
Blood In The Water, The Title, Otherside, My America, “Filthy” sont seulement quelques hymnes explosives parmi les 10 merveilleux morceaux qui figurent sur le nouvel album d’ AYRON JONES, Chronicles Of The Kid, sortie le 23 Juin 2023sur Big Machine/John Varvatos Records (distribution Universal Music).
Si vous avez fait connaissance avec le Kid de Seattle grâce au succès fulgurant de son album Child Of The State sorti en 2021, en 2022 le chanteur -guitariste-compositeur a enchainé les concerts (dont à la 1ère partie des Rolling Stones à l’Hippodrome de Longchamp), les festivals (HELLFEST, Solidays), il s’était illustré dans Taratata ( France 2) et avait multiplié les passages sur ondes radio ( Ouï FM, les Nocturnes de Georges Lang sur RTL, ou Foudre, l’émission de Waxx sur RTL 2) devenant ainsi l’une des révélations « rock » de l’année dernière.
Et voilà qu’en 2023, AYRON JONES continue à nous épater avec un nouvel album brillant et purement explosif. Un album qu’on peut décrire comme un recueil de Chroniques de vie ou un Journal Intime raconté à travers de riffs agressifs, des solos déchirants, des rhythmiques funky et rebondissantes, une voix passionnée et des paroles poignantes qui témoignent de sa vie qui n’a pas toujours été facile, mais aussi de son évolution et de sa croissance en tant qu’artiste.
En résumé, Chronicles Of The Kid est un disque puissant, honnête et resplendissant qui confirme son immense talent et son statut de Rock Star désormais incontournable.
Alors que cet été, ilest à l’affiche de plusieurs festivals en France, AYRON JONES sera de retour à Paris le 19 octobre 2023 sur la scène de l’Elysée Montmartre ! Un concert à ne pas manquer !
J’ai eu le grand plaisir de le rencontrer à Paris et discuter de ce nouvel opus, de son amour pour son pays mais aussi pour la France, de son évolution en tant qu’artiste et de plein d’autres choses. Découvrez l’interview.
Salut Ayron comment ça va ?
Ayron Jones : Je vis un rêve, je ne peux pas me plaindre.
Bienvenue à Paris « your home away from home » (ta maison loin de chez toi) comme tu le dis si bien.
Ayron Jones : oui, c’est ma maison loin de chez moi, c’est vrai. Je me sens toujours bien à Paris. Je parle souvent de cette idée de renaissance car ma vie ait tellement changé ces derniers temps. Et Paris me rappelle cette nouvelle personne que je suis devenu. C’est un beau sentiment.
2022 a été une année formidable pour toi en France : beaucoup de concerts, festivals, émissions de radio, tu es aussi passé à la télé chez Taratata, quel a été le moment le plus fort pour toi ?
Ayron Jones : Oui, c’est incroyable. Je dirai que tout a été génial. Je pense que la tournée française en l’automne a été magnifique. J’ai pu voir la campagne. J’ai vraiment fait l’expérience de la France pour la première fois. Mais le point culminant pour moi, c’était évidemment le concert avec les Rolling Stones à l’Hippodrome de Longchamp. C’était un concert que je devrais faire, je devrais avoir ce genre d’impact. C’était un moment génial pour moi dont je me souviendrai toujours.
Es-tu tombé amoureux d’un endroit spécifique en France pendant cette tournée ?
Ayron Jones : A part Paris, je pense que je suis tombé amoureux de Toulouse mais aussi de Strasbourg. Strasbourg est un bel endroit, je suis tombé amoureux de son énergie, des gens, de l’ambiance, un très beau moment pour moi.
Qu’en est-il des stéréotypes que tu avais sur les Français ? Ils ont été confirmés ou pas ?
Ayron Jones : Non, il y en a peut-être quelques-uns qui ont fait un peu surface, mais je pense que c’était plus une mauvaise interprétation que d’autre chose.
