JJ WILDE est de retour avec le très attendu, VICES, sorti le 20 septembre 2024. Si on vous a déjà parlé de son un superbe concert aux Etoiles à Paris, le 11 septembre, aujourd’hui, avec son aide, on va vous parler plus en détail de son nouvel album.

Du magnifique Arizona au très rock et personnel Best Of Me, du sulfureux et provocateur Hands, au lumineux Take me Back et au poignant, Perfect Stranger… VICES est une collection des 10 tubes accrocheurs, puissants et autobiographiques, une démonstration magistrale de sa remarquable capacité de mettre ses émotions et ses sentiments en chansons.

VICES est un nouveau chapitre fantastique qui met en valeur son talent de songwriter et son évolution en tant qu’artiste.

Avec sa magnifique voix rocailleuse imparable, la rockeuse canadienne se livre cœur et âme et nous offre une expérience électrisante, une montagne russe d’émotions du début jusqu’à la fin. Une vraie thérapie Rock N’Roll !

La veille de son concert parisien, JJ WILDE nous a parlé de la création de cet album très personnel, mais aussi de de son groupe de musiciens, de ses outfits préférés et tout simplement d’elle… Rencontre privilégiée avec une artiste formidable et une très belle personne.

Comment s’est passé ton été ? Tu as beaucoup tourné…

JJ : Oui, c’est vrai. J’ai beaucoup joué dans les festivals. C’était incroyable. Les festivals d’été sont tellement amusants. On rencontre beaucoup de groupes différents, on profite du festival et on joue sur scène aussi. C’est vraiment l’une de mes façons préférées de passer l’été. C’était un été formidable.

Ton nouvel album, VICES, sort le 20 septembre et la première date de la tournée ALL MY VICES, sera à Paris demain. Quel est ton état d’esprit ?

JJ : Oui, je suis vraiment impatiente de pouvoir jouer les nouvelles chansons pour le public français. J’adore être de retour à Paris. Je n’y suis pas venue à Paris depuis deux ans et le show est complet. C’est génial !

Tu pourras nous expliquer le titre : VICES.  

JJ : VICES représente beaucoup de choses pour moi. L’album est un voyage de découverte de soi, de me retrouver la fin d’une relation et faire le deuil de cette relation.

Je me suis fait larguer à la veille d’une tournée de 2 mois. J’étais donc sous le choc d’une rupture sur la route, en essayant de performer tous les jours et c’était beaucoup à gérer.

Après ça, j’ai fait un road trip à travers l’Amérique et ça a vraiment été le catalyseur de cet album : me retrouver et tomber amoureuse de moi-même à nouveau et tout ce qui tourne autour de ça. 

Il y avait beaucoup de choses à surmonter personnellement tout au long de ce voyage. Laisser mes vices agir comme mécanisme d’adaptation et en même temps ne pas les laisser contrôler ma vie et ne pas les laisser prendre le meilleur de moi.

Il y a tellement de vices différents aujourd’hui, les habituels comme boire, fumer, faire la fête…Mais il y a aussi les médias sociaux et d’autres choses comme ça.

Je suis libre de m’exprimer avec ma musique.

Je trouve que le confort peut être un vice en soi. Lorsque vous êtes trop à l’aise, vous n’êtes pas aussi disposé au changement, ouverte aux nouvelles expériences. Il faut se forcer à se mettre dans des situations inconfortables, pour savoir que vous pouvez les surmonter.

J’ai essayé donc de me secouer et me débarrasser de tout ça et de me retrouver.

VICES a donc beaucoup de significations différentes pour moi. Mais l’album dans son ensemble parle de trouver un équilibre entre tout ça et mais aussi de se permettre ces vices, et de ne pas en avoir honte et de ne pas essayer de changer qui tu es.

Il s’agit simplement de contrôler ces vices et de les faire fonctionner à votre avantage.

Tu as dit dans une interview que tu dois être en colère pour écrire de la bonne musique…  Alors je suppose tu as été en colère pendent toute l’écriture de l’album?

JJ : (rires) Oui, j’étais en colère. Je pense que pour moi, le meilleur art vient de ces endroits vraiment sombres, de ces émotions qu’on ressent avec grand d’intensité et qui vous accaparent.

