
A quelques jours de leur concert complet à Paris, on vous parle de KO KO MO et leur nouvel album STRIPED sorti le 25 octobre dernier.
Après l’excellent Need Some Mo’ publié en 2022, le duo rock électro explosif originaire de Nantes, formé par Warren Mutton (chant et guitare) et Kevin « K20 » Grosmolard (batterie / chœurs) récidive avec un 4eme album. De la PURE DYNAMYTE !
Riff vertigineux, frappes féroces, voix androgyne, rock aux influences 70s injecté d’électro et des mélodies catchy, KO KO MO garde sa signature habituelle tout en apportant des éléments nouveaux dans sa création débordante d’énergie.
Du dynamique All the Way et l’efficace Zebra à l’épique Wheels of Fire, du très folk Bottle for Two au virevoltant On the Run, du jumpy Double Vision à la magnifique ballade vintage psychédélique Dancing Alone, l’album est plein de pépites addictifs et contrastés. La superbe esthétique noir et blanc du artwork et de leur vidéos clips ne fait que rajouter une dose de charme supplémentaire.
S’ils se sont produits à L’Olympia en 2023 en ouverture de Royal Republic, ils investiront de nouveau la mythique salle parisienne le 7 décembre, cette fois en tête d’affiche pour un concert SOLD OUT qui clôturera la tournée d’automne et qui s’annonce donc, mémorable.
La tournée reprendra l’année prochaine dans toute la France, enfilez donc votre tenue zébrée et allez les voir près de chez vous.
On a eu le grand plaisir de rencontrer Warren et K20 à Paris pour une interview bien sympathique qu’on vous invite à découvrir !
Salut Ko Ko Mo, quand on a discuté la dernière fois, l’un de vos rêves était de jouer à l’Olympia et l’autre de participer à Taratata et les deux se sont réalisé depuis …
Warren : C’est vrai. Les deux se sont réalisés.
K20 : Oui, l’Olympia c’était un rêve de gosse et là ça va se réaliser encore une fois le 7 décembre et cette fois, ça va être notre concert.
Mais en fait, pour nous, une fois qu’on est sur scène, ça soit L’Olympia à Paris ou à Nantes ou à Toulouse, c’est parti. On ne calcule pas. C’est l’avant et l’après, c’est tout.
STRIPED votre quatrième album sort fin octobre. Parlez-nous de cette esthétique toute en rayures noir et blanc, façon Zèbre ou Yin et Yang. D’où vient cette idée ?
Warren : C’est venu assez naturellement. Les morceaux composés étaient très différents, des morceaux très lumineux et d’autres très dark et puis on s’est dit autant assumer ce truc là aussi visuellement jusqu’à la scénographie.
Est-ce que les processus de création et d’enregistrement ont été différents des albums précédents ?
Warren : Le processus de création, c’était moins différent que l’enregistrement. Pour l’enregistrement on a pris plus de risques et fait moins de compromis. On a bossé à 4 avec des ingénieurs du son, Loris et Yann, avec qui on a travaillé sur la tournée et sur l’album.
On était en immersion totale et ils nous ont beaucoup aidés et épaulés à aller au bout de nos idées. Ils ont apporté des idées et un regard un peu plus externe. On a assumé plus de choses qu’on n’osait pas forcément assumer avant. Les différences.
K20 : Ce sont les rencontres entre les musiciens et un mixeur de son qui fait qu’il y a un truc qui se passe en plus.
Pour cet album on est allé plus loin grâce à Loris et Yann aussi parce qu’ils ont travaillé le son, changé les sons de guitare, changé des guitares, changer des batteries. C’est ce qui fait l’originalité de cet album.
Ça restera toujours du Ko Ko Mo. Même des morceaux folks, c’est du Ko Ko Mo. Même s’il y a des morceaux qui vont faire penser à Royal Blood ou à Beatles ou à Jack White, ce sont des super bonnes références, donc on prend, mais je pense que plus ça va aller plus ça va évoluer.
On n’est pas à l’abri de faire un album entièrement folk en quelques années, on ne sait pas encore.
