Nous revoilà avec le dernier volet de notre récit du festival HEAVY WEEK-END qui s’est dérouléà Nancy du 21 au 23 Juin 2024. (N’oubliez pas de lire les reports du premier et deuxième jour !)

En ce dimanche ensoleillée c’est le tour d’AYRON JONES, TOM MORELLO, ALICE COOPER et JUDAS PRIEST de faire rugir les amplis et mettre quelques bons décibels dans nos oreilles.

AYRON JONES – superbes guitares et beaucoup emotion

Le public n’est pas encore très nombreux dans l’amphithéâtre du Zenith quand AYRON JONES et ses musiciens montent sur scène vers 17h20.Le show démarre avec l’électrique Boys From the Puget Sound. La scène est simple, épuré, il y a seulement le logo avec le nom de l’artiste affiché en grandes lettres derrière lui. Pas besoin de plus se laisser séduire par l’artiste américain !

On sait qu’entre AYRON JONES et la France s’est tissé une véritable histoire d’amour car ses dernières années, le guitariste, chanteur, auteur compositeur originaire de Seattle s’est produit sur des nombreuses scènes et festivals français, donc ce n’est pas étonnant qu’il s’adresse maintenant en Français au public nancéien «Comment ça va ? Tu vas bien? »

Cet après-midi, il va interpréter des extraits de ses 2 excellents albums Child of the State et Chronicles of the Kid qui l’on fait connaitre en France et propulsé sur la scène internationale.

Avec le groovy Emily et l’énergique Supercharged, les guitares s’emballent, la voix est puissante et les rythmiques s’affolent. Le show commence à monter en intensité.

Si AYRON, paré de ses lunettes noires et sa casquette, est assez réservé et reste plutôt derrière son micro, ses musiciens extraordinaires : le très souriant guitariste, Matthew Jacquette et son sympathique bassiste Bob Lovelace se donnent à fond pour mettre l’ambiance.

Le dernier paré d’un beau chapeau est une véritable pile électrique. Il court en long et en large de la scène, saute sans arrêt, encourage constamment le public et enchaine les poses avec sa basse.

Ils arrivent rapidement à capter l’attention du public qui un peu timide au début, commence à se laisser porter le blues rock énergique et les belles mélodies qui s’enchainent.

Le moment culminant sera le superbe morceaux Otherside prolongé par un Smells like Teen Spirit reprise dans un fabuleux duel de guitares Ayron- Matt qui déclenchera un énorme enthousiasme.

Blood in the Water, Mercy seront interprétés avec beaucoup d’émotion. Take Me Away et ses riffs impitoyables va terminer ce show efficace qui a visiblement séduit l’audience qui applaudi énergiquement.

TOM MORELLO – Riffs incendiaires et visuels spectaculaires

C’est le tour d’un musicien légendaire de monter sur scène : TOM MORELLO.

Le célèbre guitariste, béret army, bandana rouge et lunettes de soleil, connu surtout pour son travail avec Rage Against The Machine, Audioslave ou Prophets of Rage nous offrira un show fabuleux, engagé et efficace avec un enchaînement impressionnant de riffs incendiaires et des visuels spectaculaires projetés sur l’énorme écran en fond de scène.

Si le set démarre avec les riffs puissants et le chant rappé de Soldier In The Army Of Love, le premier single extrait de son prochain album, la suite sera un « best of » de sa carrière solo ou avec ses groupes, entrecoupés par plusieurs reprises comme Kick Out The Jam de MC5 ou The Ghost of Tom Joad de Bruce Springsteen.

Tout au long du concert, il va nous impressionner par le son irréel de guitare, si caractéristique à l’américain, qu’il produit avec sa pédale ou le câble de sa guitare. Les ovations chaleureuses du public l’accompagneront à chaque morceau.

Plusieurs moments forts du show notamment un medley des plus gros riffs de Rage Against The Machine (Bomb Track, Bombtrack / Know Your Enemy / Bulls on Parade / Guerilla Radio / Sleep Now in the Fire / Bullet in the Head) fait des ravages parmi les spectateurs enthousiastes qui sautent dans tous les sens (parmi eux les musiciens d’Ayron Jones descendus dans la fosse attirent tous les regards).