Bien sûr, il est difficile de revenir dans le processus d’écriture sur ces émotions, mais je pense que le fait de s’en inspirer permet à l’art d’être beaucoup plus expressif et plus fidèle à qui vous êtes.

L’album est personnel et puissant. Est-ce que c’est plus facile pour toi de t’exprimer  dans tes chansons que dans la vraie vie ?

JJ : Absolument, je suis bien meilleure pour m’exprimer quand je chante ou quand écris. En réalité, je ne suis pas très doué pour communiquer. J’ai tendance à garder beaucoup de choses alors que je devrais vraiment dire ce que je ressens. Je suis libre de m’exprimer avec ma musique.

Il y a 10 chansons intimes sur l’album, est-ce qu’il y a une plus importante pour toi ?

JJ : Perfect Stranger est pour moi la chanson la plus émotionnelle et la plus puissante de cet album. J’aime toutes les chansons évidement, mais celle-là était difficile à écrire parce que c’était admettre réalité. C’était une pilule difficile à avaler. Quand quelqu’un vous quitte, vous vous remettez en question. Est-ce c’était ma faute ? Qu’est-ce que j’ai fait ?

Et quand tu arrives au point de réaliser que tu es bien tel que tu es, mais que simplement tu n’es pas censé être avec cette personne, cela prend beaucoup de temps à comprendre.

Et donc cette chanson a été écrite peu de temps après ma rupture, et c’était la réalité de la fragilité d’une relation…

Tu peux passer du fait d’être la personne la plus importante dans la vie de quelqu’un à être littéralement un parfait inconnu. Et c’était vraiment difficile à surmonter. 

Et pour moi, cette chanson était de surmonter cela. C’était la fin de ce chapitre, dire au revoir à cette partie de ma vie et passer à autre chose. Donc, oui pour moi cette chanson elle suscite définitivement le plus d’émotion.

Tu habites à Nashville maintenant. Est-ce que tu as écrit tout l’album à Nashville ?

 JJ : J’habite à Nashville depuis deux ans. J’adore Nashville, la Music City, mais je retourne au Canada cet automne. L’album a été écrit à différents endroits. Une partie, je l’ai écrite à Nashville. Une partie, je l’ai écrite quand j’étais à Los Angeles. 

En fait, j’ai fait un voyage de deux semaines du Canada à Nashville avec mon chien, puis j’ai passé deux semaines là-bas à écrire, ensuite j’ai conduit de Nashville à Los Angeles, ce qui a pris environ une semaine, ce qui est long pour être seule dans la voiture, j’ai eu beaucoup de temps pour réfléchir.

J’ai aussi écrit deux semaines à Los Angeles, puis je suis rentré au Canada.

En tout, ce voyage en voiture a duré environ un mois et demi, se rendant dans différentes villes chaque jour et une grande partie de l’album a donc été écrite pendant cette période. 

Et une partie a été écrite après que j’ai rencontré Steven Solomon qui a produit l’album. On a écrit quelques chansons le premier jour de notre rencontre, c’était juste pour tester si on peut travailler ensemble et on a fini par écrire l’une de mes chansons préférées, Bad Side, ce jour-là. Ce jour-là, j’ai su que je voulais travailler avec ce gars. 

Arizona, c’est une chanson incroyable. On retrouve une ambiance country rock, qui évoque de grands paysages, la liberté, comment as-tu écrit cette chanson ?

JJ : C’était le début du voyage. Aller en Arizona et conduire à travers les montagnes…c’était différent. Ce voyage en voiture à travers l’Amérique et toute la découverte de soi qui s’est produite là-bas : retomber amoureuse de moi-même et d’être heureuse seule.

J’ai l’impression que certaines personnes n’ont jamais la chance d’être seules assez longtemps pour se rendre compte qu’elles sont heureuses seules, d’être à l’aise de faire les choses seules et être satisfaites de cette façon. 

Cette chanson évoque en quelque sorte ce côté différent que je vivais et je voulais commencer l’album avec ce nouveau chapitre.

Best Of Me, c’est une chanson accrocheuse parfaite pour faire la fête et le vidéo clip ressemble à une vraie fête.

