my spoken French isn’t as good. I can read and write well and I can understand really well but because I live in Montreal, most people are bilingual. So even if I start in French, if they hear my accent, they just switch to English.

Conquer Divide is an international band as each member lives in a different place.  How did you guys work together?

Sam : Yeah,we’re definitely a very modern international band because most of us don’t live anywhere near each other. Kristen and Izzy, the two guitarists live close to each other. So they’re able to do a lot of writing together, but I live in Canada in Montreal and Kia lives in Colorado.

So, we have to use technology in order to work together for the most part, unless we want to pay for a lot of expensive flights. So it’s a lot of it is online collaboration.

Kristen might come to the band with a draft of a song or say, what do you guys think of this? And then we can give our feedback. There might be some placeholder drums from the producer and then I can take that, and I can record ideas on my electronic kit and I can send. Kia’s able to record at her house. So yeah, we really it’s really collaborative online for the most. And then what we usually record like a demo and work from there and.

Where do you meet together for the rehearsals ?

Sam: Before an album, of course, everyone would get together, but especially before a touring we get together in Michigan, usually a week or two before a tour, depending on if we’re adding new songs to the set list or how we’re all feeling and depending on when our last tour was. Then we’ll all rehearse and make sure we’re happy with the set and everything work out or any technology issues and then we’re ready to go.

Every song on SLOWBURN has a special style writing. Can you explain us a little bit about it?

Sam: Every song on the album has its own personality and its own character, so we wanted to give the song title its own character as well. gAtEkEePer, for example, has the upper lower case because it’s supposed to be like a sarcastic font that they use in memes.

So it’s like, oh gatekeeper… this song is about basically gate keeping women out of the music industry that we are feeling sometimes.

But yeah, we wanted to give each song title its own style.

Speaking about music industry, it is still not easy for a girl band to succeed in rock and metal. It is still a men’s world. What is your feeling about this?

Sam : I’d say as an all-female band or being in a band that’s got a female vocalist. I’ve seen it first hand. As a drummer, I don’t usually feel it so much anymore. I feel very welcomed in the world of professional drummers. But as a band, I can see it happening all the time.

You can see it when you don’t get booked for a festival because you’re told that they’ve hit their quota for women, for female fronted bands you don’t get an opportunity because you’re a woman.

I didn’t deal with it as much when I was in a band with all guys, but when I’ve been playing the last couple years with bands with female vocalists and that that is still a trend even in 2024. It’s definitely still happening. I know there are people who are trying to not do that. But it’s definitely still an issue.

Do you have a song from SLOWBURN that it’s more special for you from the message point of view?

Sam: PRESSURE is one that resonates really deeply with me personally. Well, when it was written, it was about writer’s block and just the struggle of being creative, but I interpreted it for myself as someone who struggles with impostor syndrome and feeling like you’re putting this pressure.

You’re feeling you’re putting crushing pressure on yourself, sometimes more than anyone else. And so I feel like that’s sort of an underlying message in the song it’s feeling like you can’t move. You can’t really do anything. You’re feeling kind of stuck and trapped. Sometimes you’re doing it to yourself.

Life on tour is tough, but the shows make it all worth it… It’s just a pretty wildlife that we live and it’s an interesting adventure that we’re on together.

How about your favourite song to play on stage?

Sam: Ah. I really like playing welcome2paradise to because of the unusual time signature. And it has a cool grooves.

How did you get into drumming?

Sam : Well, I was 11 years old and I already played piano and I wanted to join the school band, but they didn’t have piano. And drums was one of the options. So, I decided to start drumming. And that’s yeah, just as simple as. There was no big single inspirational moment or things like that. It was just OK. This seems like it could be a fun instrument, and I wanted a challenge.

How do you describe your influences? What do you listen ?

Sam : For me, my influences have changed so much over the years. Go back and forth. And it really just depended on what I was surrounded by.

Being a kid, my parents didn’t listen to rock or metal. I really found my own way in these genres getting into high school and I was listening to like pop punk and Blink 182 and that kind of. And then I was getting more into post hardcore and screamo and then it got more into like metal core and then I got into death metal and thrash and then I took a step back and I went got into ska and then I went back into the heavy stuff and so on. I like stuff with a good melody. I love guitar leads. I like good grooves on drums. I love harmonies. I love arpeggios, so I’m really drawn to that sort of music. And as a drummer I’ve been guilty of not really listening to lyrics very often. I don’t always care how the vocalist sounds because I’m in it for the instrumental.

But we’ve got so many different influences in our band, Kia loves a lot of like pop artists like Demi Lovato. Kristen really likes Tool. A lot of the band members like Paramore and those sorts of artists.

So, we’ve got different influences in the band and it’s cool how they all come together.

What is your fashion style?

Sam: I like to say like badass but pretty. I usually wear mostly black. I love black. You can see what I’m wearing right now. I love fishnet and fake leather. I love those sorts of elements. I like layering. I like things with studs on them, but I also like to be comfortable.

I like stretchy things; it’s maybe a fashion faux pas but I love like the yoga pants.

I’d say my personal style is Edgy but Feminine.

Do you have a piece of garment to your favourite that you always take with you on tour?

Sam: Yes, my Spanx Moto leggings. I have two pairs of them and ever since I got them, I’ve taken them on every tour and they’re just so comfortable and they just look cool. They’re great for drumming too, so I just wear them all the time.

How about the band? Do you have a specific dress code for stage?

Sam:  Yes, a little bit. Over the last couple of years, I think we’ve kind of developed a general look for the band. All a little bit different, but they’re still kind of cohesiveness.

We typically wear all black or mostly black. We don’t usually wear logos, but with rare exceptions. We usually like layers. We like chains.  So it’s edgy but feminine. But I think that there’s more discussion between the ones up front. I’m in the back and people don’t even see me. Don’t even know what I look like. So I’m like, I’m still gonna dress like I’m going to be in photos.

you don’t get booked for a festival because you’re told that they’ve hit their quota for women

How is life on tour?

Sam : It’s tough. It is not for everyone. You know you don’t always sleep well. Well, you’re up in each other’s space. There’s very limited. We’re so busy. This is the first time we’ve had a small crew of two people who are helping us, but usually we do everything ourselves. Lift everything and move everything ourselves. We set up ourselves. We sound check ourselves. We do everything. Do interviews if we have to do our own merch. We have to set up. There’s so much to do, and so it’s it can be stressful and we’re trying to coordinate what band member can do this and who can do that .

Life on tour is tough, but the shows make it all worth it.  It’s just such an amazing feeling to play in front of new people every night and be in a new city. It’s just so exciting. It’s just a pretty wildlife that we live and it’s an interesting adventure that we’re on together.

Do you guys have each of you a role in the band ?

Sam :  Kia handles most of the merch. It’s usually her job. And then Izzy will usually go and help with merch after the show. Kristen does the rigs, our guitar rigs. She sets up the transmitters everything like that.

I take care of all the drum stuff because there’s so much of it and I’ve got to plug everything in, plug in all the mics and set up the drums and then yeah, that’s so we all kind of have our own rules. And Izzy also operates the playback and everything like that on stage. That’s also a big part of her role.

A place where you dream to play one day?

Sam : I would love to play Red Rocks in the US. I would love to play at Hellfest. Yeah, I’d say those two are up there for sure.

How do you describe the Conquer Divide music to somebody that never heard about you?

Sam : I’d say that our music is powerful, dark and heavy.