Et aussi l’émouvant hommage à son ami, Chris Cornell, disparu en 2017 avec un extrait de Like A Stone, d’Audioslave alors que la photo du regretté musicien s’affiche sur l’écran.

A préciser que si Morello s’exerce du plus en plus au chant, son bassiste, Dave Gibbs et son deuxième guitariste Carl Restivo chanteront tour à tour au fil des chansons.

Le musicien s’adressera plusieurs fois au public pour leur remercier pour son support à tous les groupes dont il fait ou il a fait partie pendant les 30 dernières années ou pour exprimer son bonheur de jouer aujourd’hui en compagnie de deux de ses héros, Alice Cooper et Judas Priest.

La fin du show sera très intense avec un enragé « Killing in The Name » chanté entièrement par un public complétement déchainé. A la demande de Morello et à l’image projeté sur l’écran tout le monde brandi en air les doigts d’honneur.

Et comme le public est très chaud, le guitariste enchaine avec une reprise de Power To The People de John Lennon. Il demandera à tout le monde (même au gradins) de sauter dans le rythme. « When the beat drops, jump the fuck up! »

Un show très énergique qui fait monter drastiquement l’ambiance au Zenith.

Les fans d’Alice Cooper et de Judas Priest, T-Shirts sur le dos sont désormais très nombreux. De nouveau, les stands de nourritures, les bars et surtout les toilettes sont prises d’assauts.

ALICE COOPER -Extravagant Rock N’ Roll Show

Le prochain artiste de la journée n’est d’autre que le monstre sacré ALICE COOPER et nombreux sont les fans qui s’impatientent devant la scène parée d’un grand rideau noir.

Des figurants masqués le feront tomber en son de cloches pour laisser apparaitre une bannière imprimée façon journal où on peut lire les gros titres : Alice Cooper « Interdit en France ! »

Welcome to The Show retenti et Alice Cooper surgit brusquement sabre à la main à travers cette bannière. C’est parti pour un show de folie d’une heure et demie avec un public en délire.

La scène est impressionnante. Il y a des escaliers sur de roulettes des deux côtés, des énormes écrans dans le fond, des lumières, des mannequins… beaucoup de détails qu’on essaie de ne pas rater.

En maitre de cérémonie, Alice Cooper est parfait. Chapeau haut de forme, pantalon en cuir, une magnifique chemise blanche tachée de rouge (comprendre sang) une spectaculaire ceinture en cuir, une longue redingote noire, il porte évidement son emblématique maquillage noir au tour des yeux et sur les lèvres un rouge vif.

Le père de shock rock n’est évidemment pas venu seul. Tous d’abord il ya ses fabuleux musiciens : Nita Strauss (guitare), Ryan Roxie (Lead guitare), Tommy Henriksen (guitare), Glen Sobel (Batterie), Chuck Garric (basse).

Et puis il ya évidement tous ses jouets et accessoires qui entrerons en scène eu fur et à mesure du spectacle : un boa vivant en guise d’écharpe, une canne (qu’il jettera dans le public), une béquille, une cravache, un poignard à la botte, des mannequins de plusieurs tailles, une camisole de force et bien évidement la guillotine où il se fera décapiter. Pendant Feed My Frankenstein, une imposante mascotte de Frankenstein va parcourir la scène.

Les images provocantes sur scène et les écrans sont nombreux et font le délice du public.

Dès son entrée spectaculaire jusqu’à la fin, l’artiste déroulera un set list mythique avec entre autres : No More Mr. Nice Guy, Bed of Nails, Billion Dollar Babies, Hey Stoopid, Welcome to My Nightmare, Cold Ethyl, Poison.

On assiste à une grande complicité entre ses excellents musiciens. Ils bougent sur toute la scène, prennent des poses, font des sourires et des regards complices au public qui applaudit et crie bruyamment à chaque fois.

Chacun va mettre en valeur son talent à travers des solos de guitare et de batterie intégrés parfaitement dans la performance. Mention spéciale pour Nita Strauss et Glen Sobel qui se feront longuement applaudis après leur respectives solos.

Les milliers de fans présents dans la fosse et dans les gradins reprennent les refrains en chœur. L’accès à la fosse est de nouveau libre pour tout le public.

Alors que le concert s’approche de à sa fin, ils vont jouer Elected , moment où Alice apparaît en haut d’un escalier, avec des drapeaux américains et des confettis bleu, blanc, rouge fera un discours en tant que candidat aux élections.