 JJ : C’était le cas. C’était vraiment amusant. Best Of Me parle toujours d’essayer de contrôler tes vices, d’assumer quelques-uns et s’en débarrasser des autres et de trouver l’équilibre entre les deux et l’accepter. Je voulais que ce soit cette ambiance vivante, de fête, parce que ma vie était comme ça quand j’ai écrit cette chanson.

J’étais à Nashville. Alors, je rencontrais de nouvelles personnes. Je sortais, j’écrivais, je faisais toutes ces choses passionnantes. Et puis réfléchir et être d’accord avec ça aussi :  comme faire la fête jusqu’ au petit matin.

Pour la vidéo, j’ai demandé à mon ami qui possède un bar si on peut filmer dans son bar. Il a dit oui et donc j’ai ressemblé un groupe d’amis, on a fait la fête, on s’est bien amusé et on a filmé.

Hands qu’est-ce qui t’as inspiré la chanson et le video clip ?

JJ : Hands, c’est l’histoire d’une femme qui possède un pouvoir sexuel et qui n’en a pas honte. On peut avoir de multiples facettes en tant que femme. Soyez celle que vous voulez être, vous ne devez absolument aucune explication à qui que ce soit.

Il y a tellement de choses dans la société qui nous disent d’agir d’une certaine manière, de s’habiller d’une certaine façon, d’être une dame, bla, bla, bla. Et cette chanson essayait juste de combattre cette idée.

Vous pouvez être dans la cuisine, et vous pouvez aussi vous habiller en cuir et manier le fouet. Vous pouvez être ce que vous voulez être. Peu importe.

Tu aimes la mode.  Ton article préféré dans ta garde-robe en ce moment ?

JJ : J’aime les bottes de cow-boy. J’ai évidemment acheté un tas de paires de bottes de cow-boy à Nashville. Je les adore et j’adore mélanger ces bottes avec des choses avec lesquelles elles ne vont pas habituellement.

C’est très tendance en ce moment

JJ : Oui, et aussi une bonne veste en cuir. Celle que je porte aujourd’hui est l’une de mes vestes préférées en ce moment. Cuir orange.

Tu prends toujours quelque chose de spécial dans tes bagages ?

JJ : J’emporte toujours mes cristaux d’énergie avec moi. Ils m’aident à rester équilibrée et ancrée. C’est mon porte-bonheur.

Soyez celle que vous voulez être, vous ne devez absolument aucune explication à qui que ce soit.

Et pour les tenues de scène ? Tu planifie à l’avance ce que tu vas porter ?

JJ : J’adore faire mes valises quand j’ai le temps. Parfois, je jette tout dans ma valise et je me dis, oh, j’espère que c’est bien, mais j’aime vraiment pouvoir fouiller dans ma garde-robe et réinventer certaines choses, par exemple prendre une vieille chemise et la porter d’une nouvelle manière. J’adore emballer des tenues pour chaque jour 1, 2, 3 etc jusqu’aux chaussures que je porte.

Ta sœur t’a offert récemment une superbe paire de bottines

JJ : Oui, c’est vrai. C’est une artiste peintre. Elle fait des peintures incroyables. Elle fait différentes collections par exemple : du bois flotté qu’elle peint de différentes manières, elle peint des paysages, des portraits, etc ;

Les bottes étaient un cadeau d’anniversaire. C’était une énorme surprise. L’une de mes paires de bottes blanches préférées que je portais sur scène qui étaient tellement éraflées et tachées que je ne pouvais plus les porter.

Elle a donc peint tout un paysage désertique d’Arizona et J.J. Wilde sur eux. Et ce sont mes bottes préférées maintenant. Je les adore.

Je suis définitivement une personne spontanée.

Un artiste qui t’a plus inspiré pendant l’écriture de l’album ?

JJ : Personne en particulier. J’écoutais beaucoup de choses différentes comme Medium Build, Maggie Rogers ou Del Water Gap. Et la liste est longue.

Comme j’avais emménagé dans la Cité de la Musique Music City, c’est toute cette musique live qui m’a vraiment inspiré.

Il  n’y a pas seulement par seulement la musique qui m’inspire, mais beaucoup de choses différentes qui se passent tous les jours se glissent dans mon art.