D’abord, vous êtes très fiers de votre culture et fiers d’être français. Il y a beaucoup de similitudes avec les Amériques mais je pense que les Français se comporte avec un certain niveau de dignité et de classe que peut être les Américains ne comprennent pas très bien. La différence est dans la façon dont les Français sont plus calmes et beaux et je dirai qu’il y a une certaine poésie dans tout ce qu’ils font et qui exulte ces atouts. Je ne pense pas que nous les Américains nous avons ça.
“Je vis un rêve”
Tu as beaucoup tourné mais tu as aussi eu le temps de sortir un nouvel album : The Chronicle of the Kid. Je dirais une continuation de ton album précédent Child of the State. Comment s’est déroulé le processus d’écriture ?
Ayron Jones : Oui, je dirais que The Chronicles of the Kid est le prochain chapitre. L’écriture était différente pour moi dans tous les point de vue. Child of the State a été le premier en tant qu’auteur-compositeur professionnel. Ce nouvel album a été le plus axé sur l’écriture avec un groupe de personnes avec lesquelles je continue à travailler. On a mis l’accent sur l’écriture de chansons avant tout. C’était la clé.
Ecrire de bonnes chansons, des chansons significatives qui resteront dans la mémoire de gens un fois qu’ils les ont entendus. Pas seulement faire quelque chose que vous pouvez stocker quelque part mais de chansons qui continuent à rester dans votre esprit longtemps.
Le processus d’écriture des chansons était vraiment génial. Je suis devenu un meilleur auteur-compositeur grâce à cela. J’ai commencé à écrire dès que l’album précèdent est sorti, puis il y a eu les premiers singles et à partir de ce moment-là, je tournais puis je rentrais à la maison et j’allais en studio pour écrire, puis je repartais en tournée de nouveau, ensuite je retournais en studio et ainsi de suite.
Ça a été une longue période d’aller-retour entre le studio et les tournées.

Tu as co-signé cet album avec d’autres musiciens – producteurs (Blair Daly, Marti Frederiksen, Zac Maloy, Scott Stevens), comment collaborez-vous pour créer une chanson ?
Ayron Jones : Les idées viennent de tout le monde. Des fois, j’arrive avec une idée, donc on collabore sur mon idée et parfois ils sont venus avec leur idées, donc nous travaillons ensemble là-dessus. Et il y a eu aussi des moments où nous créons quelque chose à l’improviste tous ensemble.
C’était le cas pour la chanson Otherside qui est l’une de mes chansons préférées de l’album. Cette chanson est née comme ça, avec nous tous qui collaborons dans une pièce ensemble et on essaie de trouver un son moderne tout en rendant hommage au Rock N’Roll.
En fait, toutes je dirais que les chansons sont tous venus très naturellement.
“Vivez votre vie dans le présent, vivez la en grand, soyez fidèle à vous-même et visez les étoiles”
Otherside est aussi l’une de mes préférés, tu pourras me dire de quoi elle parle ?
Ayron Jones : Otherside parle de cesmoments, quand je me vois sur les grandes scènes et je ressens ce bonheur. Je suis plus heureux que je n’ai jamais l’été. Je me sens béni. Peu importe ce qui se passe dans ma vie, croyez-moi, devenir un artiste rock célèbre, c’est compter ses propres défis, les problèmes et bien encore, mais je ne reprendrais pour rien le monde.
Otherside parle de comment vous avez vécu votre vie, voudriez-vous être sur votre lit de mort et avoir le regret que vous n’avez pas fait une chose ou une autre ?
Vivez votre vie dans le présent, vivez en grand, soyez fidèle à vous-même et visez les étoiles, parce que quand vous êtes parti, vous êtes parti. Alors, ayez un impact, vivez votre vie aussi belle que possible.
Tu parles beaucoup de la mort dans tes chansons, est-ce que tu as peur de ce RDV avec la mort qu’on aura tous un jour ou un autre ?
Ayron Jones : Oh oui, je parle beaucoup de la mort mais non, je n’ai pas peur. C’est pourquoi j’en parle autant. Je veux dire que nous allons tous mourir un jour et je pense que la mort n’est qu’une partie de la vie. On a juste tous ces peurs que nous devons tous construire notre immortalité, mais nous n’allons pas vraiment nous libérer jusqu’à ce que nous puissions faire le deuil de l’immortalité et accepter que d’une manière ou d’une autre, nous allons tous mourir un jour.