La grande finale sera réservée au School’s Out avecun petit clin d’œil à Pink Floyd et Another Brick in the Wall. Alice Cooper habillé en blanc nous présentera ses musiciens.

Alice Cooper est sa dream team nous offre un show rock ‘n’roll extravagant parfaitement millimétré, mêlant de la grande musique, des musiciens talentueux et une théâtralité captivante. Le public a vibré à chaque moment en sa compagnie.

C’est la première fois que je voyais Alice Cooper live et j’ai été impressionné par son sens de spectacle et la puissance se titres intemporelles interprétés en live.

On s’approche donc à grands pas de la fin du festival qui sera dont réservé au British Metal Gods : JUDAS PRIEST.

JUDAS PRIEST – Heavy Metal en toute sa splendeur !

La nuit tombe quand c’est le tour de Rob Halford et ses acolytes de prendre place sur intro War Pigs de Black Sabbath. L’immense rideau qui rappelle le nom du dernier album, Invicible Shield, tombe et on retrouve tout le groupe réuni au milieu de la scène au tour de la batterie.

Démarrage en force avec Panic Attack extrait justement de ce 19eme album magistral, sorti le 8 mars 2024.  L’intro de synthé, des riffs incendiaires, rythmique rapide et la voix perçante de Rob Halford très haut dans les aiguës, nous frappent à plein fouet.  Le ton est donné.

La scène est baignée de rouge avec deux écrans placés sur chaque extrémité, presque intégrés à écran au fond, qui est gigantesque. Les lumières sont spectaculaires et le fameux triptyque, le symbole du groupe flotte au-dessus de la scène.

L’excitation monte au fur et à mesure que les classiques du groupe se succèdent You’ve got another thing comin, Breaking The Law, Sinner, Turbo Lover…

Les flammes projetées dans la fosse et derrière les gradins renforcent la puissance de ce show. Le public est bouillant et les slammeurs sont du plus en plus nombreux.

Les guitaristes Richie Faulkner et Andy Sneap envoient des riffs effrénés et se lancent à tour de rôle dans des solos foudroyantes. Ils se déplacent d’un côté et de l’autre de la scène et posent pour le public.

La section rythmique tourbillonne avec Ian Hill toujours discret au fond de la scène à côté du batteur Scott Travis, qui frappe frénétiquement dans ses futs.

La Voix de Halford est impeccable. Ses envolés aigues et ses hurlements n’ont rien perdu de leur puissance. Il nous parlera avec émotion des 50 ans passés depuis la sortie de leur premier album en 1974, Rocka Rolla etdes tous les albums qui ont suivi ! Quelle carrière exemplaire au service du Heavy Metal  !

Très complice avec ses musiciens, le frontmanse déplace constamment sur scène, pour passer un moment privilégié avec chacun d’entre eux.

Nouveau point mode du festival : Rob Halford est ses magnifiques vestes, manteaux et blousons. Si au début du show il porte un manteau à sequins qui reflète les lumières en le transformant dans une boule disco, il va le changer rapidement pour un blouson en cuir à clous, qu’il changera pour une autre veste en cuir, une veste argentée, un long manteau en jean avec de patchs etc. L’élégance Halford-esque toujours au Top.

Les autres musiciens ne sont pas en moindre avec leur tenues cuir et clous bien coupés.

Quand Scott Travis nous annonce que le show s’approche de la fin et quel morceau on voudrait entendre, c’est évidement Painkiller que tout le monde va demander. Et le vœu sera exaucé !

Ils retourneront pour un rappel avec Electric Eye suivi par Hell Bent for Leather. Sur cette dernière, le chanteur fait son entrée mythique en moto, casquette en cuir et lunettes de soleil. Enfin Living After Midnight  fait trembler le Zenith pour une dernière fois. Les fans chanteront à l’unisson !

Rythmiques galopantes, riffs tranchants et ultra rapides et un Rob Halford gamme vocale hallucinante plus féroce que jamais, le groupe britannique nous offre un spectacle phénoménal en clôture de cette première édition de Heavy Weekend. Heavy Metal en toute sa splendeur !

En tant que fan de longue date, j’ai vécu un grand moment de bonheur. Frissons et beaucoup d’émotion d’avoir eu l’honneur de les photographier depuis le pit et donc me retrouver nez à nez avec mes idoles.