Tu as tourné avec beaucoup d’artistes, tu as fait la première partie de KISS, Pearl Jam, de Motley Crue. As-tu un artiste particulier que tu aimerais croiser pendant ta tournée ?

JJ : Il y en a tellement… s’il n’y en avait qu’un seul à choisir je dirais : Bruce Springsteen. Ça serait génial. Ça serait un rêve devenu réalité. 

Tes  trois albums préférés de tous les temps

JJ : C’est une question difficile. Bruce Springsteen, Born to Run, est définitivement là-dedans. Amy Winehouse Frank est définitivement un favori de tous les temps. Norm d’Andy Shauf est l’un de mes albums préférés. C’est plus un album indie folk, mais c’est mon album préféré à écouter quand je prends l’avion. Quand je suis anxieuse, j’écoute cet album et ça me calme totalement.  Mais il ya plein d’autres

La dernière fois, on a parlé de Sex and The City et tes personnages préférés étaient Carrie et Samantha. As-tu regardé And Just Like That ? as-tu un nouveau personnage préféré ?

JJ : J’en ai regardé quelques-uns, mais je n’ai pas encore eu le temps de m’y plonger. J’ai adoré. Eh bien, Samantha n’est pas là, donc Carrie Bradshaw est toujours ma préférée. 

Justement, Il y a une question qu’elle pose à ses amis dans le dernier épisode de la deuxième saison. Une question que j’aime beaucoup. Le mot que tu aimerais d’en débarrasser ? 

JJ : Le doute. J’aimerais n’en débarrasser de doute. A 100%. Je pense qu’il y a tellement de situations dans la vie où tu peux douter de toi-même, surtout en tant qu’artiste.

Quand tu es là devant des gens, il y a tellement d’occasions de se remettre en question et de se demander, est-ce que cette chanson est assez bonne ? Est- ce que les gens vont-ils l’aimer ? est-ce que j’ai bien fait ? etc, etc

Et cela peut vraiment te consumer. Et si tu nourris ce doute, il ne fait que grandir et grandir encore et encore.

Donc, une chose que j’aimerais laisser aller, c’est le doute et ne pas douter d’une situation, mais être optimiste et vrai et avoir confiance en soi. Ce serait, oui, se débarrasser du doute, j’aimerais bien.

Un mot que tu utiliserais pour te décrire

JJ : Je dirais spontanée. Oui, j’adore me mettre dans des situations sans savoir ce que ça va donner. C’est l’une de mes activités préférées. Je suis définitivement une personne spontanée. J’aimerais dire que je suis gentille.

Je pense que la gentillesse est vraiment importante dans la vie. Je pense que sa vie est trop courte pour être merdique envers les autres. J’aime traiter les gens comme j’aimerais être traitée ou comme je voudrais que quelqu’un traite ma famille.

Peux-tu nous parler un peu de ton groupe ?

JJ : J’adore mes gars. L’un des guitaristes, Dan Bossenberry, est mon cousin. On a grandi en jouant de la musique ensemble, comme en famille, à Noël. On est très proches, on a plutôt grandi comme frère et sœur que comme des cousins.

C’est génial d’avoir un membre de la famille sur la route avec moi.  L’autre guitariste est Jay. Et lui, je le connais depuis que j’ai 12 ans. Il a été mon tout premier petit ami quand nous avions 12 ans, si cela compte, et on est restés les meilleurs amis depuis.

C’était vraiment amusant de pouvoir amener quelqu’un de ma ville natale aussi quand nous partons dans ces folles aventures à travers le monde.

Il ya Steve à la basse et aux claviers. Je le connais depuis des années aussi à travers la scène musicale de Kitchener. Je l’ai rencontré par l’intermédiaire du groupe d’un ami. Et quand je l’ai vu jouer, je me suis dit, je le veux dans mon groupe, alors je l’ai en quelque sorte volé.

Et puis, il ya Mitch est notre batteur et il est incroyable. Il a quitté l’école pour faire partie du groupe. Il allait à « Humber For Music » (Ecole prestigieuse au Canada) . Et il a abandonné l’année dernière pour partir en tournée avec moi, ce dont je suis très reconnaissante.