Une autre chanson que j’adore The Title cela m’inspire un combat de boxe. Comment est née cette chanson ?
Ayron Jones : C’est une chanson née à la dernière minute. Les gars sont venus avec cette idée en tête. Les paroles, pour moi, sonnent comme une déclaration d’intention. Cette chanson est un hymne pour moi. Cette chanson est comme saisir la couronne et devenir un nouveau Rock N Roll dude et proclamer ma place dans cette ère de la musique.
Tu sembles en colère sur My America
Ayron Jones: My America parle de l’ironie de vivre dans un endroit qui peut parfois être effrayant et parfois cela peut briser votre cœur mais vous aimez toujours cet endroit de tout votre cœur. C’est votre maison ! Et c’est à nous de faire de notre maison un meilleur endroit si nous le voulons.
J’ai fait le tour des États-Unis, j’ai rencontré des gens différentes dans tout le pays et j’ai constaté que peu importe ce que nous traversons et avec nos différences, ce qui nous sépare, c’est l’idée de séparation. My America c’est cette idée que l’espoir est le rêve américain. L’opportunité de devenir quelque chose que c’est l’espoir. En dépit de toutes nos différences et de la haine que nous portons parfois des choses horribles qui peuvent arriver en Amérique, je crois toujours que notre pays est un endroit incroyable d’où vivre.
Je crois que nous pouvons être meilleurs et j’aime cet endroit, je mourrais pour ce pays. Je mourrais pour cette personne qui serait capable de maintenir nos croyances. Alors oui, c’est l’ironie d’être si amoureux d’un endroit que vous savez que parfois ne veille pas sur vous.
“Tout ce que je fais est dédié aux gens qui écoutent ma musique et je leur suis très reconnaissant”
Tes chansons sont alimentées par beaucoup émotion : il ya les riffs de guitare, mais aussi ta voix et les paroles. Comment pense-tu que le public perçoit tes chansons d’abord : par la guitare ou par les paroles ?
Ayron Jones : Je pense toujours que le public fait attention d’abord aux riffs de guitare, puis les paroles. C’est la musique qui vous frappe en premier, puis à la deuxième et à la troisième écoute, vous commencez enfin à creuser les paroles et découvrir de quoi je parle.
Il est important d’écrire de bons riffs et il est important d’écrire de la bonne musique qui captive et implique les gens, puis de les sceller avec les paroles elles-mêmes. Et c’est important d’écrire de bonnes paroles parce que c’est la nature de l’écriture de chansons.
Quelle chanson du nouvel album sera plus importante pour toi de la chanter live dans tes concerts.
Ayron Jones : Tous, vraiment. Otherside car c’est assez puissant, c’est un hymne. Si on pense aux chansons live, elles peuvent être super différentes de l’album. J’essaie d’éviter d’utiliser des pistes enregistrées et des choses comme ça et pour cela on doit adapter la version live de toutes les chansons. En fait, je ne sais pas comment les nouveaux morceaux vont frapper live avant de me réunir avec mes musiciens et les jouer ensemble pour voir comment elles sonnent en live.
Parlons un peu de la mode quels sont tes derniers achats fashion ?
Ayron Jones : Des lunettes de soleil. Tu sais, moi je suis très casual comme gars. Je porte beaucoup de noir et des pièces qui ressortent bien sur du noir. Je pense que tout est une question d’accessoires.
J’ai de superbes bagues, bracelets et des choses comme ça. Je n’achète pas trop de choses et si je le fait, c’est pour acheter des chaussures chics. Ou j’achète un jean noir de H&M, ou une belle chemise. J’ai aussi quelques pièces de la nouvelle marque OTD de John Varvatos.

Qu’est-ce que tu emportes toujours avec toi en voyage ?
Ayron Jones : Mes bagues. Je prends toujours les bagues, c’est une sorte de porte-bonheur et un nouveau collier en forme de phénix avec une turquoise au milieu, c’est une de mes pièces préférées en ce moment.
Tu as joué dans des clubs, sur de grandes scènes, partout dans le monde. As-tu un endroit où aimerais jouer un jour ?