C’est le temps pour les fans éblouis et comblés de quitter les lieux.

Voilà donc que cette première édition très réussie du Heavy Week-end est finie.

Un festival qui a rempli toutes ses promesses. 11 vrais concerts (entre 40 minutes et 1h 30) mémorables avec des artistes rock, hard rock et heavy metal de grande classe. Une programmation qui nous a permis de voir ou revoir de groupes légendaires et de découvrir de nouveaux groupes, sur la même scène et dans un cadre très agréable.

Le public a été varié, entre 10000 et 15000 spectateurs par jour, plusieurs générations réunis, venu de tous les coins de l’hexagone mais aussi de l’étranger.

Au niveau de l’organisation, notons l’accès très facile au site et au parkings. Plus d’offres niveaux bars et stands nourritures aurait été bienvenue, car les filles d’attente étaient assez importantes.

Le gros bémol reste les toilettes insuffisantes pour autant de festivaliers buveurs de bière. Des files d’attente interminables entre les concerts et en conséquence, la clôture en tiges de bambou qui séparait l’espace media de la zone publique est devenu tous les jours un pissoir improvisé. Bref, quelques points à améliorer pour l’année prochaine.

Last but not least Heavy Weekend nous a donné l’opportunité de visiter la magnifique Ville de Nancy et ses alentours !

On attend avec grande impatience les dates et l’affiche 2025 ! Nous, on y sera !

Merci Replica Promotion (Olivier Garnier) et GDP pour les accréditations!

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English Version

Here we are again with the last part of our review of the HEAVY WEEK-END festival which took place in Nancy from June 21 to 23, 2024. (Don’t forget to read the first- and second-day reviews!) 

On this sunny Sunday it’s the turn of AYRON JONES, TOM MORELLO, ALICE COOPER and JUDAS PRIEST to make the amps roar and put some good decibels in our ears. 

AYRON JONES – Guitars and Emotion

The audience is not yet very large in the Zenith amphitheater when AYRON JONES and his musicians go on stage around 5:20 p.m. The show starts with the electric Boys From the Puget Sound. The stage is simple, uncluttered, there is only the logo with the artist’s name displayed in large letters behind it.

We know that between Ayron Jones and France a real love story has been woven in these last years, because the guitarist, singer, songwriter from Seattle has performed on many French stages and festivals, so it’s not surprising that he now addresses the Nancy audience in French « Comment ça va ? Tu vas bien? »

This afternoon, he will perform songs from his 2 excellent albums Child of the State and Chronicles of the Kid which made him known in France and propelled him onto the international scene. 

With the groovy Emily and the energetic Supercharged, the guitars get carried away, the voice is powerful, and the rhythms go crazy. The show starts to heat up. 

If AYRON, hidden under his dark glasses and cap, is quite reserved and stays behind his microphone, his extraordinary musicians: the very smiling guitarist, Matthew Jacquette and his friendly bassist, Bob Lovelace give themselves all the best to set the mood.

The last one, adorned with a beautiful hat, is a real electric battery. He runs up and down the stage, jumps non-stop, constantly encourages the audience and strikes a series of poses with his bass. 

They quickly manage to capture the attention of the audience who, a little shy at first, start to let themselves be carried away by the energetic blues rock and the beautiful melodies that follow one another.

The culminating moment will be the superb track Otherside extended by a Smells like Teen Spirit covered in a fabulous duel of Ayron-Matt guitars which will trigger a huge enthusiasm. 

Blood in the Water, Mercy will be performed with a lot of emotion. Take Me Away and its ruthless riffs will end this effective show that has obviously seduced the audience who applaud energetically.

TOM MORELLO – Incendiary riffs and spectacular visuals

It’s the turn of a legendary musician to take the stage: TOM MORELLO. 

The famous guitarist, army beret, red bandana and sunglasses, best known for his work with Rage Against The Machine, Audioslave or Prophets of Rage, will offer us a fabulous, committed and effective show with an impressive sequence of incendiary riffs and spectacular visuals projected on the huge screen at the back of the stage.