On est fiers de cet album là aussi parce que ça représente vraiment tout ce qu’on écoute, tout ce qu’on est aussi Warren et moi. Et le but c’est de bien le défendre en live que les gens se retrouvent tous. C’est ça qui est chouette.
Warren : Cet album est équilibré. C’est le mot qui le définit bien.
Bottle for two, c’est une chanson géniale, style Beatles, très différente de votre son habituel. Quelle a été l’idée derrière cette chanson ?
Warren : ça n’allait pas plus loin que l’idée de faire un morceau guitare, voix. Le morceau est né de ce que raconte la chanson. Ça n’arrive quasiment jamais que les paroles viennent en même temps que la musique et très rapidement. En fait, on buvait un verre de vin avec ma chérie et puis d’en coup, en 2 secondes, j’ai dit… il faut que j’enregistre un truc. C’est juste venu dans ma tête. Ça ne s’explique pas. C’est chouette et c’est un peu une première pour Ko Ko Mo.
Le vidéoclip est très sympa aussi. D’ailleurs K20, je me demandai ce que tu lis avec autant d’intérêt
K20 : Des œuvres de Baudelaire. Un vieux gros bouquin de mon beau père avec une couverture très belle. En fait, je faisais semblant de lire parce qu’on a fait plusieurs prises et je n’arrivais pas à lire sans mes lunettes.
Comme c’est un morceau spécial acoustique, Warren est avec lui-même. On ne voulait pas non plus qu’il soit tout seul sur la vidéo, on a fait ce petit jeu-là. Je le soutien dans sa musique, je l’écoute et puis en même temps je lis…
Wheels of Fire est un morceau épique avec des superbes changements de rythme. Racontez-nous son histoire
K20 : ça parle de l’incendie du notre bus qui s’est passé l’été dernier et l’humeur qu’on avait à ce moment-là : un peu hyper triste. Il a un côté bus qui explose. Tu te reposes un petit peu, tu ne comprends pas et ça ré-explose. Il rend cette d’image là avec des métaphores dans les paroles.
On va le jouer en live celui-ci et il va remplacer un peu le No essentiel Man. Et je pense qu’on va avoir des bons frissons là-dessus. C’est un morceau intense même quand on l’écoute et quand on le joue en en résidence. Il faut bien le vivre, il faut bien le sentir. C’est important.
Cet album est équilibré. C’est le mot qui le définit bien. Warren
Est-ce que vous vous êtes bien remis après cet événement ? Vous avec perdu des instruments, du matériel.
Warren : on a perdu plus des affaires personnelles, mais des affaires personnelles qui le servent quand même souvent à travailler comme des ordinateurs, des disques durs et ça c’est irrécupérable et ça fait mal. Mais après, on était très contents d’être en vie.
Et puis, Il ya une guitare qui a bien brûlé mais qui joue encore…c’est la seule survivante du bus. C’est un miracle, on ne sait pas pourquoi et comment elle a survécu.
On a eu énormément de gens qui nous ont envoyé des messages et qui nous ont proposé de l’aide, de nous prêter des instruments… on ne s’attendait pas du tout et ça faisait du bien.
K20 : oui, on a reçu plein de soutien. On s’est senti épaulé et pas seuls. On a arrêté la tournée d’été et puis on est reparti en septembre pour la tournée de l’automne qui s’est super bien passé.
Warren : c’était la belle vengeance. Maintenant ça a fait partie de nous.
I’m wearing stripes/But free as the wind/While I’m still moving/They sit and overfeeds -vous pouvez nous expliquer un peu les paroles de Zebra?
Warren : Il y a une métaphore avec le coté emprisonnés et c’est surtout la métaphore du zèbre qui se fait toujours traquer par le lion, mais le lion il est un peu déstabilisé quand le zèbre est en troupeau.
Et puis le zèbre est le totem équilibré et joueur. Il y a ce côté métaphorique entre les puissants et les faibles à tous les niveaux, au niveau de la société ou autre. Un double sens.
On retrouve sur tout l’album cette l’idée de l’équilibre ou du double sens avec des morceaux qui sont très noirs ou très lumineux et puis très contrastés entre eux.
Est-ce qu’au niveau de vos personnalités, on pourrait dire que vous êtes Yin et Yang ?