Ayron Jones : Oui et je veux toujours laisser la porte ouverte. Il y a de grands festivals en Amérique, il y a des festivals ici en France. Il y en a beaucoup et je ne veux pas spécifier un endroit ou un autre. Je veux continuer à atteindre les étoiles et jouer dans des endroits qui resteront dans mon esprit pour toujours.
Comment sont les gens de Seattle pour vous ?
Ayron Jones : Je pense qu’ils sont très décontractés. Il n’y a pas un grand endroit de la mode. Il pleut beaucoup, alors ils portent des sweats à capuche et des T-shirts et boivent de la bière, c’est un petit village plus une grande ville pour moi.
C’est un endroit cool, alors je dois visiter
Ayron Jones: oui, absolument
Le premier concert de rock auquel tu as assisté ?
Ayron Jones: Incubus à Key Arena Seattle. J’avais 15 ans. Je me souviens aussi d’un concert de Velvet Revolver.
Un artiste avec lequel tu aimerais collaborer
Ayron Jones : il y en a beaucoup. J’aimerais travailler avec Royal Blood, avec Tom Morello, Rage Against The Machine.
Tu écoutes quoi en ce moment ?
Ayron Jones: J’écoute Sleep Token. C’est un groupe cool, leur musique est un mélange tellement inspirant comme le funk et la soul mais qui garder toujours les valeurs du hard rock alternatif. J’aime beaucoup leur son.
Un dernier mot
Ayron Jones : Cet album est vraiment pour les gens. Je reconnais maintenant 2 ans après avoir sorti mon premier album, je suis devenu quelqu’un de différent grâce aux gens qui m’ont ramené ici, donc tout ce que je fais est dédié aux gens qui écoutent ma musique et je leur suis très reconnaissant.
Merci beaucoup
Ayron Jones : Merci beaucoup. J’apprécie beaucoup
Ayron Jones – Chronicles Of The Kid
TRACK LISTING
1. Strawman
2. Blood In The Water
3. The Title
4. Otherside – MJ
5. My America
6. Living For The Fall – Prince
7. “Filthy” [Explicit]
8. Get High [Explicit]
9. The Sky Is Crying
10. On Two Feet I Stand
English Version

Blood In The Water, The Title, Otherside, My America, “Filthy” are just a few explosive anthems among the 10 wonderful tracks that feature on the new AYRON JONES album, Chronicles Of The Kid, out on 23rd of July 2023on Big Machine/John Varvatos Records (distribution Universal Music).
If you got to know the Seattle Kid thanks to the dazzling success of his album Child Of The State released in 2021, in 2022 the singer-guitarist-songwriter performed numerous concerts in France (including opening for the Rolling Stones at the Longchamp Hippodrome), festivals (HELLFEST, Solidays), he had distinguished himself in Taratata (TV show onFrance 2) and had multiplied the passages on radio waves (Ouï FM, Georges Lang’s Nocturnes on RTL, or Foudre, Waxx’s show on RTL 2) becoming one of last year’s “rock” revelations.
And now, in 2023, AYRON JONES continues to blow us away with a new brilliant and explosive album. An album that can be described as a collection of Chronicles of his live or a Diary narate through aggressive riffs, heartbreaking guitar solos, funky and bouncy rhythmics, a passionate voice and poignant lyrics that testify to his life that has not always been easy but also to his evolution and growth as an artist.
If we summarise, Chronicles Of The Kid is a powerful, honest and resplendent record that confirms his immense talent and his status of one of the major Rock Star.
While this summer, he is on the line up of several festivals in France, AYRON JONES will be back in Paris on October 19, 2023 on the stage of the Elysée Montmartre! A concert not to be missed!
I had the great pleasure of meeting him in Paris and discussing the new record, his love for America and for France, his evolution as an artist and many other things. Find out more in the interview!
How are you?
Ayron Jones: I am living a dream, I can’t complain.
Welcome in Paris “your home away from home” as you say.
Ayron Jones: My home away from home that’s right. I always feel beautiful in Paris. I talk about this idea of giving birth myself again after my life changed so much. It kind of remind me of the new person I become when I come in Paris. It’s a beautiful feeling.