On le taquine toujours, parce qu’il est le plus jeune, pas beaucoup plus jeune que nous, mais on l’appelle toujours,  « le bébé » du groupe, notre petit frère.

J’adore les gars. Je suis tellement heureuse que je les ai trouvés et j’ai vraiment l’impression d’être une famille sur la route.

J’aime cultiver une atmosphère où les gens ressentent de l’amour et de la sécurité parce que sur la route, il est si difficile pour beaucoup de gens d’être loin de chez eux aussi longtemps.

Il y a de la solitude, vous êtes fatigué, vous êtes stressé et avoir un noyau dur de personnes très fortes quand vous faites toutes ces choses folles rend les choses beaucoup plus gérables.

Ton premier album Ruthless a connu un grand succès. Il a remporté le prix Juno. The Rush a été numéro un sur trois radios en même temps. Quelles sont tes attentes pour Vices ?

 JJ : Aucune. Je n’ai aucune attente. Je pense que si on pense trop à l’avance à quoi que ce soit, on finit par être déçu la plupart du temps. J’essaie de vivre dans le présent et d’apprécier ce qui se passe maintenant. 

Bien sûr, je veux qu’il réussisse et j’espère que tout se passera bien, mais je ne veux pas mettre trop d’attentes à ce sujet. C’est une pression inutile.

J’attends sa sortie et on verra ce qui se passe mais il n’y a aucun intérêt à se concentrer sur des choses que vous ne pouvez pas contrôler. Tout ce que je peux contrôler, c’est la musique que j’écris.

Tu partiras bientôt en tournée aux États-Unis et Canada. Tu vas revenir en Europe bientôt ?

JJ : Absolument. J’ai hâte de revenir. Il n’y a rien de confirmé pour l’instant, mais j’espère revenir l’année prochaine. J’ai hâte de faire une tournée en Europe.

Un dernier mot

 JJ : Je suis très reconnaissante envers mes fans en France. Je pense toujours que c’est un peu surréaliste que je puisse être quelque part aussi loin de chez moi où les gens écoutent ma musique et viennent me voir en concerts. Alors oui, je voulais exprimer ma gratitude aux fans français. C’est vraiment incroyable. Je ne serais pas capable de faire ce que je fais sans eux.

« VICES » Tracklisting

1. Arizona

2. Best Of Me

3. Options

4. Hands

5. Say

6. Bad Side

7. Mess To Make

8. Toxic

9. Takes Me Back

10. Perfect Stranger

English Version

JJ WILDE is back with the highly anticipated VICES, released on September 20, 2024. If we’ve already talk to you about her superb concert at the Etoiles in Paris, on September 11th, today, with her help, we’re going to tell you more about this new album.

From the magnificent Arizona to the very rock and personal Best Of Me, from the sulphurous and provocative Hands, to the luminous Take me Back and the poignant, Perfect Stranger… VICES is a collection of 10 catchy, powerful and autobiographical hits, a masterful demonstration of her remarkable ability to put her emotions and feelings into songs. 

VICES is a fantastic new chapter that showcases her talent as a songwriter and her evolution as an artist.  With her beautiful, gravelly voice, the Canadian rocker gives herself heart and soul and offers us an electrifying experience, a roller coaster of emotions from start to finish. A real Rock N’Roll therapy!

One day before her concert in Paris, JJ WILDE spoke to us with about the writing of this very personal album but also about her favorites outfits, her musicians or just about herself… A privileged meeting with a marvelous artist and beautiful person.

How was your summer? You were touring a lot…

JJ: Yeah, right. Summer was busy playing festivals. It was amazing. Summer festivals are so much fun. You get to meet a bunch of different bands; you get to enjoy the festival and then perform. It’s really, one of my favourite ways to spend the summer. It was really a great summer.

Your new album, VICES coming up on 20^th of September and the first date of ALL MY VICES Tour will be in Paris tomorrow.

JJ: Yes, I’m really excited to be able to play the new songs for the audience in Paris. Loving being back in Paris. It’s been 2 years since I’ve been here, and the show is sold out!  That’s awesome.

Can you explain us this title: VICES.  