Warren : oui, je pense. On est très complémentaire
Ça fait 12 – 13 ans que vous faites de la musique ensemble donc vous entendez toujours aussi bien ou ça vous arrive de d’avoir des conflits musicaux ?
Warren : il faudra faire une psychanalyse.
K20 : On évite les conflits on peut dire. Moi en tout cas moi je suis quelqu’un qui évite les conflits. Mais pas qu’avec Warren mais pareil avec tout le monde.
On arrive à se dire les choses quand même. On s’aime toujours comme des frangins.
Est-ce que vous avez chacun un morceau que vous avez hâte de chanter en Live ?
K20 : Second Side en tant que batteur. C’est le morceau qui va ouvrir le futur show. J’aime beaucoup ce morceau pour plein de choses. Ce morceau il me fait un truc, je ne pourrais pas l’expliquer. Et puis Wheels of Fire aussi.
Warren : C’est trop tôt pour avoir un fétiche. Je dirais le nouveau spectacle dans sa globalité. J’ai hâte qu’on le joue.
Niveau vestimentaire, est-ce que vous allez porter des rayures ?
Warren : Ça me paraît logique.
K20 : On doit trouver quelque chose de stylé par rapport au concept du Live et en même temps un truc à l’aise. C’est important.
Pour finir dans la fosse, transpirant devant les gens, il vaut mieux commencer bien habiller.
Vous avez une nouvelle pièce favorite dans votre garde-robe actuellement ?
K20 : Non, pas forcément, mais je suis très baskets. J’aime bien mes baskets.
Warren : Moi, je reviens d’un petit voyage au Canada et je me suis fait un peu plaisir au niveau fringues. J’ai ramené plein de trucs. Des petites chemises westerns brodées qu’on n’a pas chez nous.
On s’aime toujours comme des frangins, K20
Surtout que le Western style est très trendy en ce moment avec les bottes de cowboys et les vestes à franges.
Warren : Oui, c’est marrant que ça revient et c’est cool.
Et j’ai emmené beaucoup de disques surtout. J’ai payé un petit peu de de l’extra-poids à l’aéroport.
K20 : On ne revient pas d’un voyage sans disques.

Vous avez travaillé avec une artiste qui s’appelle Marie Piriou pour la pochette de l’album ? Comment est-ce que vous avez collaboré avec elle, vous la connaissait avant ?
Warren : c’est elle qui a fait toutes les pochettes depuis le début et j’ai la chance de vivre avec elle. Et du coup ça rend les choses simples
Ah, je comprends mieux maintenant. C’était une collaboration en couple.
Warren : oui, tout à fait
K20 : elle travaille tellement bien et elle connait tellement bien l’univers de Warren, le mien et le nôtre depuis le début. Elle sait très bien où on va, on lui fait hyper confiance.
Pour la première fois, on a fait un livret qui est magique à l’intérieur de la pochette. Un livret qui contient l’écrin photo et l’illustration que Marie et Warren ont créé. C’est Warren qui a écrit les paroles de sa propre main. C’est un montage d’illustrations avec des photos prises par Bertrand Béchard. Il y a un gros travail de d’illustration en fonction du morceau.
Un/une artiste que vous a marqué récemment.
K20 : Billie Eilish. J’ai acheté le dernier album que je trouve hyper classe. Je trouve que c’est tellement bien fait. J’écoutes rarement des albums au casque et celui-là j’ai écouté au casque exprès parce que c’est très fin.
Elle est tellement jeune et elle chante divinement bien aussi. Et Fontaine DC, j’écoute le dernier album en ce moment et je trouve que c’est un de leurs meilleurs albums.
Warren : il ya un album que j’adore qui est sorti déjà, il ya 2 – 3 ans, mais justement j’en pense parce qu’on est à côté de chez Pias et que c’est eux qui l’ont distribué aussi. L’album solo de Ruben Block, chanteur de TriggerFinger, qui s’appelle Looking to Glide. C’est une vraie pépite, en noir et blanc aussi d’ailleurs.
C’est l’année olympique en France. Vous avez suivi un peu les jeux ? Vous pratiquez du sport vous-même pour vous entrainer en vue de la tournée ?