2022 was an amazing year for you in France: a lot of concerts, festivals, TV shows Taratata, radio shows, do you have highlight that you keep in mind of this 2022 in France?
Ayron Jones: All of it. It’s crazy, all of them comes together. I think the French tour in the fall was beautiful. I got to see the country side, I really experienced France for the first time. But the highlight for me was obviously that Rolling Stones show at Hippodrome de Longchamp. That’s was a moment that we had to play. Do that kind of show and had that kind of impact. That was a moment for me that I will always remember.
Did you fall in love with a specific place in France while you were touring?
Ayron Jones: Except of Paris, I think it I fall in love with Toulouse but also, with Strasbourg. It’s a beautiful place. I fall in love with its energy, the people, the vibe, a really beautiful time for me.
“I am living a dream”
How about the stereotypes about the French people there were confirmed or not?
Ayron Jones: No, there were a few we got that maybe might show a little bit, but I think it’s more misinterpretation the anything else.
First, you are very proud of the culture, and proud to be French. There are a lot of similarities with Americans but I think that French people has a carrying themselves with a certain level of dignity and class that I think the Americans don’t quite understand. The difference in how poised and beautiful French people were, I’ll said that are moving with a certain poetry about everything they do that like exult these assets and I do not think that we Americans we hold.

Lot of concerts but also new album The Chronicle of the Kid, I would say the next chapter of the Child of the State. How was the writing process?
Ayron Jones: Yes, right it is the next chapter. The writing was different for me in all kinds. Child of the State was the first as a professional songwriter and this one was most focused with a group of people that I continue to work with and we emphasis songwriting above all those. That was the key. Write good songs, meaningful songs that would last with people when they hear them, not just doing something that you can store but something that is continuing, playing their minds long after, over and over again. The songwriting process was really great. I became a better songwriter through it.
I started when the first record dropped, then there were first few singles and from that point I would tour then I come home and go to studio and write; then go again on tour then go back to studio, so it was a long time of back-to-back playing studio and on tour.
You co-signed this album with other musicians and producers (Blair Daly, Marti Frederiksen, Zac Maloy, Scott Stevens), how do you collaborate to create a song?
Ayron Jones: That’s all’s ideas. There are times when I would come with an idea, so we collaborate on my idea and sometimes they came with their idea, so we collaborate on it and there are times when we create something out of the blue, that was the case for the Otherside which is one of my favourite songs of the album. it was born like this with all of us just collaborating in a room together and try to find a modern sound and in the meantime paying respect to Rock N’ Roll. All the songs were really naturally done.
“Live your life in this moment, live it big, be true to yourself and shoot for the stars”
Otherside is one of my favourites too, what would you say that it’s the background of this song?
Ayron Jones: The Otherside it’s about these moments, when I’m seeing myself on the big stages, happiness, the happiest I’ve ever been, how do you feel that? I think first I feel blessed. No matter what is going in my life trust me, becoming some famous rock dude is counting his own challenges, issues and I am not perfect in counting that but I would not be taking back for the world.
It’s like how did you live your life, would you want to be on your death bed and say you did not do it, that’s what Otherside really came from. Live your life in this moment, live it big, be true to yourself and shoot for the stars this is what, it is because when you are gone you are gone. So, leave an impact, live your live as beautiful as you can, write this moment.
You are talk about death is several songs, are you afraid this RDV with death that everyone has one day or another?
Ayron Jones: Oh yeah, I am talking a lot but no, I am not afraid. I think that that’s kind of point, that’s why I am taking so much. I mean we are all going to die someday and I think that dead is just a part of life as life itself. Just all of these fears that we all have to come to construct our immortality, but we are not truly really going to set free until able to get the griefs of immortality and accept that somehow, we are going to die someday.
The Title inspire me a boxing match. What’s all about?
Ayron Jones: That’s song was born at the last minute. the guys came with this idea in mind. The lyrics, for me it was about the delivery, I felt like that song was an anthem and for me that song stands like grabbing of the crown as becoming a new guy Rock N Roll. It’s like proclaiming my space in this time period, in this era of music.