JJ: VICES to me represents a lot of things. But through this album, it was a journey of self-discovery, finding myself again through the end of a relationship and then, there’s the grieving of the relationship.

I got dumped the day before 2-months tour. So, I was reeling from a breakup on the road trying to perform every day.

And then after that, I went on a road trip across America and it really was the catalyst of this album, finding and falling in love with myself again and everything that revolves around that.

Vices there was a lot to navigate and get over personally through that journey. Allowing my vices in too, as a coping mechanism, but then navigating how to not let them control my life and not let them get the best of me.

There are so many different vices today: the usual ones, drinking, smoking, partying, whatever. But then there’s also the social media and different things like that.

I’m free to express myself with my music.

I find that comfort can be its own vice. When you’re too comfortable, you’re not as willing for change and for new experiences, so I was trying to shake that up and get myself. You know, like forcing yourself to get into uncomfortable situations, so that you know you can overcome them, that kind of thing.

VICES has a lot of different meanings for me but overall the album is about finding balance between all that and also allowing yourself, those vices, and not being ashamed of it and not trying to change who you are. It’s just about controlling that and making it work for you and working using your vices to your advantage as well.

You said in an interview that you have to be angry to write good music…  so I guess that you were angry all the time during the writing of Vices?

JJ: (laughing) Yeah, I was angry. But well, I think for me, it’s just when you get into those really dark places, it is emotionally, that’s where a lot of the best art comes from, because you’re feeling is so intense and you’re so caught up in that. That’s where you get the good stuff.

And of course, going back for the writing process into those emotions is difficult, but I think pulling from that allows the art to be that much more expressive and truer to who you are.

It’s a very intimate and powerful album. Is it easier for you to express yourself when you are singing than in real life?

JJ : Absolutely, I’m way better of expressing myself when I’m singing or writing. In reality, I’m actually not that great at communicating. I tend to hold a lot of stuff in, when I really should just say how I feel. I’m free to express myself with my music.

There are there are 10 songs on the album, is it one that is more meaningful for you?

JJ:  Perfect Stranger is the most emotional and powerful song on that album for me. I mean, I love all of them, but that one, it was difficult to write because it was admitting to myself that the reality of what was going on was true because it’s a hard pill to swallow when someone just falls out of love with you. You question yourself like, Was it me? What did I do?

And when you get to the place of realization that you’re fine just the way you are, you’re just not meant to be with that person, that takes a long time to figure out.

And so Perfect Stranger was written shortly after, and it was the reality of how fragile a relationship is…you know, you can go from being the most important person in somebody’s everyday life to then literally being a complete stranger. And that was really difficult to get over.

But that song for me was getting over that. It was the final close of that chapter, saying goodbye to that part of my life and moving on from it. So that it definitely evokes the most emotion.

You moved in Nashville. Did you write all the album in Nashville?

JJ: I’ve been in Nashville for two years. I love Nashville, it’s Music City, but I’m moving back to Canada this fall.

The album was written in a few different places. Some of it, I wrote by myself in Nashville. Some of it, I wrote when I was in LA.

Actually, I went on a two-week road trip to Nashville. I drove down from Canada with my dog, and then I spent two weeks there writing, and then I drove from Nashville to LA, which took about a week, which is a long time to be by yourself in the car.

Lots of thinking, lots of time to reflect. I did two weeks of writing in LA as well and then I made my way back to Canada.

The road trip took about a month and a half going to different cities every day. So, a lot of the album was written during this time.

And some of it was written after I met the Steven Solomon, who produced the album. We wrote some of the songs on the first day we meet. It was just a kind of testing out, you know, do we want to work together? How’s your writing style? And then we ended up writing one of my favourite songs, Bad Side that day. That day I knew I want to work with this guy. This feels really good. So, the songs are kind of all over the place. They come from a lot of different places.

Arizona, it’s an amazing song with a country rock vibe, that evoke large landscapes, freedom. How did you write this song?

JJ : That was the  beginning of the journey. Doing that road trip through America and all of the self-discovery that happened there of falling back in love with myself and being happy alone. I feel like some people never actually get the chance to be alone long enough to realize that they’re happy alone, to be comfortable doing things alone and content that way.