If the set starts with the powerful riffs and rapped vocals of Soldier In The Army Of Love, the first single from his next album, the rest will be a “best of” of his solo career or with his bands, interspersed with several covers such as MC5’s Kick Out The Jam or Bruce Springsteen’s The Ghost of Tom Joad.  Throughout the concert, he will impress us with the unreal sound of guitar, so characteristic of the American, that he produces with his pedal or the cable of his guitar.

The warm ovations of the audience will accompany him on each track. Several highlights of the show, including a medley of the biggest riffs of Rage Against The Machine (Bomb Track, Bombtrack / Know Your Enemy / Bulls on Parade / Guerilla Radio / Sleep Now in the Fire / Bullet in the Head) wreak havoc among the enthusiastic spectators who jump in all directions (among them Ayron Jones’ musicians descended into the pit captures all attention)

And also, the moving tribute to his friend, Chris Cornell, who died in 2017 with a version of Like A Stone, by Audioslave while the photo of the late musician is displayed on the screen.

If Morello is practicing more and more singing, his bassist, Dave Gibbs and his second guitarist Carl Restivo will sing in turn throughout the songs.

The musician will address the audience several times to thank them for his support of all the bands he is or has been a part of for the last 30 years or to express his happiness to play today in the company of two of his heroes, Alice Cooper and Judas Priest. 

The end of the show will be very intense with a rabid “Killing in The Name” sung entirely by a completely unleashed audience. At Morello’s request and at the image projected on the screen, everyone brandished their middle fingers in the air.

And as the audience is very hot, the guitarist follows up with a cover of John Lennon’s Power To The People. He will ask everyone (even in the stands) to jump into the rhythm. “When the beat drops, jump the fuck up!” 

A very energetic show that drastically increases the atmosphere at the Zenith. 

Fans of Alice Cooper and Judas Priest, T-Shirts on their backs, are now very numerous. Once agin the queues at the food stalls, bars and especially toilets are huge.

ALICE COOPER – Extravagant Rock’N’Roll show

The next artist of the day is none other than the sacred monster ALICE COOPER and many fans are impatient in front of the stage adorned with a large black curtain. 

Masked people will make it fall to the sound of bells to reveal a banner printed in the style of a newspaper where the headlines can be read: Alice Cooper “Banned in France!”

Welcome to The Show rang out and Alice Cooper suddenly appeared, sword in hand, through this banner. And it will be an hour and a half of crazy show in front of a delirious audience.

The stage is impressive. There are stairs on wheels on both sides, huge screens in the background, lights, mannequins… A lot of details that we try not to miss.

As master of ceremonies, Alice Cooper is perfect. Top hat, leather pants, a magnificent white shirt stained with red (meaning blood), a spectacular leather belt, a long black frock coat, he obviously wears his emblematic black makeup around his eyes and on his lips a bright red lipstick.

The father of shock-rock obviously did not come alone. First of all, there are his fabulous musicians: Nita Strauss (guitar), Ryan Roxie (lead guitar), Tommy Henriksen (guitar), Glen Sobel (drums), Chuck Garric (bass).

And then there are of course all his toys and accessories that will come on stage as the show progresses: a live boa as a scarf, a cane (which he will throw into the audience), a crutch, a riding crop, a dagger in his boot, mannequins of several sizes, a straitjacket and of course the guillotine where he will be beheaded.

During Feed My Frankenstein, an imposing Frankenstein mascot will roam the stage. The provocative images on stage and the screens are numerous and delight the audience.

From his spectacular entrance to the end, the artist will roll out a mythical set list with, among others: No More Mr. Nice Guy, Bed of Nails, Billion Dollar Babies, Hey Stoopid, Welcome to My Nightmare, Cold Ethyl, Poison.

We witness a great complicity between his excellent musicians. They move all over the stage, strike poses, smile and give looks to the audience who applaud and shout loudly each time. 

Each one will highlight their talent through guitar and drum solos perfectly integrated into the performance. Special mention for Nita Strauss and Glen Sobel who will be applauded for a long time after their respective solos.

The thousands of fans present in the pit and in the stands will sing along all the choruses. Access to the pit is once again free for the entire public.

As the concert nears its end, they will play Elected, time for Alice to appears at the top of a flight of stairs, with American flags and blue, white, red confetti and make a speech as a candidate for election.

The grand finale will be reserved for School’s Out with a little nod to Pink Floyd and Another Brick in the Wall. Alice Cooper dressed in white will introduce us to his musicians.