My America it’s an angry song
Ayron Jones: My America is about the irony of living in a place that you know that sometimes can be fearful, sometimes it can break your heart but you still love that place with all your heart. That’s your home! and it’s up to us to make our home a better place if we want.
I went around all over US, I met different people from all over the country and I found that no matter what we go through and with our differences what is separate us is the idea of separation. My America is about this idea that hope is the American dream. The opportunity to become something it’s hope. In spite of all our differences and the hate that we carry sometimes, in spite of the horrible things that can happen in America, I still believe that our country is an amazing place to be from.
I believe that we can be better and I love this place, I would die for this country. I would die for that person that would be able to hold our beliefs. So yes, it’s the irony to be so in love of a place that you know that sometimes is not looking out for you.
Your songs are fueled by a lot of emotion: there are the guitar riffs, but also your voice and the lyrics. How do you think the audience perceives your songs first: through the guitar or the lyrics?
Ayron Jones: I always think that the audience will get the guitar first and then the lyrics. It’s music that hits you first, then at second and third listen you finally start digging the lyrics and find out what I am talking about. It’s important to write great riffs and it’s important to write great music that captivating and involves people in, then follow them up seal them up with the lyrics themselves. It’s important to write great lyrics because that is the nature of songwriting.
What song from the new album would be more important to put on the set list
Ayron Jones: All of them really, Certainly, Othersideas that song live is such an anthem. It’s pretty powerful. If you think about live songs, they can be super different from the record then, I try to avoid using tracks and things like that, so we have to adapt the live version of all. Actually I do not know until I find my boys and will jam on it to see how they hit.
Fashion question now: What did you buy during the last shopping?
Ayron Jones: I got some sunglasses. You know, I am very casual. I have a lot of black pieces, and pieces that looks good on black and I think it’s all about accessorising. I occasionally buy pieces that make statements. I do not buy too much stuff. I do not like to be that way. If I did it, is to buy some fashion shoes. I got some issues from John Varvatos new OTD brand. Or I got some black jeans from HM, or a nice shirt.
Do you have something that you always take with you when you travel.
Ayron Jones: My rings. I always take the rings, it’s a kind of lucky charm and a new phoenix necklace with a turquoise in the middle. It’s one of my favourite pieces right now.

You perform in clubs, on big stages, all over the world. Do you still have a place where you would like to play one day?
Ayron Jones: I do and I still want to leave it open to an interpretation. There are some big great festivals in America, there are some festivals here in France. There are a lot of them and I do not want to specific one place or that place or another but you know, I want to keep reaching for the stars and playing these in meaningful places that will stay in my mind forever.
Your very first rock concert you saw
Ayron Jones: Incubus in Seattle Key arena. I was like 15 years. I also remember Velvet Revolver.
“Everything I do is dedicated to the people that listen to my music and I am very thankful for that.”
How are the people from Seattle for you?
Ayron Jones: I think they are very casual. There is not a big fashion place. It rains a lot so they wear hoodies and T shirts and drink beer, it’s ratter a small-town folks then a big city to me.
That’s a cool place I have to visit
Ayron Jones: Yeah, check it out.
An artist you would like to collaborate with.
Ayron Jones: Many of them. I would like to work with Royal Blood, with Tom Morello, Rage Against The Machine
What do you listen in this moment?
Ayron Jones: I listen to that band, Sleep Token. It’s a cool band, their music is such an inspiring blend like funk and soul but still carrying the alternative hard rock values. I really like their sound
A last word
Ayron Jones: This album is really for the people. I recognize that now, 2 years later after I drop my first record, I become somebody different because of the people that put me here, so everything I do is dedicated to the people that listen to my music and I am very thankful for that. That’s what I’d like to say.
Thank you very much
Thank you so much. I appreciate
Ayron Jones – Chronicles Of The Kid
TRACK LISTING
1. Strawman
2. Blood In The Water
3. The Title
4. Otherside – MJ
5. My America
6. Living For The Fall – Prince
7. “Filthy” [Explicit]
8. Get High [Explicit]
9. The Sky Is Crying
10. On Two Feet I Stand



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