And so, yeah, going to Arizona and driving through the mountains, it just kind of evokes this different side and  I wanted to start the album with that as new chapter.

Best Of Me, it’s catchy and energetic song. The video clip looks like a real party

JJ : It actually was. That was really fun. Best of me is, It’s on the same chapter of trying to control your vices, allowing some in, letting go of what no longer serves you, and finding the balance between that and accepting that. So for me, I wanted it to be that lively, you know, party vibe, because that’s where I was when I wrote that song.

I was in Nashville. I was meeting new people. I was going out, I was writing, I was doing all this exciting stuff. And then reflecting and being OK with that too, of staying out too late, doing all the things that you do and you’re being reckless and getting over somebody and that’s kind of what that song is.

For the video,we got a bunch of my friends in a bar. My friend owned the bar and I said I’m shooting music video. Can I use your bar? He said Ok. So, he shut the bar down. And we were all just drinking, having fun and we just filmed it.

What inspired you for writing Hands and also for the video?

JJ : Hands is about a woman owning her sexual power and not being ashamed of that and that you can be multifaceted as a woman you can. Be whatever you want to be, and you owe absolutely no explanation to anybody about it. You know what I mean? There’s so much in society that says act a certain way, dress a certain way, be a lady, blah, blah, blah. And this song was just trying to combat that completely. You can be in the kitchen, and you can also be in leather with whips. You can be whatever you want to be. It doesn’t matter.

You love fashion. What’s your favourite thing in your wardrobe this moment?

JJ : I’m really into cowboy boots now. Being in Nashville, I definitely I got a bunch of pairs of cowboy boots. I love them and I love mixing boots with things that they don’t usually go with.

Very trendy in this moment

JJ: And I love a good jacket. This is one I wear today is one of my favourite jackets right now. Orange leather.

When you pack your luggage, do you always take something special with you in your trip?

JJ : I always bring my energy crystals with me. They help me keep balanced and grounded. And yeah, I find it my good luck charm.

How about the outfit for stage? Do you plan before what you are going to wear?

JJ : I love packing when I have time. Sometimes, I just throw everything in suitcase and like, oh, I hope this is good, but I really love being able to go through my wardrobe and reimagine certain things and you know, take an old shirt and wear it in a new way and stuff. So, I love to pack outfits like I’ll pack a look for day 1,2,3, whatever and right down to the shoes I’m wearing.

I saw that you had some boots done by your sister

JJ : Yeah, right. She is an artist. She’s a painter. She does amazing paintings. She does different collections: driftwood that she then takes and paints in different ways, she paints landscapes, portraits. The boots were a birthday present. It was a complete surprise. I had one of my favourite pairs of performing boots that had just been worn to the ground and they’re white and so they were so they were so scuffed up and smudge I couldn’t wear them anymore. So, she painted a whole Arizona desert landscape on them and  J.J. Wilde. And they’re my favourite boots now.

Be whatever you want to be, and you owe absolutely no explanation to anybody about it.

Back to music than, did you have an artist that inspired you more to in this period when you wrote the songs?

JJ : There wasn’t one particular artist. I was listening to a lot of different ones like Medium Build, Maggie Rogers or Del Water Gap. And the list goes on. But no, there wasn’t one particular one. It was more like moving to Music City and seeing all the live music really inspired me. But I’m inspired by everything, not just music. A lot of different things creep into my art, but that’s just everyday stuff.

You toured with a lot of artists, you open for KISS, Pearl Jam, for Motley Crue. Do you have a special artist that you would like to cross off during your touring?

JJ: Ohh man, there’s so many… if there’s just one to choose: Bruce Springsteen would be insane. That would be a dream come true.

Your three all-time favourite albums

JJ: That’s a hard question. Bruce Springsteen, Born to Run, is definitely on there. Amy Winehouse Frank that one is definitely an all time favorite. Norm by Andy Shauf is one of my favourite albums. That’s more of like an indie kind of folk album, but one it’s my favourite album to listen to when I’m flying. Anytime I feel anxious, I listen to that album and it like, totally calms me down.

But  that’s tough, there’s so many to choose from.

I love to just throw myself into situations without knowing where it’s going to go.