K20 : Je n’ai pas vraiment suivi les jeux. Sinon j’ai installé une barre chez moi pour faire de tractions. J’en fais tous les jours, pas pendant 10 h, mais j’en fais de temps en temps. Je faisais du gainage mais je ne fais plus. J’attendais de repartir en tournée.
Je pars de la maison, je pèse 69 kilos et je reviens de 4 jours de tournée je fais 65. La scène c’est du sport.
Warren : oui, l’entraînement, c’est la tournée. Moi, j’ai repris la course à pied mais je ne fais pas d’autre choses. Et pour revenir au JO. C’est marrant les enfants y sont dingues. J’ai un petit garçon qui a commencé le judo et on lui a acheté son premier kimono. Et le fait qu’il y ait un logo de JO, il était comme un dingue. Il y avait les affiches de Teddy Riner dans les couloirs et il était tellement impressionné. Les JOs ont bien inspirés les gamins.
Il ya donc la tournée en France avec beaucoup de dates cette année et début 2025, avez-vous prévue une tournée à l’international aussi ?
Warren : Ce n’est pas encore, mais on l’espère. La tournée qu’on a faite avec Royal Republic nous a ramené à jouer dans des pays où on rêvait de jouer parce qu’on savait qu’il avait un public rock, notamment l’Allemagne, la Belgique, les pays de l’Est. On n’était jamais allé là-bas et le public y est dingue. On a tellement envie d’y retourner.
Le mot de la fin
K20 : Ce qu’on dit souvent, sortez de chez vous, allez voir des artistes et allez transpirer dans les concerts. C’est important pour tout le monde. Et puis achetez le disque de KO KO MO !
STRIPED
Tracklisting
01 ALL THE WAY
02 ZEBRA
03 PLEASURE FOUND
04 WHEELS OF FIRE
05 BOTTLE FOR TWO
06 THE FOOL
07 THE WISE
08 ON THE RUN
09 DOUBLE VISION
10 SECOND SIDE
11 DON’T LET ME GO
12 DANCING ALONE
English Version

A few days before their sold-out concerts in Paris, we tell you about KO KO MO and their new album STRIPED released on October 25th.
After the excellent Need Some Mo’ released in 2022, the electro rock duo from Nantes formed by Warren Mutton (vocals and guitar) and Kevin “K20” Grosmolard (drums / backing vocals) is back with a 4th album and it’s PURE DYNAMYTE!
Dizzying riff, ferocious drums strikes, androgynous voice, explosive rock with 70s influences injected with electro and catchy melodies, KO KO MO keeps its usual signature while bringing new elements in its creation overflowing with energy.
From the dynamic All the Way and the efficient Zebra to the epic Wheels of Fire, from the very folk Bottle for Two to the twirling On the Run, from the jumpy Double Vision to the magnificent psychedelic vintage ballad Dancing Alone, the album is full of addictive and contrasting tracks.
The superb black and white aesthetic of the arwork and of their video clips only adds an extra dose of charm.
If they performed at the Olympia in 2023 as the opening band for Royal Republic, they will once again take over the mythical Parisian venue on December 7, this time as headliniers for a SOLD OUT concert that promises to be memorable.
The tour will resume next year throughout France, so put on your zebra outfit and go see them near you. We had the great pleasure to sit with Warren and K20 in Paris for a nice and fun interview that we invite you to discover!
Hi Ko Ko Mo, when we talked last time, one of your dreams was to play at the Olympia and the other to participate in Taratata and both have come true since…
Warren: That’s right. Both have come true.
K20: Yes, the Olympia was a childhood dream and now it’s going to come true once again on December 7th and this time, it’s going to be our concert. But in fact, for us, once we’re on stage, it’s L’Olympia in Paris or Nantes or Toulouse, it’s gone. We don’t calculate. It’s the before and after, that’s all.
STRIPED, your fourth album, will be released at the end of October. Tell us about this black and white striped aesthetic, like Zebra or Yin and Yang. Where does this idea come from?
Warren: It came quite naturally. The songs composed were very different, some very bright and others very dark and then we thought we might as well assume this thing visually right up to the scenography.