Alice Cooper and his dream team offer us an extravagant rock ‘n’ roll show perfectly timed, mixing great music, talented musicians and captivating theatricality. The audience vibrated at every moment in his company.

It was the first time I saw Alice Cooper live and I was impressed by his showmanship and the power of her timeless songs performed live. 

We are therefore fast approaching the end of the festival which will be reserved to the British Metal Gods: JUDAS PRIEST.

JUDAS PRIEST – Heavy Metal Invincible and Triumphant!

Night falls when it’s the turn of Rob Halford and his acolytes to take the stage on Black Sabbath’s intro War Pigs. The huge curtain that recalls the name of the last album, Invicible Shield, falls and we find the whole band gathered in the middle of the stage around the drums. 

A strong start with Panic Attack from this new masterful 19th album, released on March 8, 2024.  The huge synth intro, incendiary riffs, fast rhythm and Rob Halford’s piercing voice going very high hit us hard. The tone is set.

The stage is bathed in red with two screens placed on each side, almost integrated with the screen at the back, which is gigantic.

The lights are spectacular and the famous triptych, the symbol of the band, floats above the stage. The excitement builds as the band’s classics follow one another: You’ve got another thing comin, Breaking The Law, Sinner, Turbo Lover... 

The flames projected into the pit and behind the bleachers reinforce the power of this show. The audience is boiling, and the slammers are more and more numerous.

Guitarists Richie Faulkner and Andy Sneap send out frantic riffs and take turns launching into lightning solos. They move from one side of the stage to the other and pose for the audience. 

The rhythm section swirls with Ian Hill still discreet at the back of the stage next to drummer Scott Travis, who hits frantically in his drums.

Halford’s voice is impeccable. His high-pitched flights and screams have lost none of their power.

He will speak with emotion about the 50 years since the release of their first album in 1974, Rocka Rolla and all the albums that followed!

What an exemplary career in the service of Heavy Metal!

Very complicit with his musicians, the frontman constantly walks on stage, to spend a privileged moment with each of them.

New fashion point of the festival and special award for Rob Halford is his magnificent jackets. If at the beginning of the show he wears a sequin coat that reflects the lights by transforming it into a disco ball, he will quickly change it for a studded leather jacket, then another leather jacket, a silver jacket, a long denim coat with patches etc. Halford-esque elegance always at the top.

The other musicians are not the least with their leather outfits and well-cut studs.

When Scott Travis tells us that the show is coming to an end and what song we would like to hear, it’s obviously Painkiller that everyone will ask for. And the wish will be granted! 

They will return for an encore with Electric Eye followed by Hell Bent for Leather. On the latter, the singer makes his mythical entrance on a motorcycle, leather cap and sunglasses. Finally, Living After Midnight makes the Zenith tremble for one last time. The fans will happily sing along !

Galloping rhythms, sharp and ultra-fast riffs and a Rob Halford hallucinating vocal range more ferocious than ever, the British band offers us a phenomenal show at the end of this first edition of Heavy Weekend. Heavy Metal in all its glory!

As a long-time fan, I experienced a great moment of happiness. Thrills and a lot of emotion to have had the honour of photographing them from the pit and therefore finding myself face to face with my idols.

It’s time for the dazzled and fulfilled fans to leave the place. So, this very successful first edition of the Heavy Weekend is over.

A festival that fulfilled all its promises. 11 real concerts (between 40 minutes and 1h30) memorable with rock, hard rock and heavy metal artists of great class.

A line up that allowed us to see legendary bands and to discover new bands, on the same stage and in a very pleasant setting. 

The audience was varied, between 10,000 and 15,000 spectators per day, several generations together, coming from all over France but also from abroad. 

In terms of organization, note the very easy access to the site and the car parks. More offers in terms of bars and food stalls would have been welcome, as the queues were quite important.

The big downside remains the toilets, which are obviously insufficient for so many beer-drinking festival-goers. Endless queues between concerts and as a result, the bamboo rod fence that separated the media area from the public area became an improvised pissoir every day.  In short, a few points to improve for next year.

And last but not least, Heavy Weekend gave us the opportunity to visit the beautiful City of Nancy and its surroundings! 

We are looking forward to the dates and the 2025 line-up! We’ll be there!

Thank you, Replica Promotion (Olivier Garnier) and GDP for accreditations !

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