We talked last time about Sex and The City. Carrie and Samantha, your favourite characters. Did you watch And Just Like That? Do you have a new favourite character?

JJ:  I watched a couple of them, but I haven’t had time to like dive into it yet but love it. Well, Samantha’s not in and Carrie Bradshaw is still my favourite.

There is a question that Carrie asks it in the last episode for second season, that I love a lot. A word that you would like to let go off?  What is yours?

JJ : Doubt. I’d say doubt is 100% a word I would like to let go off, because there’s so many situations in life where you can doubt yourself.

Especially as a performer when you’re out there in front of people, there’s so many chances to second guess yourself and question, you know, is this song good enough? Are people going to like it? Am I this? Am I that? whatever. And it can really consume you.

And if you feed into it, it just grows and grows and grows. So, one thing I would love to let go of is doubt and just be not doubtful of a situation, but optimistic and true and trust in yourself. Yeah, get rid of doubt get rid of it.

One word that you will use to describe yourself.

JJ : I would say spontaneous. I love to just throw myself into situations without knowing where it’s going to go. That’s one of my favourite things to do. Definitely I am a spontaneous person. I would like to say I’m kind. I think kindness is really important in life. I think that life is too short to be shitty towards other people.

I like to treat people how I would like to be treated or how I would want someone to treat my family.

Can you tell us a little bit about your band?

JJ: Yeah, those are my guys. One of the guitar players, Dan Bossenberry is my cousin. We grew up playing music together, we get together at Christmases, so on. We’re really close together.  We kind of grew up more like brother and sister than we did as cousins. It’s really exciting to have a family member on the road because you know you’re away from home and it’s a bit of home with me.

The other guitar player is Jay. I’ve known since I was 12. He was actually my first ever boyfriend when we were 12, if that even counts and we just remained best friends ever since. It was really fun also to be able to bring somebody from my hometown.

When we’re going on these crazy adventures across the world it’s, it’s really exciting to have them with me.

Steve is bass and keys. I’ve known him for years as well through the Kitchener music scene. And I actually met him through a friend’s band. And I saw him playing. And I was like, I want him in my band, so I kind of stole him.

And then Mitch is our drummer, and he is amazing. He actually quit school to be in the band. He was going to “Humber for Music.” And he dropped out the last year to go on tour with me, which I’m so grateful for. We always make fun of him. He’s a little bit younger, not that much younger than us, but we always call him, like the baby of the band and we, like, tease him like a little bro.

I love the guys. I’m, I’m so happy I found them, and it really does feel like a family on the road.

I like to cultivate an atmosphere where people feel love and safety because on the road it’s so difficult for a lot of people to be away from home for that long.

There’s loneliness. You get tired, you get stress and it’s all this stuff. And so having a really strong core group of people when you’re doing all that crazy stuff makes it a lot more manageable.

Your debut album Ruthless had the great success, it won Juno Prize. The Rush was number one on three radios at the same time. What is your expectation for Vices?

JJ : None. I have no expectation. I think that if you think too far ahead of ifs and what ifs and whatever you end up with disappointment, a lot of the time. I’m just trying to be present and enjoy what’s going on now.

And of course, I’m wanting it to succeed and I’m hoping that it does well, but I don’t want to put any expectation on it, because I think that’s unnecessary pressure.

I think I would just rather release it and it’s going to do what it’s going to do no matter what, right. But there’s no there’s no point on focusing on things you can’t control. All I can control is the music I write. I put it out, and whatever happens next is what happens.

You are going to tour US and Canada. Do you plan to come back in Europe?

JJ : Absolutely. I can’t wait to come back. There’s nothing set in stone yet, but I’m hoping to come back next year for sure. I can’t wait to tour Europe. That’s the next one.

A last word

JJ : I’m just very grateful for my fans in France. I think it’s kind of surreal that I can be somewhere this far away from home where people are listening to my music and showing up to the shows. I still think that that’s crazy. So yeah, just my gratitude for my my French fans. It’s amazing. I wouldn’t be able to be doing this without them.

« VICES » Tracklisting

1. Arizona

2. Best Of Me

3. Options

4. Hands

5. Say

6. Bad Side

7. Mess To Make

8. Toxic

9. Takes Me Back

10. Perfect Stranger