This album is balanced. This is the word that defines it well. Warren
Were the creative and recording processes different from previous albums?
Warren: The creative process was less different than the recording. For the recording, we took more risks and made fewer compromises. We worked this time with two sound engineers, Loris and Yann, with whom we worked on the tour and on the album. We were in total immersion, and they helped us a lot and supported us to follow through with our ideas. They brought ideas and a slightly more external perspective. We took on more things than we necessarily dared to assume before. The differences!
K20: It’s the meeting between the musicians and a sound mixer that makes something happen on top of it.
For this album, we went further thanks to Loris and Yann also because they worked on the sound, changed the guitar sounds, changed the drums sound. This is what makes this album original. Even folk songs, it’s Ko Ko Mo, anyway…Even if there are songs that will make you think of Royal Blood or Beatles or Jack White, they are super good references, so we take it but I think that the more it goes the more it will evolve.
We’re not safe from making an entirely folk album in a few years, we don’t know yet.
We’re proud of this album too because it’s really everything we listen to, everything we are as Warren and I. And the goal is to defend it well live, so that people can all get together. And that’s great.
Warren: This album is balanced. This is the word that defines it well.
Speaking of Beatles there’s a great song Bottle for two, a Beatles-style song, very different from your usual sound. What was the idea behind this song?
Warren: It didn’t go further than the idea of doing a guitar – vocals song. The song was born from what the song is about. It almost never happens that the lyrics come at the same time as the music and very quickly. In fact, we were drinking a glass of wine with my darling and then, in 2 seconds, I said… I have to record something. It just came into my head. It can’t be explained.It’s great and first time for Ko Ko Mo.
The video is very nice too. By the way, K20, I wondered what you read with such interest
K20: Baudelaire. An old big book by my father-in-law with a very nice cover. I was actually pretending to read because I couldn’t read without my glasses. As it is a special acoustic track, Warren is with himself. We didn’t want him to be alone on the video either, so we made that little game. I support him in his music, I listen to him and then at the same time I read…
Wheels of Fire is an epic track with great rhythm changes. Tell us it’s story
K20: it’s about the fire on our bus that happened last summer and the mood we had at the time: very sad. The song has that side: bus that explodes. You rest a little bit, you don’t understand and it explodes again. He renders this image with metaphors in the lyrics.
We’re going to play it live and I think we’re going to get some good chills about it. It’s an intense track even when you listen to it and when you play it in residence. You have to live it well, you have to feel it. It’s important.
Did you recover well after this event? I know you have lost instruments, equipment in the fire
Warren: We lost more personal belongings, but personal belongings that are still often used to work like computers, hard drives and that’s irrecoverable and it hurts.
But we were very happy to be alive. And then, there’s a guitar that burned well but still plays… She is the only survivor of the bus. It’s a miracle, we don’t know why and how she survived.
We had a lot of people who sent us messages and offered us help, to lend us instruments… We didn’t expect it at all and it felt good.
K20: yes, we received a lot of support. We felt supported and not alone. We stopped the end of the summer tour and then we start again in September for the fall tour which went really well.
Warren: It was a nice revenge. Now it’s been part of us.
We still love each other like brothers. K20
I’m wearing stripes/But free as the wind/While I’m still moving/They sit and overfeeds -can you explain a little bit of Zebra’s lyrics?
Warren: There’s a metaphor with the imprisoned side and it’s mostly the metaphor of the zebra that is always stalked by the lion, but the lion is a little unsettled when the zebra is in a herd. And then the zebra is the balanced and playful totem. There is this metaphorical side between the powerful and the weak at all levels, at the level of society or otherwise. A double meaning.
We find on the whole album the idea of balance or double meaning with tracks that are very dark or very bright and then very contrasted with each other.
Will you say that in terms of your personalities, you are Yin and Yang?
Warren: yes, I think so. We’re very complementary.
You’ve been making music together for 12 – 13 years, so you still hear just as well, or do you sometimes have musical conflicts?
Warren: We’ll have to do a psychoanalysis.
K20: We avoid conflicts, we can say. I, at least, am someone who avoids conflicts. But not only with Warren but the same with everyone. We manage to say things to each other anyway. We still love each other like brothers.
Do you each have a song that you can’t wait to sing live?
K20: Second Side as drummer. This is the track that will open the future show. I really like this song for a lot of things. This song he does something to me, I couldn’t explain it. And Wheels of Fire, too.
Warren: It’s too early to have a fetish. I would say the new show in its entirety. I can’t wait for it to be played.
In terms of outfits, will you wear stripes?
Warren: It makes sense to me.
K20: We have to find something stylish in relation to the concept of Live and at the same time something comfortable. It’s important. To end up in the pit, sweating in front of people, it’s better to start dressed well.
Do you have a new favourite piece in your wardrobe right now?
K20: No, not necessarily, but I’m very much into sneakers. I love my sneakers.
Warren: I just came back from a little trip to Canada and I had a bit of fun with my clothes. I brought back a lot of stuff. Little embroidered western shirts that we don’t have here.
The Western style is very trendy now with cowboy boots and fringed jackets.
Warren: yes, it’s funny that it’s coming back and it’s cool.
And I brought a lot of records. I paid a little bit of extra weight at the airport.
K20: You don’t come back from a trip without records.

You worked with the artist Marie Piriou for the album cover. How did you collaborate with her, did you know her before?
Warren: She’s the one who did all the covers from the beginning and I’m lucky enough to live with her. And so, it makes things simple.
Ah, I understand better now. It was a collaboration as a couple.
Warren: yes, absolutely
K20: she works so well, and she knows Warren’s universe so well, mine and ours from the beginning. She knows very well where we’re going, we trust her very much. For the first time, we made a booklet that is magical inside the sleeve. A booklet that contains the photo case and the illustration that Marie and Warren created. Warren wrote the lyrics by his own hand. It is a montage of illustrations with photos taken by Bertrand Béchard. There is a lot of work to illustrate depending on the song.
An artist that impressed on you recently.
K20: Billie Eilish. I bought the last album that I find super classy. I think it’s so well done. I rarely listen to albums with headphones and this one I listened to on purpose because it’s very smart. She’s so young and she sings divinely well too. And Fontaine DC, I’m listening to the latest album right now and I think it’s one of their best albums.
Warren: There’s an album that I love that came out 2 or 3 years ago, but I think about it because we’re next door to Pias and they’re the ones who distributed it too. The solo album of Ruben Block, the singer of TriggerFinger, which is called Looking to Glide. It’s a real gold nugget with a black and white aesthetics too.
It’s Olympic year in France. Did you follow the Olympic games? Do you practice sports yourself to train for the tour?
K20: I haven’t really followed the games. Otherwise, I installed a bar at home to do pull-ups and I do it from time to time. I used to do core but I don’t do it anymore. I was waiting to go on tour again. You know, I leave home, I weigh 69 kilos and I come back from 4 days of tour I am 65. The stage is sport.
Warren: Right, training is touring. I start running again but I don’t do anything else. And to come back to the Olympics. It’s funny, the kids are crazy. I have a little boy who started judo, and we bought him his first kimono. And the fact that there was an Olympic logo on it, he was like crazy. There were Teddy Riner posters in the halls and he was so impressed. The Olympics inspired the kids.
So, there is the tour in France with a lot of dates this year and early 2025, do you have an international tour planned as well?
Warren: Not yet, but hopefully. The tour we did with Royal Republic brought us back to playing in countries where we dreamed of playing because we knew that there is a rock audience, especially in Germany, Belgium, Eastern countries. We’ve never been there, and the crowd is crazy. We would like to go back
A Final Word
K20: What we often say, get out of the house, go see artists and go sweat in concerts. It’s important for everyone. And then buy the KO KO MO album!
Thank you guys !
STRIPED Tracklisting
01 ALL THE WAY
02 ZEBRA
03 PLEASURE FOUND
04 WHEELS OF FIRE
05 BOTTLE FOR TWO
06 THE FOOL
07 THE WISE
08 ON THE RUN
09 DOUBLE VISION
10 SECOND SIDE
11 DON’T LET ME GO
12 DANCING ALONE


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